2014/04/15

Les apparences sont très souvent trompeuses : à lire absolument !


Deux anges (un jeune et un vieil anges) voyageurs s’arrêtèrent pour passer la nuit chez une famille riche. La famille a été dure et refusa aux visiteurs de coucher dans la chambre d’amis. Les anges se virent plutôt offrir un petit espace dans leur sous-sol humide. Comme ils préparaient leur lit sur le plancher de béton, l’ange le plus agé vit un trou dans le mur et le répara.

La nuit suivante, les anges demeurèrent chez un couple de fermiers très pauvres mais très hospitaliers. Après avoir partagé le peu de nourriture qu’il leur restait, le couple permis aux anges de coucher dans leur lit de façon à ce qu’ils puissent avoir une nuit reposante. Au lever du soleil le lendemain, les anges trouvèrent le fermier et son épouse en larmes. Leur seule vache dont le lait était leur unique revenu, était morte dans le champ. 

Le jeune ange était furieux et demanda au vieil ange pourquoi il avait permis ça ? Le premier homme avait tout et tu l’as aidé. La deuxième famille avait peu et était prête à tout partager et tu as laissé mourir leur vache. 

Le vieil ange lui répondit. Quand nous sommes demeurés au sous-sol du château, j’ai remarqué qu’il y avait de l’or caché dans le trou du mur. Puisque le propriétaire était si gourmand et ne voulait pas partager sa bonne fortune, j’ai scellé le mur de façon à ce qu’il ne le trouve pas. Puis hier soir, alors que nous dormions dans le lit du fermier, l’ange de la mort est venu pour chercher sa femme. Je lui ai plutôt donné la vache. 

Vous voyez, les apparences sont souvent trompeuses. Combien de fois dans notre vie avons-nous vécu une situation où tout était tellement évident et que la réalité s'est révélée toute autre ?

Comme aujourd'hui, le Titanic


Il y a exactement 102 ans comme aujourd'hui (dans la nuit du 14 au 15 avril 1912) que le Titanic coulait.

Je ne veux pas faire de blague de mauvais goût sur le sujet mais ceux qui diront que vous êtes amateur dans ce que vous faites, répondez-leur que le Titanic a été fait par des professionnels... et il a coulé quand même !

Cournot : Le hasard fait-il bien les choses?

"Il est bien vrai que, dans le langage familier, on emploie de préférence l'expression de hasard lorsqu'il s'agit de combinaisons rares et surprenantes. 

Si l'on a extrait quatre fois de suite une boule noire de l'urne qui renferme autant de boules blanches que de noires, on dira que cette combinaison est l'effet d'un grand hasard ; ce qu'on ne dirait peut-être pas si l'on avait amené d'abord deux boules blanches et ensuite deux boules noires, et à plus forte raison si les blanches et les noires s'étaient succédé avec moins de régularité, quoique, dans toutes ces hypothèses, il y ait une parfaite indépendance entre les causes qui ont affecté chaque boule de telle couleur et celles qui ont dirigé à chaque coup les mains de l'opérateur. 

On remarquera le hasard qui a fait périr les deux frères le même jour, et l'on ne remarquera pas, ou l'on remarquera moins celui qui les a fait mourir à un mois, à trois mois, à six mois d'intervalle, quoiqu'il n'y ait toujours aucune solidarité entre les causes qui ont amené tel jour la mort de l'aîné, et celles qui ont amené tel autre jour la mort du cadet, ni entre ces causes et leur qualité de frères.

Dans le tirage aveugle d'une suite de caractères entassés sans ordre [...], on ne fera pas attention aux assemblages de lettres qui ne représentent pas des sons articulables, ou des mots employés dans une langue connue, quoiqu'il y ait toujours absence de liaison entre les causes qui dirigent successivement les doigts de l'opérateur sur tel ou tel morceau de métal et celles qui ont imprimé tels ou tels caractères sur les morceaux extraits ou attaché telle valeur représentative aux sens figurés par ces caractères. 

Mais cette nuance d'expression, attachée au mot de hasard dans la conversation familière et dans le langage du monde, nuance vague et mal définie, doit être écartée lorsqu'on parle un langage plus philosophique et plus sévère. Il faut, pour bien s'entendre, s'attacher exclusivement à ce qu'il y a de fondamental et de catégorique dans la notion du hasard, savoir, à l'idée de l'indépendance ou de la non-solidarité entre diverses séries de causes."

Référence : Antoine Augustin Cournot, Essai sur les fondements de nos Connaissances
et sur les caractères de la Critique Philosophique

Bientôt Pâques...


Le talon d'Achille


Penser mais en silence


Citation et Proverbe


Citation du jour
« La philosophie triomphe aisément des maux passés et des maux à venir, mais les maux présents triomphent d'elle. » La Rochefoucauld

Proverbe du jour
« Personne n'a jamais tout à fait tord. Même une horloge arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour.  » Proverbe chinois

Humour : C'est bien vrai...