2014/02/18

Prose : Un mot, une image, une vérité


Si on me demande à brûle pour point, je serais porté à dire
Quels sont les plus beaux mots qui brûle mes lèvres
Je répondrai que ceux qui élèvent l'âme
Méritent certes une attention particulière, au moins un détour.

Des images plein la tête qui se superposent, comme ça
Pour museler le précédent mot et présenter le suivant
En toute circonstance et même dans le silence
Ils omettent de dire qu'une pause est vitale pour donner vie.

Du poids de l'encrier à la légèreté de la plume qui s'y trempe
Des idées qui se parlent et se battent à corps et à sang
Dans un bruit infernal, non de bulles éclatées de champagne
Panser par ma main droite, posée qui calme et du revers qui juge.

Dans un flagrant délit d'expression des maux de l'âme
Les consonnes plus dures sont comme les légumes croquants
Les voyelles plus douces telles des couleurs de fruits juteux
Une salade de verdures ou de fruits qui perdurent l'instant précieux.

Accents du pays ou accents étrangers, beaux de tous les cotés
Toutes ces sentences sont grands-parents de nos désirs cachés
Et enfants de nos actions futures soutenues par une subite volonté
Avec entre ces deux lettrages de la minceur d'un fil d'argent.

Ces tournures de phrases Voltairiennes ou ces passions à la Hugo
Décrivent mieux que tout étude et servent mieux que les outils
À accoucher de nos pensées nos états extrêmes d'âme du moment
Quoique leur signification traverse trop souvent à contre-sens.

Mieux que quiconque, ils accompagnent, telle une maîtresse, notre solitude
N'étant jamais dubitatifs de nos intentions intérieures et obscures
Étant toujours disponibles quand nécessaire et absents lorsque non
Prenant une forme difforme et une voix d'une dissonance harmonie.

De la blondeur des grands blés d'or qui se baladent de droite et de gauche
Ils nourrissent nos moments comme le fait le bon pain de blé craquant sous la dent
Avec en eux, un levain magique qu'on appelle les intuitions divines
Provenant de nos entrailles les plus sombres mais les plus éclairées.

Ces amas de syllabes forment les empereurs et impératrices de nos songes
Alambiqués plus qu'il n'en faut pour que coule de source nos croyances
Quelque peu ampoulés mais jamais pour aller au de-là de nos sentiments
Respectant nos envies et nos humeurs les jours ou tout se bouscule.

Même si par les apocryphes, on relie parfois difficilement l'auteur à ces mots
Il n'en demeure pas moins que l'idée est là et qu'elle vaut la peine d'être
Il faut en donner son assentiment de peu que la provenance justifie ses rites
Dissimulé par la foudre de la colère ou le ressentiment sans un mot pour dire.

Nul doute que le persifleur y trouve son compte malgré la turpitude de ces propos
Autant que l'orateur utilise la rhétorique pour passer ces grandes vérités
Des mots, on en tire les mémoires de nos ancêtres et les fondations de notre histoire qui y naitra
En autant que le temps passe ou plutôt que le temps ne dépasse pas notre être.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Citation et Proverbe


Citation du jour
« L'espérance est un emprunt fait au bonheur  » Joseph Joubert

Proverbe du jour
« L’erreur n’annule pas la valeur de l’effort accompli.» Proverbe africain

Mon interprétation du monde : La vie dans l'Univers (partie 4 de 17)



La vie dans l'Univers (partie 4 de 17)

L’ensemble de notre univers est composée de diverses matières (atome, onde, énergie, …) sous toutes sortes de formes et sous toutes sortes d’agrégation. Ce qui fait que tout existe et continue toujours d’exister peu importe la forme est que toute chose contient une logique, un raisonnement. C’est ce qu’on appelle la Vie au sens large du terme. C’est cette Vie qui fait que l’Univers existe et continue d’exister et d’évoluer peu importe la forme qu’elle prend. Tout élément est vivant, il n’y a aucune matière qui est morte. 

Ce que nous appelons une matière morte (par exemple une roche) n’est qu’un agrégat de matière qui possède la vie, une logique car sans cela elle se désintégrerait. La différence entre l’homme et une roche c’est que nous avons une conscience d’être. Mais, et je le je répète encore comme expliqué précédemment, une roche et notre corps peuvent vivre sans conscience. 

(À suivre...)

Lien vers la partie 3 de 17 Lien

Mon interprétation du monde : Corps et conscience (partie 3 de 17)


Corps et conscience (partie 3 de 17)
Peu importe comment nous l’appelons (âme, conscience, esprit, moi intérieur… je choisis le terme conscience pour ma part) même ceci se décompose car notre conscience n’est pas de l’éther impalpable comme on se plait à le décrier sur tous les toits par plusieurs ésotéristes depuis la nuit des temps immémoriaux. Elle est une matière physique réelle. Notre corps est donc composé de matière et d’une conscience (vie) qui sont distinctes et reliés par des composantes messagères. Notre conscience et notre corps sont 2 entités distinctes mais reliés car si ce n’était pas le cas nous n’aurions pas conscience d’une douleur physique. De même, le stress moral d’une situation ne causerait pas, par exemple, des ulcères d’estomac ou des mots de tête. Donc, si notre esprit peut agir sur notre corps qui est une matière, il y va que notre esprit peut agir sur la matière. Étant donc 2 entités distinctes, ils ont un impact l’un sur l’autre. Mais par quel moyen le corps peut agir sur la conscience et l’inverse ? L’esprit pouvant agir sur notre corps ne pourrait-il pas agir sur la matière extérieure, agir sur la forme du moins ? Difficile à expliquer que ceci ou pour le moins mystérieux … Ce que l’on peut dire est que si la conscience n’avait pas des attributs physiques, elle ne pourrait pas avoir d’impact sur le physique. Mais en supposant que l’esprit soit aussi forcément de la matière alors comment la matière peut créer la pensée et quel est son support pour se créer et se véhiculer en ne se perdant pas en chemin et en restant logique jusqu’à sa complétude ? Quelle est la source, le point d’origine de notre volonté ? Comment réussit-on à imaginer même si ce n’est que pour le plaisir des situations ou des choses tout simplement impossible à réaliser dans la réalité concrète qui nous entoure ?


Le corps n’a pas besoin de notre conscience pour vivre, la preuve en est par exemple lorsque nous dormons, toutes nos capacités vitales continuent de fonctionner sans que nous en ayons conscience et sans que nous soyons obliger de les actionner volontairement une à une. Il en est de même de toutes les choses que nous faisons mécaniquement comme marcher et tout se qui se fait par instinct comme celui de survie qui nous donne des forces herculéennes lorsque nécessaire pour se détacher ou se protéger dans certaines situations. Nous respirons et nous n’en sommes jamais conscient. Le corps n’a pas besoin de notre conscience et d’une certaine façon l’inverse est aussi vraie. C’est pour cette raison que la mort de notre corps physique n’entraîne pas la mort de notre conscience. Je vais nuancer cette dernière affirmation qui ne représente pas tout à fait ce que je veux dire ou du moins je ne voudrais pas que ceci porte à une mauvaise interprétation.

(À suivre...)

Lien vers la partie partie 2 de 17 Lien