2014/02/18

Mon interprétation du monde : Corps et conscience (partie 3 de 17)


Corps et conscience (partie 3 de 17)
Peu importe comment nous l’appelons (âme, conscience, esprit, moi intérieur… je choisis le terme conscience pour ma part) même ceci se décompose car notre conscience n’est pas de l’éther impalpable comme on se plait à le décrier sur tous les toits par plusieurs ésotéristes depuis la nuit des temps immémoriaux. Elle est une matière physique réelle. Notre corps est donc composé de matière et d’une conscience (vie) qui sont distinctes et reliés par des composantes messagères. Notre conscience et notre corps sont 2 entités distinctes mais reliés car si ce n’était pas le cas nous n’aurions pas conscience d’une douleur physique. De même, le stress moral d’une situation ne causerait pas, par exemple, des ulcères d’estomac ou des mots de tête. Donc, si notre esprit peut agir sur notre corps qui est une matière, il y va que notre esprit peut agir sur la matière. Étant donc 2 entités distinctes, ils ont un impact l’un sur l’autre. Mais par quel moyen le corps peut agir sur la conscience et l’inverse ? L’esprit pouvant agir sur notre corps ne pourrait-il pas agir sur la matière extérieure, agir sur la forme du moins ? Difficile à expliquer que ceci ou pour le moins mystérieux … Ce que l’on peut dire est que si la conscience n’avait pas des attributs physiques, elle ne pourrait pas avoir d’impact sur le physique. Mais en supposant que l’esprit soit aussi forcément de la matière alors comment la matière peut créer la pensée et quel est son support pour se créer et se véhiculer en ne se perdant pas en chemin et en restant logique jusqu’à sa complétude ? Quelle est la source, le point d’origine de notre volonté ? Comment réussit-on à imaginer même si ce n’est que pour le plaisir des situations ou des choses tout simplement impossible à réaliser dans la réalité concrète qui nous entoure ?


Le corps n’a pas besoin de notre conscience pour vivre, la preuve en est par exemple lorsque nous dormons, toutes nos capacités vitales continuent de fonctionner sans que nous en ayons conscience et sans que nous soyons obliger de les actionner volontairement une à une. Il en est de même de toutes les choses que nous faisons mécaniquement comme marcher et tout se qui se fait par instinct comme celui de survie qui nous donne des forces herculéennes lorsque nécessaire pour se détacher ou se protéger dans certaines situations. Nous respirons et nous n’en sommes jamais conscient. Le corps n’a pas besoin de notre conscience et d’une certaine façon l’inverse est aussi vraie. C’est pour cette raison que la mort de notre corps physique n’entraîne pas la mort de notre conscience. Je vais nuancer cette dernière affirmation qui ne représente pas tout à fait ce que je veux dire ou du moins je ne voudrais pas que ceci porte à une mauvaise interprétation.

(À suivre...)

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