2014/02/14

Pourquoi ne crée-t-on pas aujourd'hui de nouvelles philosophies ?

On connait tous les philosophes de l'antiquité grecque par leur petit nom du moins : Platon, Socrate, Épicure, Aristote. On en connait qui sont un peu plus près de nous : Descartes, Voltaire, Pascal. Enfin, on a déjà entendu parlé de certains philosophes contemporains : Schopenhauer, Sartre, Foucault. Il est difficile de savoir ce qui se rapporte à chacun d'eux, ce qui les caractérise et les différencie les uns des autres.

À notre époque actuelle, je pense qu'il n'y a aucun vrai philosophe. Il y a plusieurs personnes qui étudient la philosophie ou l'enseignent mais il n'y a pas de réels philosophes. Ce sont plutôt des diffuseurs d'informations philosophiques disparates ou spécialisés et non des philosophes qui ont créé une nouvelle façon de penser. Notre époque se caractérise par ce qu'on appelle le syncrétisme, un mot savant pour dire qu'on utilise des éléments de philosophies existantes pour en créer une nouvelle. Mais il n'y a rien là de réellement nouveau sous le soleil.

Pourquoi n'y a-t-il pas de nouvelles philosophies aujourd'hui ? Je pense que c'est du, entre autre, à notre société trop basée sur le matérialisme avec sa sacro-sainte technologie et le confort de son soi insensible à la réalité extérieure.

La majorité des gens sont trop occupés pour avoir le temps de penser. Occupés à quoi ? Occupés à s'enrichir de biens. La philosophie étant l'amour de la sagesse nous mettons non davantage mais je pense exclusivement l'accent sur les possessions matérielles. C'est certain que si le matériel est devenu la seule chose importante, le spirituel disparaît complètement. D'autant plus que le spirituel n'est ni valorisé ni même pris au sérieux. Le matériel est fort, le spirituel est une faiblesse que l'on confond péjorativement avec hypersensibilité.

Aujourd'hui on ne croit plus. On vit plutôt. La seule chose est le temps présent puisqu'on n'a plus de religion au sens large du terme. Est-ce bien ou non ? Avec tous les scandales actuels dans la religion et la politique, nous sommes désabusés. Il n'y a plus de religion et il n'y a plus de morale non plus pour nous guider en société. Nous sommes manipulés. Nous avons accès à trop d'informations, la surabondance ayant le même effet que son inexistence. Nous sommes dans l'incapacité de nous faire une idée précise des choses et de bien juger pour bien penser et bien agir.

Grâce et à cause de l'internet, il n'y a plus moyen de savoir ce qui est vrai de ce qui est inventé. Ne sachant plus qui croire, on se replie sur soi-même. Nous ne pouvons qu'avoir confiance en nous. L'instantanéité est devenue l'ennemi de la pensée qui perd sa capacité de réfléchir.

La philosophie a-t-elle encore sa place ? A-t-elle encore une place ? Quelle place devrait-elle prendre ? Nous ne pouvons être contre la vertu donc évidemment que la philosophie a encore sa place. Plus il y a de scandales et de corruptions et plus il y a place à se baser sur une philosophie qui prône une morale, une certaine forme du moins de morale. Les anciennes philosophies n'ont pas réussi à persister non parce qu'elles n'étaient pas valables ni applicables mais parce que tout n'a pas été mis en place pour être applicables. Il aurait fallu de la rigueur et ce n'est pas le propre de l'homme d'être rigoureux et encore moins vertueux et tenaces.

Ce n'est pas évident qu'une nouvelle philosophie est possible ni même souhaitable. L'homme est fait pour créer sans cesse. Si on se met au niveau de l'Univers, quelle est l'utilité de créer pour créer ? Je pense que le syncrétisme bien intégré à notre époque est réaliste et réalisable. Il y a du bon dans toutes les philosophies. Il n'est pas nécessaire de tout appliquer ni d'appliquer chaque chose dans son entièreté.

L'histoire ne nous intéresse plus. Revenir sur les anciens philosophes nous semble dépassé. Nous n'avons que faire de dogmes illusoires dont il ne reste que des statuts dans les musées et des constats d'échecs répétés dans les livres anciens. Je ne crois pas que faire un pas en arrière est reculé. Je pense au contraire que ce pas est nécessaire pour se donner un nouvel élan plutôt que de se complaindre dans nos petites chaumières. Il est important d'agir et il est tout aussi important de penser avant d'agir.

Ceci parait être un constat négatif et pourtant c'est la réalité des choses. Mais il y a des solutions. Peut-on les appliquer ? Veux-t-on les appliquer ? Quelles solutions sont encore disponibles et comment les appliquer ? Je verrai dans un prochain message... !

Citation et Proverbe


Citation du jour
« On ne peut pas résoudre un problème avec le même type de pensée qui l'a créé  » Albert Einstein

Proverbe du jour
« Mieux vaut mécontenter par cent refus
que de manquer une seule promesse» Proverbe chinois

Qui est Saint-Valentin ? Un sujet... passionnant !

 
Les origines

1. Chez les Grecs

L'association du milieu du mois de février avec l'amour et la fertilité date de l'antiquité. Dans le calendrier de l'Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra. 

2. Chez les Romains 

Les Lupercales (du latin "lupus" le loupe et de "Lupercus", dieu de la fécondité) étaient une fête païenne célébrée le 15 février, lendemain de la fête de Saint Valentin. Lupercal est une grotte au flanc du Mont Palatin, dans laquelle la Louve a allaité les jumeaux Romulus et Rémus, qui fonderont la ville de Rome. Ces festivités se déroulaient en trois actes : le sacrifice d'un bouc, la course des luperques (pendant laquelle les femmes étaient fouettées avec des lambeaux de peau de l'animal que l'on venait d'égorger, rite de fécondité dont elles attendaient grossesse et accouchement sans douleur) et le banquet. Les Romains aimaient les jeux de hasard. Aussi, avant le festin, on organisait une sorte de loterie : les jeunes hommes tiraient au sort le nom d'une jeune fille qui devait rester en leur compagnie durant tout le banquet. Parfois, les couples tombaient amoureux et se mariaient. Le pape Gélase Ier obtint l'abolition des Lupercales en 495, jugeant cette fête religieuse trop barbare. L'Eglise, pour en effacer le souvenir, aurait favorisé la fête de Saint Valentin, célébrée la veille. Saint Valentin serait ainsi devenu le protecteur des couples. 

3. C'était un Saint Romain

Saint Valentin était le Patron des fiancés et des apiculteurs. Il était un médecin devenu prêtre à Rome au IIIè siècle. En 268, l'empereur Claude II, qui trouvait que les hommes mariés faisaient de mauvais soldats à cause de la dépendance à leur famille, fit abolir le mariage. Mais les jeunes fiancés continuèrent à venir trouver en secret Saint Valentin pour recevoir la bénédiction du mariage. Le prêtre fut donc arrêté et emprisonné. Pendant sa captivité, Saint Valentin se lia d'amitié avec Julia, la fille de son geôlier, une jeune aveugle. Un miracle se produit : la jeune-fille, retrouva la vue. Juste avant d'être exécuté, il lui offrit des feuilles en forme de coeur avec le message suivant : " de ton Valentin "... Mort martyr, décapité à Rome en 270, on lui rendit un culte. 

Un autre Valentin était l'évêque de Terni, martyr lui aussi décapité à Rome mais en 273, sous Claude II. Il est généralement considéré comme le patron des amoureux car sa fête correspond symboliquement à la date où commence l'accouplement des oiseaux et qui marque le début du réveil de la Nature. 

4. Dans la Mythologie 

Chez les grecques, Eros est le dieu de l'Amour et équivalent du dieu romain Cupidon. On le considérait comme une des forces primordiales de la nature, fils de Chaos, incarnation de l'harmonie et de la puissance créatrice dans l'univers. Sa mère est Aphrodite la déesse de l'Amour. Éros était représenté en jeune homme mince et beau, les yeux souvent bandés pour indiquer l'aveuglement de l'amour. Il portait parfois une fleur, mais plus souvent un arc, avec lequel il envoyait des flèches d'argent, pointes de désir dans le cœur des dieux et des hommes. 

Chez les Romains, Cupidon est le fils de Vénus, déesse de l'Amour. Il est surtout connu pour être le beau et jeune dieu qui tomba amoureux de la belle Psyché. Jalouse de la beauté de Psyché, Vénus, déesse de l'Amour, ordonna à son fils Cupidon de rendre Psyché amoureuse de l'homme le plus laid sur la terre. Heureusement pour Psyché, Cupidon tomba amoureux d'elle! Il l'emmena dans un palais reculé où il lui rendait visite chaque nuit, sans qu'elle puisse le voir ou le reconnaître. Bien que Cupidon lui eût interdit de voir son visage, Psyché alluma une lampe une nuit pour le voir pendant qu'il dormait. Cupidon l'abandonna parce qu'elle lui avait désobéi, et Psyché se mit à errer misérablement à la recherche de Cupidon. Elle suppliait les dieux de faire quelque chose pour elle. Mais ceux ci qui savaient à quel point Vénus la détestait ne l'écoutaient pas. Psyché décida de s'adresser directement à Vénus. Alors, Vénus envoya Psyché avec une petite boite dans le monde des morts pour mettre une partie de la beauté de Proserpine, la femme du Dieu des morts dans la boite. Sur le chemin du retour, Psyché ne put résister à la curiosité et ouvrit la boite et elle n'y trouva pas la beauté mais un sommeil mortel. Vénus avait comploté avec Proserpine. Cupidon la trouva sans vie sur le sol et comme il lui avait pardonné, il la délivra du sommeil qu'il remit dans la boite. Les dieux que la force de l'amour de Psyché avait ému firent d'elle une déesse pour qu'elle puisse vivre normalement avec son mari. 

Dicton : la Saint-Valentin et les oiseaux

Le 14 février, on dit que les jeunes filles essayaient de deviner qui serait leur futur époux. Pour se faire, elles devaient observer des oiseaux. Si elles voyaient :
  • un rouge-gorge, c'était un mariage avec un marin (l'aventure)
  • un moineau, c'était un mariage heureux avec un homme peu fortuné (l'amour) 
  • un chardonneret, c'était un mariage avec un homme riche (la richesse)
Très scientifique comme méthode... ! Mais il faut dire qu'on parle ici d'amour et de Saint-Valentin. Il ne faut surtout pas chercher le raisonnement rationnel dans cette interprétation !

Référence : Wikipédia