2014/01/18

La vie est si courte et parfois si longue…


Il est seulement dommage que l’on puisse apprécier la vie seulement lorsque la mort nous empoigne par le collet. Et ceci est vrai pour au plus illustre comme au plus inconnu. Dommage aussi que l’histoire des animaux soit composée de millénaires d’évolution alors que celui des hommes ne l’est que de quelques siècles à peine.

Dans le fond, la vie n’est ni courte et ni longue et elle serait davantage bien proportionnée si de ce temps nous n’en perdions pas l’essentiel. Dans le fond, elle est juste bien longue si bien employée. Mais que faisons nous de ce temps qui nous ait allouée : certain accumule de l’argent sans arrêt, d’autre se prélasse au soleil plus qu’il n’en faut pour bien se porter et sans but précis, d’autres sont serviteurs du travail alors que celui-ci est l’ancienne forme de l’esclavage et du sacrifice,  d’autre par le pouvoir cherche à imposer leur idées, d’autre encore cherche à réussir dans leur vie en la perdant à la gagner. Finalement, la majeure partie de notre vie nous ne la vivons pas, nous ne faisons que regarder plus ou moins activement ou avec mauvais jugement le temps passé abandonné dans des soi-disant passions justifiables. Peu de nous vivons pour nous-mêmes mais remorquons ou sommes à la remorque d’un autre même pour des raisons louables.

Il est curieux de voir que la somme d’argent que chacun a reste strictement confidentiel à son propriétaire alors que tous et chacun de nous dilapidons à tout vent notre vie privée. Comme l’expliquait certains philosophes si de la vie on enlève le temps perdu à des querelles et des démarches inutiles de marchandage, que l’on ajoute les maladies dues à nos excès et que l’on ajoute le temps perdu dans l’inaction, on verra que notre âge ne reflète pas le temps réellement de qualité que nous avons utilisé par rapport à ce qui nous était alloué. On vit comme si nous vivions pour l’éternité (?!). Nous planifions notre vie comme si c’était nous qui en étions le maître-décideur.  Les hommes sont fous de commencer à vivre éloigné en âge alors que plusieurs d’entre-nous n’y parvenons même pas ou au mieux dans un piteux état.

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