2014/02/28

Le chiffre 11 porte malheur ?

Hasard ?
  • New-York City contient 11 lettres
  • New-York est l'Etat n°11 des États-Unis
  • 'The Pentagon' contient 11 lettres
  • Afghanistan contient 11 lettres
  • Ramsin Yuseb (le terroriste qui aurait menacé de détruire les tours jumelles en 1993) contient 11 lettres
  • George W. Bush contient 11 lettres.
De simples coïncidences ?
  • Le premier vol qui a percuté les tours jumelles était le vol nº 11 qui contenait 92 passagers, soit 9 + 2 = 11
  • Le 2ème vol nº 77 contenait 65 passagers, soit 6 + 5 = 11
  • La tragédie a eu lieu le 11 septembre, soit le 11/09 (1 + 1 + 9 = 11)
  • La date coïncide avec le numéro des urgences 911, soit 9 + 1 + 1 = 11.
Sur la même lancée des bizarreries :
  • Le nombre de victimes dans les 2 avions s'élève à 254 passagers soit 254, 2 + 5 + 4 = 11
  • Le 11 septembre est le 254ème jour de l'année soit 2 + 5 + 4 = 11
  • À partir du 11 septembre, il reste 111 jours jusqu'à la fin de l'année
  • Nostradamus (qui contient 11 lettres) a prévu la destruction de New-York dans son chapitre 11.
Et enfin, le comble du comble :
  • L'attentat de Madrid qui a tué 209 personnes (2 + 9 = 11) s'est produit le 2004/11/03 soit 1 + 1 + 3 + 2 + 4 = 11
  • Enfin les tours jumelles rappellent le chiffre 11
  • Les trains de Madrid étaient programmés pour sauter à leur entrée en gare au moment où ils se croisaient (11 vu du dessus).
Il n'y a pas de hasard dans la vie sauf que là, je n'y crois pas. C'est du vrai hasard !!!

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l'oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c'est quand il remue les lèvres qu'il ment. » Baptiste Foisy

Proverbe du jour
« Le courage croît en osant et la peur en hésitant. » Proverbe romain

2014/02/27

C'est logique. Non ?


Prodigieux cerveau


Certaines lettres sont remplaçées par des nombres et vice-versa. Et pourtant, le cerveau est quand même capable de lire. Prodigieux n'est-ce pas ?


Certaines lettres sont inversées dans les mots. Et pourtant, le cerveau est quand même capable de lire. Prodigieux n'est-ce pas ?

Poème célèbre, de Lamartine


L'isolement

Souvent sur la montagne à l'ombre du vieux chaîne,
Au coucher de soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regard sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici, gronde le fleuve aux vagues écumantes,
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizons.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jours mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme, ni transports ;
Je contemple la terre, ainsi qu'une ombre errante :
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du Sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé?
Fleuves, rochers, forêt, solitudes si chères,
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur, qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe du soleil? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verrais partout le vide et les déserts ;
Je ne désir rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autre cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtra à mes yeux !

Là je m'enivrerai à la source où j'aspire,
Là je retrouverai et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puis-je, porté sur le char de l'aurore,
Vague objet de mes voux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encor ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !


NB: 
les mots comme "encor" ne sont pas des fautes de français, c'est du vieux français, c'est voulu ainsi pour garder au poème toute sa pureté.

Poème d'Alphone de Lamartine

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines. » Proverbe philosophique

Proverbe du jour
«  La vie humaine est une rosée passagère. » Proverbe japonais

2014/02/26

Le pire c'est que c'est vrai !


C'est dont vrai !


Citation et Proverbe


Citation du jour
« Il n'y a qu'une façon d'être un peu moins égoïste que les autres : c'est d'avouer son égoïsme. » Jules Renard

Proverbe du jour
«  Le soleil n'oublie jamais un village, même s’il est petit. » Proverbe gabonais

2014/02/25

Acrostiche : Des enluminures faites par un yéti ???

Ah ! Eh
Bien, c'est
Certain que
Des
Enluminures
Flamboyantes
Grandes et de formes
Hélicoïdales paraissent
Insolites. Mais elles ne
Justifient nullement les
Kilomètres faits pour
Les
Mettre en
Noir et blanc sur papier. Sans
Oublier toutes les
Pages imaginées
Que
Rien ne peut
Salir
Tant les
Ultimes crayons peuvent les faire
Voir en arabesques jointes en suite de
Wagons sûrement pas
Xénophiles surtout si fait par un gros 
Yéti
Zen donc plus humain que moi !

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Citation et Proverbe


Citation du jour
« La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents. » Gandhi

Proverbe du jour
«  Qui te craint en ta présence, te nuit en ton absence. » Proverbe italien

Mon interprétation du monde : Conclusion (partie 17 de 17)


Conclusion (partie 17 de 17)
De la réalité des choses même si tout n’est qu’illusion, l’illusion est pourtant bien existante. Mais de l’illusion et du doute, peut-on en tirer des certitudes, celles que l’on cherche à expliquer ?

Je n'ai de réponse que mon expérience des choses qui me permet de douter de tout et de l'évidence...

(À suivre...)

Lien vers la partie 16 de 17 Lien

2014/02/24

Fable : Le mari et l'amant ou La cigale et la fourmi... revu et corrigé


La cigale et la fourmi
La Cigale, ayant chanté tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau. (1)
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'août,  foi d'animal, (2)
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut. (3)
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse. (4)
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant.

Auteur : Jean de La Fontaine

Le mari et l'amant
Le mari, ayant picolé tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand sa femme fut revenue.
Pas un seul petit tonneau
De bière ou de Pernaut.
Il alla crier famine
Chez son amant, à l'origine de sa ruine
Le priant de lui prêter
Quelque sous pour se sustenter
Jusqu'à la saison tranquille
Je vous paierai, lui dit-il,
Avant l'août, foi de buveur non de langue sale,
Intérêt et principal.
L'amant n'a pas une âme généreuse ;
Ce n'est pas là son moindre défaut
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-il à ce buveur à la mine pernicieuse
Nuit et jour à tout venant
Avec ma bouteille, j’oubliais votre relation avec ma femme, ne vous déplaise.
Vous ? J'en suis fort aise :
Et bien ! En échange, donnez-moi votre femme maintenant.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Note : référence (la-fontaine-ch-thierry.net)

  1. Jean-Henri Fabre (1823-1915) relève les erreurs concernant la cigale : elle ne dispose pour s'alimenter que d'un suçoir et n'a rien à faire de mouches ou de vermisseaux. Aussi : Il y a d'autres fantaisies : La cigale meurt à la fin de l'été et ne peut donc crier famine quand la bise souffle. La fourmi, qui dort en hiver dans sa fourmilière ne peut l'entendre ; d'autre part, elle est carnivore et n'amasse pas le grain... La Fontaine est un naturaliste plein de fantaisie, sans souci de la vérité
  2. L'août est la "moisson qui se fait durant le mois d'août"
  3. Comprendre qu'elle n'a pas ce défaut : elle est tellement économe que la bienfaisance fait partie du gaspillage
  4. À l'époque, ce féminin n'est utilisé que dans le burlesque, en riant.

Poème : Passé, présent, futur

Même si nous sommes en état de santé
Il faut vivre chaque jour pleinement
Comme si cette nuit devait se terminer
Comme elle a commencé, retour au néant.

À chaque soir, on s'endort enfin
Il est possible que tout se termine là
Qu'il n'y ait plus jamais de matin
Plus de lever de soleil, ce sera l'au de-là.

Cela peut paraître triste et négatif
Mais au contraire, il faut y songer
Il ne faut pas rester toujours captif
De nos tourments, nos épreuves passées.

Ce qui nous fait peur, c'est l'inconnu
De ne pas savoir où nous aboutirons
Il n'y a pas là objet d'acceptation ou refus
Les choses sont ce qu'elles sont.

Il faudrait toujours voir les choses belles
C'est l'humain qui a inventé le mot non
Ce monde de pseudo matière est éternel
Peu importe nos innombrables versions.

Le passé est passé et ne peut revenir
Le présent est notre seule vraie réalité
Le futur parce qu'il est à venir
Sera la conséquence de notre liberté.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Il y a deux sortes de justice : vous avez l'avocat qui connaît bien la loi, et l'avocat qui connaît bien le juge !. » Coluche

Proverbe du jour
«  Il vaut mieux se disputer avec quelqu'un d'intelligent que parler à un imbécile. » Proverbe chinois

Mon interprétation du monde : Existence et réalité (partie 16 de 17)


Existence et réalité (partie 16 de 17)
Si nous n’avions pas de conscience, si rien ni personne n’était conscient de la réalité, ce que nous appelons la réalité n’existerait pas. S’il n’y avait personne pour utiliser l’Univers, à quoi l’Univers servirait-il ? 

À quoi sert aux choses d’évoluer, pourquoi les choses ne restent-elles pas sans changement, donc pourquoi le temps existe ? Pourquoi tout l’Univers tout d’un coup ne deviendrait pas fixé comme sur une photo ? C’est peut-être ça la fin du monde non sa destruction mais la fixation de son état, plus de mouvement (de vie ?) ni de durée ou d’étendue temporelle … 

Pour arriver à se faire une idée, il faut jouer de l’impartialité, ce qui n’est pas chose facile même si nécessaire. On réussit avec une facilité incroyable à bien différencier ce qui est bassement matériel sur notre bonne vieille terre et à ce qui se trouve au dessus de nos têtes dans le ciel ou sont nos protecteurs. Par contre, bien limiter le terrestre et le céleste, ne semble pas nous aider à en y extraire des certitudes ni d’un coté ni de l’autre de l’horizon.

(À suivre...)

Lien vers la partie 15 de 17 Lien

Mon interprétation du monde : Science et philosophie (partie 15 de 17)


Science et philosophie (partie 15 de 17)
La science ne peut tout expliquer car elle ne peut tout prouver. Par contre, la philosophie au sens très large du terme, elle, peut arriver au moins à amener des solutions qui seraient même scientifiquement impossible à mettre en place. Ces philosophies ont pour base des intuitions qui sont peut-être ce qui nous reste de la mémoire du passé de nos formes antérieures, un ensemble de miettes qui nous resteraient de connaissances acquises passées pour toute sorte de raison.

Devons-nous chercher la vraie solution, s’il en est une et qu’une seule seulement, dans la complexité des explications tel qu’elle est hors de la portée du raisonnement humain ou encore dans la simplicité tel que son explication se trouve devant nous à tous les jours et que c’est elle qu’on élimine du revers de la main car tous aussi incrédules que nous sommes la considérons dès le départ comme impossible selon notre schème de conception des choses ? Sans connaître la résolution du rébus, la pensée humaine a le don (?) de complexifier inutilement les choses pour se faire croire qu’il est créatif et intelligent. 

Je suis d’avis que l’élément de base qu’est la vie doit être d’une simplicité digne d’un enfant d’école, qu’elle se trouve en nous et qu’un seul morceau du casse-tête nous révélerait à nous-mêmes et que dès lors nos possessions et activités nous sembleraient d’un futile à en laisser tomber des larmes d’humilité et d’admiration devant le Créateur. 

(À suivre...)

Lien vers la partie 14 de 17 Lien

2014/02/23

La réalité pure n'existe pas


Quand on regarde les gens, on se mets parfois à penser à ce qu'ils pensent. On est certain que ce qu'on voit, c'est la réalité mais c'est notre réalité. La réalité n'existe pas. Chacun a son interprétation de la réalité. C'est ce qui se trouve dans notre tête qui détermine la réalité qui est rarement vrai. À chaque fois que l'on est décu de l'autre, il faut avoir à l'idée les concepts suivants qui ne sont pas toujours vrais mais qui ne sont jamais faux. De notre mental (nos perceptions) :

  • On craint des dangers inexistants
  • On espére des résultats impossibles
  • On se cramponne à des valeurs fausses
  • On accuse les autres de ses propres torts.

Citation et proverbe


Citation du jour
« La délicatesse est à l'esprit ce que la saveur est au fruit. » Achille Poincelot

Proverbe du jour
«  Il n’y a pas de malheur pire que celui qu’on a. » Proverbe inconnu

Mon interprétation du monde : Interrelation entre les choses (partie 14 de 17)


Interrelation entre les choses (partie 14 de 17)
Dieu étant toute chose, nous somme tous une partie de Dieu et même disjoints, nous sommes tous une seule et même entité. C’est pour cette raison qu’à tout élément qui existe, on peut trouver des points communs. Nous ne sommes pas identiques car nous ne sommes pas formés des mêmes éléments dans la même structure mais cela ne nous empêche pas d’avoir tous en commun la même ‘matière basique’. Il y a donc un lien entre toutes les choses : entre nos propres cellules de notre propre corps entre nous et le reste de l’Univers. La matière influe sur nous et nous influons sur la matière non de façon ésotérique mais de façon physique si on peut le dire ainsi. L'infiniment grand et l’infiniment petit sont infinis dans les 2 sens. Ni l’un ni l’autre n’est explicable ni visible en toutes ces parties jusqu’à ces limites extrêmes. L’infiniment grand est hors de nous mais l’infiniment petit est à l’intérieur de nous donc nous est accessible. Si nous voulons comprendre tout l’Univers, nous n’avons qu’à bien nous comprendre nous-mêmes. C’est si simple pourtant…

(À suivre...)

Lien vers la partie 13 de 17 Lien

Mon interprétation du monde : Composante de l'homme (partie 13 de 17)


Composante de l'homme (partie 13 de 17)
Dans toute cette nature, l’homme est un être bien mince intégrant au total que 4 composantes se résumant ainsi : 

  1. la couche physique extérieur constituant notre forme terrestre et des sens pour faire le lien avec le monde extérieur
  2. la couche de l’âme qui constitue notre personnalité en propre et qui est la seule à être éternelle tout aussi matériel que la couche physique mais qui nous est encore inconnu en temps que forme ou densification il faudrait plutôt dire
  3. la couche instinctive qui provient par réflexe acquis de notre mémoire collective lointaine dont nous n’avons pas le contrôle (ex : instinct de survie)
  4. la couche de notre volonté résultat de nos pensées provenant de l’Univers vibratoire et de notre logique d’être et d’agir ou ADN
  5. le plan Vie étant l’énergie qui rend possible la fusion des 4 couches dans ce que nous appelons la réalité de la forme dans laquelle nous évoluons tout au long de l’évolution de nos transformations.
(À suivre...)

Lien vers la partie 12 de 17) Lien

2014/02/22

Comparaison : Religion, science, philosophie, art

(Cliquer sur l'image pour agrandir)

Comment mettre à l'aise !


Ego et Eco : pareil pas-pareil ?


Prose : Le soi contre soi


Il faut se pardonner à soi-même son excès d'écriture pour faire sécher cette détresse moulée en soi. 

On doit extérioriser cette souffrance, ce déséquilibre qui ne veut pas parfois nous quitter. On doit rêver et ainsi dans sa tête alors créer le beau à partir de l'impossible, de l'intangible. Notre imagination n'a pas de début ni de fin et est inaccessible si c'est que l'on veut et, oui, on le veut  toujours... parfois. 

Se Laissez se projeter dans l'avenir pour se débarrasser du présent, de cet excès de culpabilité. Le temps que l'on passe par dessus ses peurs et ses obsessions tenaces présentes. On ne doit pas se censurer moi-même, tant de choses dans la vie s'en charge déjà assez contre soi. On a peur d'avoir des séquelles de son passé; vite, plaie, sèche la chaire vive qui nous glace. 

En quête constante de palliatif pour guérir son mal, on doit être capable de s'adapter. On doit comprendre que ce nouvel état est là pour y rester, une nouvelle maison sur son dos. On a déjà dit qu'il est important d'être heureux si ce n'est que pour rester en santé. C'est une raison bien légère mais qui mérite d'être méditée et arrosée pour voir l'arc-en-ciel apparaître. 

Nous ne sommes pas des surhommes, que des hommes devenus d'une extrême sensibilité. Qui ont du mal à concilier passé, rupture, avenir et cela sans passer par un présent si lourd mais nécessaire. Il n'y a que le présent qui existe vraiment, l'avant n'est que souvenir et l'après que désir. Cette fragilité qui semble disparue parfois réapparaît soudainement comme si immuable. 

Nous sommes vulnérables à cet invisible en soi qui nous montre nos limites et notre force, l'épais brouillard. L'intelligence est puissante mais elle est sous la tutelle de nos faiblesses, nos maillons faibles. On doit s'auto défendre, se battre contre soi-même plus puissant que son autre moi, celui qu'on voit. Angoisse malsaine, elle ne nous quitte pas, elle fait partie désormais de soi, donnant couleur à nos agirs. 

Son monde imaginaire est-il notre survie ou ce qui nous garde dans un état ou on ne peux ainsi avancer ? Notre imaginaire se bâtit des peurs hors d'entendement pour rendre la réalité moins éprouvante. Des scénarios apocalyptiques se font et se défont pour rendre cette réalité plus salvatrice. Il faut que l'on prenne racine, s'il le faut, l'arroser de cette eau trouble en surface mais limpide et fraîche au fond. 

Réalité, donne-nous de l'oxygène, donne-nous de l'air pour se changer les idées par quelques blanches magies. On doit surmonter l'insurmontable, on doit trouver comment, le passe-partout, le filtre à trop-plein. On doit se concentrer sur un petit détail, n'importe quoi, un son, une poussière à peine visible, une roche inerte mais bien réelle. Et tout ceci pour s'aider à faire ce vide et nettoyer la place avant d'y réaménager cet inconnu qui nous attend après le prochain tournant. 

On doit tenir le coup, le temps que le temps passe, qu'il fasse son œuvre, qu'il banalise nos fausses perceptions. Il faut que l'on s'abandonne ou que cette mauvaise vision nous abandonne pour retourner à la terre pour mourir en paix. Tout doucement, nous qui nous croyions inébranlable, on doit voir une utilité à notre très grande sensibilité. Celle qui nous fait se plaindre mais aussi celle qui nous permettrait de comprendre maintenant mieux l'instant présent et les autres. 

Mais, on ne peut prévoir l'imprévisible, si ce n'est que par sa définition littéraire pure et dure. On doit au moins constater que l'évolution et des découvertes sont faites aussi d'une suite d'erreurs graves de parcours voire inacceptable hors contexte. L'anticipation est plus lourde que ce que nous vivrons et s'inquiéter de demain est inutile puisque après demain tout sera terminé. Nous n'avons pas de contrôle sur ce qui va se passer mais nous en avons un certain contrôle sur ce à quoi il nous servira car lendemain il y aura toujours. 

Aussi paradoxalement que cela puisse paraître, le printemps sera d'autant plus exaltant que l'hiver aura été difficile et glacial.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Poème : Le scientifique et le poète


Un scientifique se mit à penser
Ce que le coeur pouvait bien dire
Un poète bien mieux placé
Se posait la même question pour rire.

La raison est bien incompétente
Pour décrire les sentiments
Les sens disent ce qu'ils sentent
Et le coeur jamais ne ment.

Ce coeur, cet organe qui pompe
Du sang pendant toute la journée
Ne peut éprouver, si je ne me trompe
Une quelconque et tout juste une idée.

Alors qu'un vers même une prose
Peut émouvoir et faire pleurer
Tout dépend de ce qu'on appelle la chose
Ce mince et petit brin d'éternité.

Les mots sont des images immatérielles
Pour un corps fait d'atomes et de vide
Mais quand on voit une femme purement belle
On se fout bien de la moindre matérielle ride.

C'est la bataille non moins sans fin
Entre les matérialistes et les rêveurs
Qui des deux a raison et peut être certain
Que la matière vaut mieux qu'une âme soeur.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Mon interprétation du monde : Temps et espace (partie 12 de 17)


Temps et espace (partie 12 de 17)
L’espace contient un amas d’agrégats de matière ça et là provenant de diverses sources d’évolution ou plutôt de transformation et le temps est une notion humaine qui n’existe pas comme tel. Au mieux le temps n’est dû au fait qu’il y a une étape précédente et une étape suivante à tout état actuel qui n’est qu’un minuscule état intermédiaire. Il y a bien des instruments de mesure de l’espace et du temps sans quoi le temps ne nous semblerait pas exister.


(À suivre...)

Lien vers la partie 11 de 17 Lien

Mon interprétation du monde : L'ADN (partie 11 de 17)


L'ADN (partie 11 de 17)
Notre corps se développe par un plan ou modèle précis qui est inscrit dans notre ADN. Je pense que tout ce qui existe dans l’Univers en possède un. Je tiens encore à préciser que la forme de celui-ci ne peut avoir aucun rapport avec notre conception de l’ADN. Il faut bien un ADN, un plan quelconque sans cela notre corps (et à la limite tout ce qui se trouve dans l’Univers) se développerait de façon chaotique pour aboutir à une forme toujours différente alors  qu’actuellement sauf erreur à l’occasion nous avons tous 2 bras et 2 jambes et la plupart du temps… 1 tête fonctionnelle !


(À suivre...)

Lien vers par partie 10 de 17  Lien

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Celui qui excelle ne discute pas, il maîtrise sa science et se tait. » Lao-Tseu

Proverbe du jour
« Les généraux triomphent, les soldats tombent.» Proverbe japonais

2014/02/21

Ça s'appelle : la dépendance au jeu !


La forme du temps


Dans l'éventualité ou le temps existe (ce qui n'est pas prouvé ni prouvable), si on veut imager son existence, d'après-moi, il peut avoir les formes suivantes :
  1. Y a-t-il des failles dans le temps : le temps peut-il avancer puis s'arrêter puis repartir ? Par exemple, la mort serait-elle un point de jonction entre 2 temps différents qui se succèdent mais qui est toujours le même temps, par exemple la même vie ?
  2. Le temps va-t-il toujours vers l'avant : le temps n'a-t-il qu'un sens et que nous n'avons pas le choix de le suivre et qu'il avance sans arrêt ?
  3. Le temps peut-il reculer : le temps peut-il aller vers l'avant et ensuite revenir sur ses pas suite à certaines circonstances ? Ce qu'on croit être le passé et ensuite l'avenir peut-il être le futur et ensuite le passé, est-ce impossible ?
  4. Le temps fait-il des mouvements de va-et-vient de façon choatique : le temps est-il influencé par une force extérieure qui fait qu'il avance mais doit s'adapter à l'espace ou à un inconnu qui lui demande de revoir ces positions et ensuite se remettre en marche avant ?
  5. Le temps est-il cyclique : y a-t-il un cycle dans l'univers tel les cycles dans la nature des saisons ou les formes d'ondes, par exemple ?
  6. Le temps n'est-il toujours que le présent sans passé ni futur : si le temps n'existe pas, il n'y a ni passé ni futur, que du présent. Mais s'il existe, le temps serait-il une façon humaine de voir l'Univers qui a été inventée pour expliquer la raison d'être du mouvement (dans un mouvement, il y a toujours l'avant mouvement, le mouvement et l'après mouvement ) ?
  7. Le temps est-il un cycle perpétuel de recommencement : ce qui expliquerait que l'Univers n'a ni début ni fin ? C'est le mouvement perpétuel tant recherché ?

Phénomème paranormal...


Citation et Proverbe


Citation du jour
« Puisse mon mental être aussi beau que l'aurore. Puisse mon cœur être aussi paisible que le couchant. » Sri Chinmoy

Proverbe du jour
« Les difficultés ne sont pas faites pour abattre mais pour être abattues.» Proverbe inconnu

Mon interprétation du monde : La vie comme une graine (partie 10 de 17)


La vie comme une graine (partie 10 de 17)
Pour en revenir après notre mort, je pense que nous nous désintégrons dans la terre en petite partie mais comme la graine qui attend de germer au printemps (dans le fond c’est ce que nous sommes à l’origine, des graines provenant d’un ovule et de spermatozoïdes) nous demeurons en vie mais évidemment sans conscience car nous n’avons plus le support du corps pour nous rappeler de l’instant passé. Revenu à la terre, nous retournons dans la chaîne alimentaire (terre mangée par un verre de terre, mangé par un oiseau qui meurent dans la nature alimentant des herbes mangées par des animaux mangées à leur tour par des êtres humains; ou encore la terre devenant molécule et minéraux pour des légumes mangés par des êtres humains) pour potentiellement revenir dans le corps d’un être humain et en revenant en vie du moins dans la forme de vie que nous sommes habitués à concevoir. C’est pour cette raison qu’il est si important de conserver la chaîne alimentaire naturelle. Nous ne nous souvenons cependant jamais de notre vie antérieure car pour cela la mémoire serait requise et le support de la mémoire (le cerveau) ne suit pas les molécules de vie d’une vie à l’autre. Entre notre mort et notre prochaine forme de vie (humaine, animale, minérale, …) il n’y a aucune conscience comme nous la concevons humainement parlant. Il n’y a que du présent sans souvenance du passé et sans déduction sur un futur possible.


(À suivre...)

Lien vers la partie 9 de 17 Lien

Mon interprétation du monde : Les petites morts (partie 9 de 17)


Les petites morts (partie 9 de 17)
Nous avons tout en nous pour nous satisfaire. Nous ne devrions avoir que faire de ces multiples petites morts, ces deuils, ces séparations, ces attachements à tout ce qui nous est extérieur (biens, être humain, état d’être). Nous devons rechercher la vacuité (vide, absence de désir  et de tentations impropre à notre raison au niveau du mental seulement donc qui ne sont pas la réalité des choses) pour que nous nous retrouvions avec nous-mêmes. Les vraies sages sont en paix car ils ne regrettent ni les morts ni les vivants ni les choses qui de toutes façons ne nous ont jamais appartenu. Nous sommes le problème et nous sommes la solution ou plutôt nous sommes la situation et son dénouement. Personne d’autre ne peut prendre place dans notre corps ni dans notre esprit. Même si on n’arrive pas à se connaître vraiment, nous sommes malgré tout le seul à pouvoir juger de nos actes et notre philosophie de la vie. Nous naissons seul et nous mourrons seul.


(À suivre...)

Lien vers la partie 8 de 17 Lien

2014/02/20

Édito : Les dessous ésotériques (cachés) de la bonne nourriture

Il ne se passe point une semaine dans nos vies sans qu'une nouvelle nous provienne par :
  • un éminent scientifique des molécules du vin rouge bon pour le coeur
  • une nouvelle nutritionniste sortie directement des hautes études en amour avec les oméga-3
  • un chef cuisinier qui ne jure que par les aliments bios
  • un épicurien amateur qui s'empifre de viandes bien grasses aux nitrates et en vante le goût paradisiaque et y apporte une justification pour le moral
  • une émission à la télé avec un cuistot professionnel qui ne carbure qu'aux produits du terroir
  • des études provenant de nulle part qui prouvent sans nulle doute l'effet antioxidant de tel ou tel aliment, d'aliments anti-cancer et la semaine d'après à ne pas consommer au grand jamais ou avec une telle modération qu'il vaut mieux s'en abstenir
  • une nouvelle découverte d'un aliment naturel miracle qu'il faut absolument manger pour maigrir sans avoir à lever le petit doigt ni les pieds et qui permet de vivre en santé quasi éternellement (sous-entendu) ! Ouf...
Bon. Faisons le point. Je ne sais pas qui a raison et qui a tort. Je ne sais même pas si quelqu'un a raison dans le fond. Il y a tellement de lobbying dans la nourriture (comme dans tout le reste d’ailleurs) qu'on ne sait plus qui croire ni à quel saint se vouer. Lorsqu'une telle opinion est véhiculée par ces "spécialistes", il faut toujours se demander à qui cela profite pour juger de la crédibilité de l'énoncé. 

Lorsqu'on vante un produit en publicité, y aurait-il par hasard quelqu'un à quelque part, dans le monde, qui cultive justement ce produit en grande quantité et qui serait le payeur de cette propagande ? Lorsqu'on décide qu'un produit n'est pas aussi bon qu'on le croyait pour la santé, serait-ce l'avis provenant d'un individu payé par un compétiteur de cet aliment ? Pourquoi y a-t-il toujours une étude faite à quelque part sur cette terre par l'association des je-ne-sais-trop-quoi appuyée par un groupe d'individus très convaincants, testée sur des animaux dans des conditions douteuses un nombre de fois permettant de douter du résultat pour tous ?

Que ce soit un individu, un organisme ou un gouvernement qui fait la propagande des avantages ou de la dangerosité d'un aliment, je ne sais pas pourquoi mais j'ai de plus en plus un petit doute sur ce que je dois faire. Depuis toujours et encore plus aujourd'hui (je n'ose imaginer pour le futur), c'est l'économie qui mène le monde. Derrière toutes décisions, il y a toujours un argument économique placardé sur un grand mur ou dissimulé sous une pierre prête à nous faire trébucher. 

Je n'ai pas la prétention de déterminer ce qui est bon pour moi ou non et encore moins pour vous, preuve à l'appui, mais j'ai tendance à faire confiance à la sagesse antique qui dit qu'il faut de la modération en tout incluant dans la modération parce que nous ne sommes jamais certains de quelque chose et parce que les conclusions sont toujours sur une population forcément limitée de cas d'une durée plus ou moins suffisante pour conclure. 

On fait souvent (trop souvent à mon goût) des liens entre des choses qui n'ont de rapport que dans la situation dont on veut prouver, justement, mettre en évidence. Il est vrai qu'il n'y a pas de hasard pur dans la vie par contre, il y a des choses qui se passent sans qu'il n'y ait de lien entre elles. Par exemple : y a-t-il un lien entre le fait qu'un oiseau vient de se poser sur le rebord de ma fenêtre et le fait que je mange du poisson ce midi ? Oui, on pourrait dire que l'odeur du poisson a été influencé par le fumet du poisson que j'ai mis à dégeler à l'extérieur de réfrigérateur... On ne sait jamais ! D'accord, disons plutôt entre le fait que le téléphone sonne en ce moment précis et que le ciel soit gris ? Oui, vous allez me dire que quelqu'un m'appelle peut-être un moment d'ennui pour me parler de la température grisâtre à l'extérieur... d'accord, d'accord. Disons entre le fait que j'ai la peau blanche et que le pommier donne des pommes ? Ah, là c'est plus difficile, n'est-ce pas ? De toute façon vous comprenez le principe entre le hasard apparent et le vrai hasard entre des éléments non reliés.

Revenons à la santé si vous le voulez bien. Oui, il y a la sagesse antique qui prévaut en faveur de la modération mais pourquoi donc cela aurait-il un sens ? Et bien c'est Descartes qui en fait la démonstration dans son discours sur la méthode. Entre 2 points séparés, l'endroit le plus proche des 2 est le point milieu. Comme nous ne savons pas avec certitude si ce que nous mangeons est excellent pour la santé ou nocif, il serait préférable, pour se sécuriser, de manger ni de l'un ni de l'autre en trop grande quantité. On peut manger de tout sans trop exagérer entre les deux extrémités au cas ou ce que l'on pense qui soit bon, soit mauvais et que l'on en aurait beaucoup manger ou manger uniquement. 

Ne sachant pas ce qui est le meilleur, il vaut mieux manger de tout avec modération incluant les extrémités. Cela ne nous garantie pas de se nourrir exclusivement du meilleur mais par contre cela nous garantie que nous ne nous nourrissons pas exclusivement d'un aliment que l'on croyait bon et qui ne l'est peut-être pas... mais vraiment pas.

Pourquoi devrions-nous revenir à la sagesse de la Grèce antique ?


Peu de nous sommes conscients, je veux dire suffisamment et consciemment conscient, que notre façon de réfléchir et d'agir n'a pas changé ou très peu depuis l'ère de la Grèce antique. Nous avons toujours l'impression que nous créons à chaque seconde le monde et en plus à partir de presque rien. Notre comportement est-il imprégné d'une pensée à la base transcendante (venant du hors de soi et d'un déjà imaginé) ou immanente (venant uniquement de notre moi intérieur originale et sortant directement de notre intellect) ? Depuis quand pouvons-nous nous proclamer des petits dieux en puissance et en acte même ? Ne serions-nous pas plutôt des copies d'idées préconçues avec une variante de la taille d'un microbe lorsque décortiquées à son niveau atomique et insécable ? Notre instinct serait-il plus profond et mystique qu'on l'imagine dans le réel ou au contraire plus grand et élevé que toutes ces parties dans un nouvel état ?

Les grands de la Grèce antique puisaient tout leur savoir et toute leur imagination d'abord en observant le comportement d’être et ensuite en observant la nature au sens matériel pratique et au sens éducationnel du terme. Si on étudie depuis leurs intuitions et jusqu'à leurs constats, on voit comment ils ont extrait l'essentiel de la chose qu'en observant l'Univers infini et lointain et l'Univers que l'on peut circonscrire à portée de main et qui appartient à chacun de nous en propre comme personnalité intrinsèque et apparemment unique.

La perfection n'est pas de ce monde mais la recherche constante de son atteinte peut l'être, toute proportion gardée. Les Grecs étaient des humains avant toute chose donc en proie à s'écouter réfléchir plus souvent que les circonstances le demandaient à cause de leur grand contrôle de la rhétorique. Ils n'ont pas fait d'erreurs de jugement comme tel. Ils n'ont fait que subir le poids gravitationnel de leur croyance influencée par les incompréhensions et leur tradition de la conception des dieux.

Je pense que nous devrions revoir nos orientations sociétaires. Non repartir de zéro mais repartir des fondations qu'ils ont établi et qui sont encore en force aujourd'hui de façon subtiles peut-être mais bien réelles. Il ne s'agit pas de détruire nos institutions et les moeurs qui habitent nos maisons mais de les remettre en perspective par rapport aux valeurs de base. Sachant que les empires depuis le début des temps naissent et meurent peu importe leurs qualités structurelles, il serait possible, je pense, non d'éviter le destin de ce qui s'effrite par le désintérêt normal mais au moins d'amortir les frontières entre les anciennes et les nouvelles visées. On peut amortir les passages en s'arrêtant. Au contraire du dicton qui dit que l'on n'arrête pas le progrès, je pense qu'il faut stopper le progrès au moins momentanément si on s'aperçoit que la balance des avantages et des inconvénients penchent du coté inconvénients d'une façon inquiétante, croissante et permanente. Il faut aussi stopper le progrès s’il nous dépasse et surpasse nos appétits. Cela vaut pour les sociétés et aussi pour chacun de nous. 

Parfois l'âge de la vie, nous aide à s'arrêter par l'âge tout court, par la maladie ou par des malheurs occasionnels de la vie. De façon naturelle, nous nous ramenons aux anciennes philosophies beaucoup celles qui nous ont précédé et surtout celle qui ont prouvé leur applicabilité au moins théorique. L'étude de la philosophie ancienne et leur adaptation à notre vie moderne au niveau science mais élémentaire au niveau humain, deviendra donc une façon de bien occuper nos pensées, de bien justifier nos agirs et de correctement réaliser notre destinée que l'on se forge en répondant à nos besoins naturels. La société n’est là que pour nous servir de banques alimentaires, nous devons nous-mêmes nous faire notre propre repas si on veut assouvir notre soif de connaître et de se réaliser.