2014/04/18

La méditation agit sur le cerveau, selon une étude sur des moines tibétains


Une longue pratique de la méditation entraîne des modifications physiques dans le cerveau, selon une étude réalisée sur des moines boudistes qui doit être publiée lundi dans les annales de l'académie nationale des sciences américaine.

L'équipe de chercheurs de l'université du Wisconsin à Madison a comparé un groupe de dix étudiants volontaires novices en méditation, âgés d'une vingtaine d'années, à des moines formés dans la tradition tibétaines ayant de dix mille à 50.000 heures de pratique dans cet exercice spirituel et dont l'âge médian est de 45 ans.

Alors que les groupes pratiquaient une méditation visant à engendrer un état "de compassion et d'amour pour le prochain", les chercheurs ont constaté avec des électro-encéphalogrammes, "une très forte augmentation des ondes à haute fréquence gamma" chez les moines boudhistes alors que le changement a été modeste chez les étudiants.

Ces ondes, dont on pense qu'elles signalent l'activité des neurones, les cellules nerveuses, sont associées à une activité mentale intense.

L'activité mentale des moines a été dans tous les tests nettement plus intense que celle dans le groupe de novices.

De plus, le groupe de chercheurs a observé le cerveau des sujets avec un système d'imagerie par résonance magnétique qui a également montré une activité nettement plus élevée chez les moines boudhistes que chez les étudiants.

L'activité dans la partie préfrontale gauche du cortex cérébral, le siège des émotions positives, était intense chez les moines en méditation, submergeant l'activité de la partie droite de leur cortex, centre des émotions négatives et de l'anxiété.

Les résultats de cette étude laissent penser que le cerveau comme le reste du corps pourrait être intentionnellement modifié physiologiquement tout comme l'exercice physique accroît le volume musculaire, ont estimé ces chercheurs.

La vision de la grenouille



... Pour saisir la continuité entre la perception et la signification, considérons l'exemple suivant.

Une grenouille, chacun le sait, se nourrit d'insectes. Mais qu'est-ce au juste qu'un insecte pour elle ? Cela semble tellement évident : un moustique qui vole, une fourmi qui marche, un papillon posé sur une feuille, etc. En fait, nous avons donné là seulement des exemples de ce que sont pour nous des insectes. La grenouille a peut-être un tout autre point de vue sur la question. Effectivement. Diverses expériences ont montré que sa conception de l'insecte diffère considérablement de la nôtre. Son système perceptif est ainsi fait que l'insecte immobile n'est pas vu, tandis que celui en mouvement déclenche immédiatement une réaction de capture. Une grenouille n'a pas besoin d'apprendre ce qu'est une proie. Dès sa métamorphose, elle happe tous les petits objets mobiles qui passent à proximité. Si ce système de perception en apparence simpliste a été conservé par l'évolution, c'est que les connaissances qu'il permet à la grenouille d'acquérir sur le monde suffisent amplement à assurer sa survie. Il est en effet peu courant que des cailloux se déplacent dans les airs, ce qui veut dire que la correspondance entre petits objets mobiles et insectes s'avère presque toujours réalisée. Nous, êtres humains, sommes sans doute capables de faire le détail entre une mouche et un moustique, et de voir l'identité entre une mouche qui vole et une mouche posée sur une feuille, mais nous sommes en contrepartie moins bien armés pour les capturer. Il est vrai que nous ne nous nourrissons pas d'insectes.

La leçon de cette sage grenouille qui ne cherche pas à se faire aussi intelligente que l'homme est que la nature ne fait pas de l'art pour l'art. Les organes de perceptions dont sont pourvus les êtres vivants ne sont pas des gadgets. Ils ont une utilité parfaitement définie, pour ne pas dire une finalité : acquérir de l'information sur l'environnement pour survivre. En conséquence, les perceptions sont toujours dotées de signification. Elles font sens pour celui qui les construit. Ce n'est d'ailleurs certainement pas un hasard si le même mot " sens " sert à désigner à la fois la direction, la signification, et la perception (les organes des sens). Il faut sans doute y voir la sagesse de nos anciens qui avaient conscience de ces liens profonds. Car en vérité, nous l'avons vu, la perception n'est pas une simple construction d'une image du monde en nous-mêmes, mais aussi une projection sur le monde de ce que nous sommes, et de ce que nous voulons être.

Nous pouvons également traduire cela en disant que la signification est inséparable de l'action. Par conséquent chacun de nos actes est imprégné de la signification que nous leur donnons. Un chaman sioux, Black Elk, l'avait fort bien compris et exprimé : " Le pouvoir d'une chose ou d'un acte est dans la signification qu'on lui donne et la compréhension qu'on en a "...

Référence : extrait de Nos pensées créent le monde, Martine Castello et Vahé Zartarian

La leçon du papillon, Le pouvoir de la difficulté


Un homme se détendant sur le banc d’un parc remarqua que dans un feuillage près de lui il y avait un cocon qui semblait bouger.

Il décida de passer son temps à observer le papillon qui s'efforçait de sortir par le petit trou de son cocon. Après un long moment, le papillon semblait avoir abandonné, et on aurait dit qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour sortir de ce trou mais sans succès. 

Alors, l'homme décida d'aider le papillon : il prit son petit canif de poche et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt mais son corps était maigre et engourdit, ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine. L'homme continua à l'observer, pensant que d'un moment à l'autre, les ailes du papillon s'ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon pour qu'il puisse prendre son envol.

Il n'en fut rien ! Et le pauvre papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais il ne put voler. 

Ce que l'homme, avec son geste de gentillesse et son intention d'aider, ne comprenait pas, c'est que le passage par le trou étroit du cocon était l'effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes de manière à pouvoir voler. 

C'était le moule à travers la vie le faisait passer pour grandir et se développer.

La morale de cette histoire est que, parfois, l'effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. Si la vie nous permettait de vivre sans rencontrer d'obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes. Nous ne pourrions jamais voler... 

Humour : À quoi les hommes pensent selon leur âge


Citation et Proverbe


Citation du jour
« L'humour est une disposition d'esprit qui fait qu'on exprime avec gravité des choses frivoles et avec légèreté des choses sérieuses» Alfred Capus
Proverbe du jour
« Tu peux sonder la profondeur d'un puits ; la profondeur de l'esprit est insondable.  » Proverbe indien