2014/01/26

Citation et Proverbe


Citation du jour
« L’erreur d’un jour devient une faute si l’on y retombe.  » Publilius Syrusi

Proverbe du jour
« Tout début est difficile mais sans début, pas de fin. » Proverbe allemand

Pour changer le monde


Karl Marx disait : Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe, c'est de le transformer. Mais en fin de compte, il importe encore plus que de le transformer car c'est un peu une utopie que d'affirmer qu'on pourra changer quelque chose à la politique avec des politiciens. Ou il y a de l'homme il y a de l'hommerie et l'histoire est là pour le prouver. Par contre ce qui importe le plus serait plutôt de changer notre façon de voir le monde, c-à-d. , la façon de voir notre monde intérieur, celui à l'intérieur de nous. Ça, chacun de nous avons le contrôle et avec le temps c'est très possible même souhaitable d’y opérer non une altération mais un changement évolutif.

Pris dans la société avec les sacro-saintes valeurs de consommation et de surconsommation, la société se chosifie. Par contre, nous sommes tous progressivement récepteur à une spiritualité plus grande, intérieure et personnelle croissant avec l'âge, l'expérience (surtout les mauvaises, au moins elles ont ça de bon !) et la peur de la mort ou plutôt de la maladie, de la douleur et du passage inéluctable à la mort tout en restant conscient.

Attention, la pensée crée notre monde !


Sans les mots, les symboles, le langage, la pensée n'existerait pas. Hors de leur représentation, les choses n'existent pas. Hors de leur signification ou plutôt celle que l’on y attribue, les choses n'existent pas. Pour l’univers, à quoi peut bien servir un beau pot à fleur aussi beau et fonctionnel soit-il ?

L'important n'est pas tant de sûrement connaître (découverte) qui nous sommes mais qui nous voulons être (création). On ne se découvre pas, on se crée à tous les jours et c'est ce qu’il faut peut-être comprendre. On se crée et c’est notre pensée qui s’occupe de cette création de nous-mêmes et de ce qui nous entoure.

Notre pensée crée le monde conjointement avec nos sens pour y rattacher un semblant de sens, suffisamment pour que le corps garde son équilibre « mental ». Il ne faut pas voir la une forme ou une autre d’intelligence. Notre pensée à tout ce qu’il faut pour créer une forme, créer une représentation qui n’en n’est pas moins « réelle » puisque nous en percevons l’existence même si elle serait dans le fond « irréel ». Pour agir, il faut d’abord penser même si cette pensée est inconsciente, machinale ou sans but perceptible. Lever le petit doigt est d’abord une intention initiale voulue avant d’être une action complétée. Il y a ici aussi le concept très important de volonté. C’est elle qui est la source originelle de toutes nos pensées et actions subséquentes.

Il faut différencier ces 2 formes ou sources de pensées : 
  1. la pensée individuelle, acquise, apprise par l’expérience, objective, intuitive presque pure
  2. la pensée collective, innée, imposée par assimilation, subjective, rationnelle toute froide.
Je vous laisse sur cette pensée...profonde