2014/01/23

La philo en folie : Pourquoi ? Parce que... Bizarre !

Puisque la philosophie est l'art non de trouver les bonnes réponses mais de poser les bonnes questions :
Pourquoi 
y a t-il la syllabe 'di' 
dans le nom 
des jours de la semaine ?

Chaque jour de la semaine comprend la syllabe 'di' ajoutée au début ou à la fin du nom du jour de la semaine. Les jours sont reliés à notre système solaire soit : Lundi pour la Lune, Mardi pour Mars, mercredi pour Mercure, jeudi pour Jupiter, vendredi pour Vénus, samedi pour Saturne et dimanche qui est le jour du Seigneur ou Dies Dominicus. 

Dies signifie 'jour' en latin d'ou jour de la Lune pour Lundi, jour de Mars pour Mardi, etc... Même principe pour 'day' en anglais pour Monday, Thursday, Wednesday, ...

Bizarre...

Référence : http://www.pourquois.com/

La philo en folie : Pourquoi ? Parce que... Bizarre !

Puisque la philosophie est l'art non de trouver les bonnes réponses mais de poser les bonnes questions :
Pourquoi 
y a-t-il 52 cartes 
dans un jeu de 52 cartes ?

Le jeu de 52 cartes est basé sur l’ancien calendrier lunaire qui date de la période égyptienne : les 13 cartes de chacune des quatre couleurs (2 couleurs mais 4 enseignes) désignent les 13 mois lunaires définis à ce moment-là et les 52 cartes représentent les 52 semaines de l’année.

Les 4 semaines de chaque mois (en moyenne) étaient associées à l’un des 4 éléments terrestre (eau, terre, air et feu), ce qui a donné les 4 couleurs du jeu de cartes (pique, cœur, carreau et trèfle).

Bizarre...

Référence : "History and origin of playing cards" - Samuel Zovello, 1935

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Le remède à l’habitude est l’habitude contraire.  » Épictète

Proverbe du jour
« Qui donne ne doit jamais s’en souvenir, qui reçoit ne doit jamais l’oublier. » Proverbe hébreu

Cohabitation de la religion et de la philosophie

Sans vouloir m’attaquer aux croyants à divers niveau que nous sommes mais plutôt à la croyance comme tel, d'après-moi, la religion est une pure invention de l'homme avec tous ces miracles, la crucifixion, la résurrection, ... Ces concepts existent bel et bien mais pas au premier niveau avec lequel ils ont été enseignés. Tout est en parabole pour nous aider à avoir la sensation de comprendre des concepts qui nous sont tout simplement impossible à comprendre avec notre façon "matérielle" de voir les choses. La religion est un principe représentatif des facettes qui différencie bien la croyance en quelque chose et la connaissance de ces mêmes choses. Une croyance trop forte peut nous induire en erreur et nous faire croire que nous la connaissons. Si ce n’était que la religion nous fait la promesse d’une vie meilleure dans l’au-delà, je pense qu’il faudrait la reléguer aux oubliettes sous le couvert d’une doutance potentielle et légitime. 

Plus la connaissance va croître et moins la croyance sera possible. C'est pour cette raison que depuis des siècles, la religion prenait une place prépondérante et c'est pourquoi elle en prend de moins en moins. Son image sectaire aussi n’aide pas à sa cause. Elle ne pourra totalement disparaître car aussi paradoxale que cela puisse paraître, plus nos connaissances sont grandes plus nous en comprenons les limites et plus cela nous demande de croire sans preuve les bases mêmes de la vie, de l'Univers, ... Par exemple, plus nous approchons de la mort et son incompréhension, plus nous sommes tentés de croire. Un autre exemple est notre impuissance face à la maladie. La religion a eu son utilité et l'a encore en ce qui concerne les grandes valeurs humaines d'amour des choses et des autres soit de façon plus générale le respect de toutes les entités.

Dans l'histoire de la philosophie, c'est encore la religion qui, malheureusement, a teinté les idéologies. Il y a beaucoup d'écrits sur tous les philosophes qui décrivent la différenciation entre l'âme pure et éternelle (Socrate) et peu qui décrivent le corps sale qui se purifie à notre mort et heureusement disparaît (Épicure). Bien sur ici je satire car curieusement ce sont les philosophes qui respectaient l'idéologie de l'Église qui ont réussi à passer à travers les siècles. Drôle de hasard... souvenez-vous : le hasard n'existe pas !

Il est tellement plus simple ou plutôt, pour les autorités, il est tellement plus efficace de croire que de penser ! Nous sommes bien loin de la raison d’être de base de la religion qui était, par définition religare ou relier. Pourtant, s’il en est un, tous on le même Dieu, le même Créateur. Peu importe la religion, peu importe la croyance ou l’athéisme, nous avons-nous initialement le même Créateur et celui-ci n’a pas de préférence de peuple quoique l’histoire a pu nous en décrire les situations (ex : les Juifs dans la Bible ou les Américains de nos jours face au peuple islamique… le soit-disant axe du diable !!! ).

Sans vouloir dénigrer qui que ce soit, il est possible de vivre sans religion ou sans philosophie mais pas sans les deux. Notre liberté d’être est en jeu.

La vraie vérité

Le grand problème avec toute la connaissance acquise et le savoir qui en résulte réside toujours à la base dans l'évaluation de ce qu'est la vérité. Ce que nous pensons, disons, produisons, est-il vrai ? Est-il toujours vrai ? Même dans la réalité des choses qui nous entoure, qu'est-ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas ? Tout notre être, physique par la force des choses, est basé sur la perception de nos 5 sens. Nos sens peuvent-ils nous tromper, peuvent-ils tous nous tromper en même temps de telle sorte que l'illusion est parfaite et ce qu'il y a de plus faux ? Il ne faudrait pas prétendre que quelque chose est vrai parce que tout le monde est d'accord. Dans ce cas, intervient le phénomène de masse qui est loin d'être objectif. 

Qu'est-ce que la vérité ? Qui la détient ? Qui l'a définit ? Un pot de fleurs est ce qu'il y a de plus réel pourtant en y regardant de plus près, il est formé d'atomes comme n'importe quoi d'autres. C'est notre perception des choses et la nomenclature que nous en faisons qui lui permet d'exister. Dans l'Univers, un pot à fleurs, ça n'existe pas. Quand on regarde de près, de très près, on voit des petites particules et si on regarde suffisamment de près, cela pourrait aussi bien être un rayon de lumière ou la matérialisation d'une connaissance. N'y aurait-il pas après tout seulement du vrai dans l'Univers et le faux ne saurait qu'une illusion de son altération ? Le faux est encore une invention de l'homme.

Les interrogations philosophiques ou la MAÏEUTIQUE est là pour les analyser. Les grandes interrogations philosophiques peuvent se poser de 8 façons différentes sur tous les thèmes que l'on désire approfondir. Un des grands thèmes ou s'appliquent très bien l'ensemble de ces questionnements est le thème Universel de DIEU.

  • 1) Très générales, avec le moins de présupposés possibles, et qui ouvrent implicitement sur plusieurs réponses...
Dieu existe-t-il? (On peut répondre : oui, non, peut-être, je n'en sais rien, etc.)
  • 2) Ouvrant sur plusieurs réponses explicites...
Dieu existe-t-il dans la réalité, ou seulement dans la tête des hommes? (Ici, deux réponses contradictoires sont suggérées.)
  • 3) Avec des présupposés (explicités)...
Dieu est-il amour ou justice? (Présupposé : « Dieu existe », ou « Si Dieu existe, est-il... »)
  • 4) Portant sur l'existence ou l'essence de la notion...
Qu'est-ce que Dieu? (Définition du concept) Que recouvre le nom de Dieu?
  • 5) Essayant de comprendre... Pourquoi Dieu a permis le mal ? 
Par les causes... Si Dieu est la cause du monde, qui a causé Dieu? 
Par les fins... Dans quel but Dieu a créé l'homme libre ? À quoi sert la religion ?
Par le sens... Quel peut-être le sens de l'athéisme pour un croyant ?
  • 6) À partir de modalités...
Est-il nécessaire que Dieu existe pour que la vie ait un sens? (Condition nécessaire) L'athéisme méthodique permet-il de purifier sa foi ? (Condition facilitant) Suffit-il que Dieu n'existe pas pour que s'évanouisse la culpabilité du péché ? (Condition suffisante)La pérennité des religions est-elle probable ? (Probabilité) La fin des religions est-elle prévisible? (Prévision) Est-il possible que Dieu ne soit pas parfait ? (Possibilité : on trouvera souvent peut-on ? Pris dans ce sens) Quand suis-je pécheur ?  Dieu est-il déjà mort ? (Temporalité) Dans quelle mesure Dieu règle-t-il le problème de mon angoisse devant la mort ? Jusqu'où faut-il obéir à Dieu ? (Degrés et limite)
  • 7) Qui sème le soupçon...
Dieu n'est-il rien d'autre qu'une illusion? Dieu est-il vraiment tout puissant? Toujours juste? À jamais éternel? L'unique fondement de la Transcendance des valeurs ? (On laisse entendre qu'il pourrait en être autrement...)
  • 8) Portant sur la légitimité...
Faut-il tuer le Dieu de son enfance ? Doit-on devenir son propre Dieu ? Peut-on ? (Au sens de doit-on ?)

C'est de cette façon qu'il faut s'interroger sur les grandes questions que tous se pose depuis le début des temps (d'ou vient-on, le néant existe-t-il ? etc.).

Il est difficile d'analyser la vérité : est-elle dans la simplicité la plus simple et basique ou la complexité indéfinissable et inatteignable ? Qu’est-ce qui est vrai, absolu et éternel ? Il ne faut jamais prendre toute vérité comme absolue.