2014/02/15

Prose : Méditation sur l'éveil intérieur


Oh ! Si tu savais à quel point je suis éveillé de toi
Sur le parvi d'un nouveau départ
À l'aube d'une nuit d'été romantique
En rêve sous un ciel dans la nuit
À la lueur d'une pleine lune et de ses rayons d'amour.

Je ressens la douce couleur d'automne du temps
Souvenir d'une promenade sous le pont des soupirs
Un matin de printemps de soleil prometteur
Tu es plus que le vent et plus que les sables chauds du désert 
Au contraire du jeu des gouttes d'eau qui caresseraient mon corps.

Au couleur des jeux de ballons qui s'envolent
Se prolonge mes racines de désir
Par la force d'une nuit d'orage qui éclate
Sur le bord d'un ressenti de trésor de joie 
En harmony Zen avec mon intérieur.

Que de grâce dans ton mouvement naturel
À la lumière d'un aurore impossible
En moi nait le désir d'être spirituel
En transparence par la voie de mon coeur
À ta vue... quelle ambiance douce et champêtre.

Tu es le symbole de la vie pour éveiller mon intuition divine 
Tu es la puissance des sons de la mer et des vagues 
Expression de passion et calme rarement dissociés
Oh ! Vibrations de toute beauté qui m'apportent la paix et l'harmonie dans mon cœur
Personnification d'inspiration mystique pour matérialiser le bonheur et la béatitude en moi.

Tu soulages mes souffrances physiques et psychologiques 
Tout ceci, grâce à ton extraordinaire champ de force vibratoire
Toi, voix pures et divines qui s'élèvent jusqu'aux plans les plus élevés de mon aventure humaine 
M'apportant sérénité et plénitude en abondance
Au confin d'un univers délicat, mystique et blanc de pureté.

Merci, éloge de la lenteur et de la simplicité qui en appelle aussi au vortex de ma mémoire
À l'essence de mon être, bijou de pensée qui absorbe mes sens
À ta vue, je contemple les compositions pleines de douceur et de tendresse
Des sonorités asiatiques pour se ressourcer et restaurer ma paix intérieure     
Et pour renforcer ma vitalité et sentiment de bien-être sur mes corps subtils en oublis.

Tu m'entraines dans un parcours serein et mystique
Explorant des ambiances apaisantes, intimes et contemplatives malgré moi
Ouvrant les portes des mystères de la Vie et de la nature de mon esprit 
Un véritable oasis de bien-être, aux couleurs cristallines et féeriques étincelantes
Me ramenant vers une innocence perdue et tendrement consolante.

Ton atmosphère m'inspire en l'univers pour goûter les moments consacrés au voyage intérieur
Pour recentrer mon attention et cueillir les instants de l'esprit du " ici et maintenant "
Tu es une fresque dédiée à la paix universelle en moi et à la beauté de la nature
Un voyage féerique où le cristallin me transporte dans le centre de mon âme
Oh ! Si tu savais à quel point je suis éveillé de toi.

Prose : Humilité devant l'inconnu


Que de moments uniques dans une vie sont perdus. Oh combien d'essentiels sont remisés au tiroir de nos pensées. C'est Voltaire qui disait que les souvenirs sont des espoirs inversés. Tant de vérités qui relient le futur au passé de ce monde en quête de l'actuel.

Seul ce moment présent, ce cher moment présent devrait nous préoccuper. En lieu et place, nous en oublions la simplicité pour l'encombrer du venin de la mémoire. De tout cet univers d'atomes qui nous entoure et qui nous constitue. Nous prenons pour acquis sa constance réconfortante tel un feu de bois un hiver froid.

Tant d'évidence ou nous cherchons la complexité par acquis de conscience d'être. Vie, mélange d'être en devenir en fines couches et d'avoirs accumulés plus minces encore. Dans nos têtes, tellement d'idées qui se battent entre elles, nulles besoin de nous. Notre corps et notre âme, peuvent-ils vivre l'un sans l'autre ou que l'un dans l'autre ?

D'ou nous vient cette énergie qui met en mouvement nos passions effrenées ? Puissance éternelle qui éclaire l'ombre sans lumière et donne vie à la pierre. Il faut espérer un jour pouvoir reconnaitre la ficelle qui relie le paquet. Cette force qui a créé la logique et le hasard apparent quand on ne comprends pas.

Poème : Si les fleurs pouvaient parler...


La nature est ainsi curieusement faite
Que les fleurs doivent faire silence sans fête
Ce n'est pas qu'elles soient un peu bêtes
Car couleurs, odeurs, formes, rien de les arrêtent.

J'imagine que si elles se retrouvaient dans un jardin
Elles se diraient des choses bien nobles d'un goût fin
Elles auraient de quoi être jalouses pour rien
Car elles sont toutes belles et sentent bon tel pour le vin, les tanins.

Il y a la Rose qui parlent d'amour toujours tellement passionnée
Et la Lavande qui jette ses odeurs juste bien sucrées
Haut et droit se cambre le Tournesol fixant le soleil toute la journée
Et le Coquelicot bien tranquille qui se repose à l'ombre, couché.

Ça et là le Pissenlit qui heureusement fait du bon vin
N'ayant bien entendu que le Chiendent comme copain
La Mauvaise herbe qui pousse pour tout et pour rien
Parmi le Chardon qui pique ceux qui s'aventurent non loin.

Le Chrysanthème jette à tous vents les "Je vous aime"
Le Caméléa réponds "Pour toujours" comme emblème
La petite Jonquille par sympathie reste blème
Et la Marguerite répète : elle m'aime, elle me m'aime pas, elle m'aime.

Si les fleurs pouvaient parler que diraient-elles
Elles parleraient peut-être à notre place en dentelle
Elles sauraient bien mieux dire les choses comme tel
Parler par l'odeur, émouvoir par la couleur simplement en étant belles.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Pensée...