2014/02/17

La réalité : une incertitude certaine


Parfois, il m'arrive de penser pour penser, de mettre en doute les évidences, de douter des preuves. Ce n'est pas pour rien qu'il faut douter et surtout douter de l'évidence. Voici mon raisonnement :
  1. Nos sens peuvent être trompés à l'occasion sans qu'on s'en aperçoive ou même lorsqu'on le sait (exemple suite à une illusion d'optique).
  2. Donc, si nos sens peuvent être trompés, on ne peut pas être toujours certain sans l'ombre d'un doute de ce que nos sens nous montrent.
  3. Puisqu'on ne peut pas être toujours certain de nos sens, on peut percevoir comme vrai et réel des choses fausses et irréelles en tout ou en partie.
  4. Si on ne peut toujours percevoir comme vrai les choses qui sont vraies, on peut parfois mal interpréter la réalité que l'on perçoit et interprète.
  5. S'il est possible de mal interpréter la réalité surtout sans s'en rendre compte, on ne peut accepter toute preuve comme une preuve toujours irréfutable de son existence.
  6. Si on ne peut accepter toute preuve d’existence comme irréfutable, on ne peut pas toujours accepter une preuve comme preuve de quelque chose dans le sens scientifique du terme.
Donc, si on m'apporte la preuve, par exemple, de l'existence de Dieu, qu'il existe une vie après la mort, que nous avons une âme, etc... on ne pourra pas conclure avec certitude de sa vérité, c-à-d., de la correspondance entre la réalité de la chose et notre perception exacte de celle-ci.

En conclusion, si une preuve réelle n'est pas la preuve certaine qu'une chose existe, comment être certain d'être certain ou comment être certain que la réalité perçue est vraiment sa réelle existence ?

Réponse ? On ne peut jamais être certain de la réalité et c’est pourtant la seule chose qui nous est accessible. Et malgré tout, on vit avec cette affirmation tous les jours jusqu’à notre mort sans trop se poser de questions existentielles. Incroyable !

Prose : D'une aile de papillon


D'une chrysalide au sort incertain
D'un cocon rempli d'un avenir potentiel
Un papillon poupon naîtra tout chaud.

D'une nourriture à même sa tige
Viendra au monde un volatile multicolore
Créant la lumière dans l'ombre de nos yeux.

Le murmure de la vie se développe
Alors que l'on se croit intelligent de surcroît
Comparer à cette simplicité, nous sommes des pierres.

Art rupestre qu'est cette vie pris sur le vif
Nature limpide et authentique, pureté sans vantardise
Silence vivant dans un univers d'évidences inexpliquées.

Que sommes-nous face à cette méthode autodidacte
D'une logique implacable digne d'un Dieu incarné
Une énergie intègre qui invente l'unique.

Non, soyons à genou devant une aile de papillon
Parfaite en étant éphémère et passant inaperçue
Au contraire de notre snobisme, commun et élémentaire.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Poème : Les premières douceurs

Nouvel amour et nouveau printemps
Quelle belle valse des sentiments.

Sons des oiseaux qui virevolent enfin
Sous le regard des couples humains.

La nature reprend et donne la vie, ton vigoureux
Sous des soleils d'ors et des cieux bleus.

L'air frais mais tranquille vogue entre les branches
Entre les jours chauds et nuits froides qui tranchent.

Que d'espoirs sur les saisons qui arrivent
Évidence des vagues déglaçées qui franchissent les rives.

Vents doux et bestioles qui reprennent souffle, affables
Par les lois de la nature fortes et immuables.

Puissance au de-là des marées et des nuages
Pour préparer la terre à un nouvel arrivage.

Que faut-il de plus à la journée qui se prépare et prend vie 
Que, malgré tout, vivre le jour qui suit même si vite ne s'enfuit.

Auteur : Jean Tremblay (moi-même)

Et Dieu créa la femme...


Citation et Proverbe


Citation du jour
« Une vie de bonheur, n’est-ce pas la chose que tout le monde veut et que personne au monde ne refuse ? Mais où l’a-t-on connue pour la vouloir tant ? Où l’a-t-on vue pour en être si épris ?  » Saint Augustin

Proverbe du jour
« Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire : Dieu la voit.» Proverbe arabe

Mon interprétation du monde : Notre corps après la mort (partie 2 de 17)


Notre corps après la mort (partie 2 de 17)
Je crois qu’après la mort de chaque être vivant, notre corps se décompose mais nos diverses composantes physiques (que je vais appeler matière sans que cela représente vraiment une entité telle que nous la concevons mais plutôt comme un agrégat d’autres composantes basiques) retournent à la terre soit d’où elles proviennent. Rien ne disparaît jamais, tout est éternel mais rien ne garde sa forme ou plutôt une forme non plus éternellement. C’est au mieux de la densification d’énergie ponctuelle résultante d'une transformation d'un état vers un autre sous des conditions diverses explicables mais qu’il n'est pas nécessaire de décrire car trop changeantes et toujours intermédiaires de toute façon.

À la mort, nous perdons tout de ce que nous possédons mais nous ne perdons en rien de ce que nous sommes comme âme humaine. Nous perdons ce souvenir inutile du passé et cette hantise douteuse du futur pour gagner un moment présent perpétuel et éternel. Seul le présent est constant et éternel car sans temps. La mort est comme la goutte d’eau dans l’océan qui ne disparaît pas mais se fond à celle-ci. De même, la mort nous fait rejoindre le grand tout qu’est l’Univers d’où nous venons de toute façon. Nous avons et ferons toujours partie de cet Univers sous une forme ou une autre. Il n’y a pas 2 Univers (visible et non visible) mais seulement qu’un.

(À suivre...)

Lien vers la partie partie 1 de 17 Lien

Mon interprétation du monde : Introduction (partie 1 de 17)


Introduction (partie 1 de 17)
Sans savoir par ou commencer pour décrire la façon dont je pense que l’univers fonctionne et surtout en n’affirmant pas que je suis le seul et le premier à penser ainsi, je vais tenter de résumer ma façon de voir les principaux principes qui me semble exister. C’est avec humilité que je décris mon interprétation du possible sans oublier que :
  1. ce n’est pas parce que nous sommes convaincu que nous possédons la vérité
  2. ce n’est pas parce que l’on arrive à persuader que nous avons forcément raison
  3. notre opinion bien arrêtée et justifiée ne signifie pas que nous possédons la science infuse.
(À suivre...)