2014/06/03

La religion : Pour ou Contre ?


Pour être certain que nous parlons bien de la même chose, il faut savoir que, par définition, la religion est l'ensemble des croyances et des pratiques culturelles qui fondent les rapports entre les hommes et le sacré. Difficile d'être contre la vertu. Jusque là, tout va bien... c'est après que ça peut se gâter... mais on peut éviter le mur qui fonce sur nous à toute allure !

À la base, je dois dire que je suis Contre ce que la religion est devenue et Pour ce qu'elle devrait être en ne conservant que les aspects nobles. 

Ce qu'elle est devenue ? Une hiérarchie allant du Pape dans son palais rempli d'ornements en or jusqu'au pauvre croyant à genou pour prier et tenu de mettre quelques argents dans le panier de la quête le dimanche à la grand messe.

Ce qu'elle est devenue ? Un moyen de garder les gens dans l'ignorance en leur inculquant des valeurs qui leur permet d'être constamment dans un sentiment de culpabilité de telle sorte qu'ils sont prêts à accepter de ces "supérieurs" des comportements qui parfois hors contexte sont plus que douteux sans parler de la pédophilie des prêtes et du secret qui l'entoure.

Ce qu'elle est devenue ? Un ensemble de sectes car toutes les religions sont des sectes. La preuve, une secte est d'abord un ensemble d'individus partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc., soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une Église et qui ont créé leur propre doctrine. Une secte peut aussi désigner une branche d'une religion, une école particulière. En ce sens, ce mot n'a rien de péjoratif. Toute religion au départ se différenciait de sa précédente dont elle est ou a été à un moment donné dans son existence une secte par définition. À la base toute appartenance à un groupe crée forcément un point de jonction avec les autres. Donc, les religions sont ségrégationnistes.

Ce qu'elle devrait être ? Un mouvement qui nous apprend à respecter la nature en générale qui nous est supérieure puisque nous en dépendons. Cette nature n'est-elle pas la preuve d'un génie créateur sous une forme inconnue et incompréhensible pour nous, actuellement du moins ?

Ce qu'elle devrait être ? Une raison (et non un ressenti) ou une morale nous enseignant de se comporter correctement envers ce qui nous est extérieur de façon générale et ce qui nous est intérieur en particulier par un respect au sens strict du terme.

Ce qu'elle devrait être ? Une façon de "matérialiser" nos croyances en quelque chose de supérieur dont on ne peut prouver l'existence et qui répond à notre besoin incessant de comprendre le pourquoi des choses.

C'est le droit de chacun d'être Pour ou Contre surtout au sujet de quelque chose qu'on ne peut prouver hors de tout doute. C'est le devoir de chacun de respecter ce droit.

Comment distinguer le vrai du faux ? Euh...


Le rêve







Et finalement...



Citation et Proverbe


Citation du jour
« On vit en travaillant... On ne s'enrichit qu'en faisant travailler. » Octave Mirbeau
Proverbe du jour
«Les cornichons ne sont pas tous dans les pots.  » Proverbe canadien

La société moderne : la malheureuse...


Selon les anciennes philosophies grecques, la base de la civilisation a toujours été et sera toujours, les valeurs fondamentales : le vrai (la science), le beau (l'art) et le bon (anciennement la religion et maintenant plus une certaine forme de morale). Sans ces valeurs, une société s'effrite lentement ou rapidement selon à quel point ces valeurs sont perdues ou ont palies.

Selon Carrell Axis, en ce qui concerne les arts :

"... si l’activité esthétique reste virtuelle chez la plupart des individus, c’est parce que la civilisation industrielle nous a entourés de spectacles laids, grossiers, et vulgaires. Nous avons été transformés en machines. L’ouvrier passe sa vie à répéter des milliers de fois chaque jour le même geste. D’un objet donné, il ne fabrique qu’une seule pièce. Il ne fait jamais l’objet entier. Il ne peut pas se servir de son intelligence. Il est le cheval aveugle qui tournait toute la journée autour d'un manège pour tirer l’eau du puits. 

L’industrialisme empêche l’usage des activités de la conscience qui sont capables de donner chaque jour à l’homme un peu de joie. Le sacrifice par la civilisation moderne de l’esprit à la matière à été une erreur. Une erreur d’autant plus dangereuse qu’elle ne provoque aucun sentiment de révolte, qu’elle est acceptée aussi facilement par tous que la vie malsaine des grandes villes, et l’emprisonnement dans les usines. 

Cependant, les hommes qui éprouvent un plaisir esthétique même rudimentaire dans leur travail, sont plus heureux que ceux qui produisent uniquement afin de pouvoir consommer. Il est certain que l’industrie, dans sa forme actuelle, a enlevé à l’ouvrier toute originalité et toute joie. La stupidité et la tristesse de la civilisation présente sont dues, au moins en partie, à la suppression des formes élémentaires de la jouissance esthétique dans la vie quotidienne...".

Référence : Carrel Axis, dans "l'homme cet inconnu"