2014/02/19

Erreur en poésie moderne



Philosophie et poésie


Rien ne divise davantage que la religion, la politique et l'argent. Comme dans toute chose, c'est l'excès qui cause problème. La religion impose trop souvent par la foi, la politique montre le pouvoir surpassant l'empathie humaine et l'argent réduit l'homme à ses possessions.

Certains diront voilà une vision pessimiste de la vie. Mais il est tout en autrement. Ce qui distance pessimiste et optimiste est que le premier est conscient du travers de l'humain et des choses, ce que le second s'efforce à feindre. Mais il ne faut pas se croire sans solution qui semble, ma foi, trop en nous incrusté pour n'en pouvoir quoique ce soit changé.

La philosophie panse la blessure et la poésie fait oublier la douleur insoutenable la seconde auparavant. De certains diront que la philosophie, et encore pire la poésie, ne sont que des nuages futiles poussés par le vent et qu'ils ne sont que fentes entre les rochers ou ne poussent que les herbes qui n'ont rien de mauvais si ce n'est leur ardeur à nous prouver leur force contre notre gré. 

Sans être pratiquant à genou, je ne suis pas athée. Je crois bel et bien qu'il y a un Dieu, non celui semblable à l'homme, cet être à la merci de ces sentiments dont l'amour fait partie. "Dieu, c'est-à-dire, la nature" comme disait Spinozza. Dieu est partout dans toute chose. S'il n'y avait pas de Dieu, c'est-à-dire de force, d'énergie, de lumière supérieure, il n'y aurait rien. Il est l'effet et il est la cause de tout. Il n'a pas de forme. Il est en chacun de nous, nous sommes tous des petits dieux comme il en est de la pierre qui foule nos pieds. Les choses ne sont ni bonnes ni mauvaises, elles sont tout simplement. Un arbre ne se pose aucune question et il n'en semble pas moins heureux et vigoureux pour autant.

Avec l'âge vient la sagesse. Pour être philosophe ou poète, il faut avoir le temps, ce que la maturité nous offre sur un plateau d'argent. Je ne désire pas donner de conseils car si je vous en donne un mauvais et que vous le suivez, vous ne m'aimerez pas et si je vous en donne un bon et que vous ne le suivez pas, cela ne nous aura avancé à rien à tous les deux.

Tous les poètes sont de grandes âmes qui rêvent l'espace d'un écrit de ce qu'ils ont vécu ou espèrent vivre, une philosophie de la nature matérielle et spirituelle qui fait verser des larmes de joies à l'occasion et de peines trop souvent.

Allons à nos plumes, faisons de la poésie notre philosophie de vie, celle qui suppose, qui propose et qui s'impose par une délicate rime ou une délicieuse prose...

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Un homme devrait faire son travail si parfaitement que les vivants, les morts, et ceux encore à naître ne puissent faire mieux.  » Martin Luther King

Proverbe du jour
« Les yeux ne servent de rien à une cervelle aveugle. .» Proverbe arabe

Mon interprétation du monde : La vie après la mort (partie 6 de 17)

 

La vie après la mort (partie 6 de 17)
Comme la science a expliqué le fonctionnement sans en savoir la raison primale, lorsque nous faisons des apprentissages (nouvelle connaissance scolaire, création artistique, …) des connexions électriques se forment dans notre cerveau entre nos cellules ce qui nous donne de la connaissance mais qui nous rend aussi plus conscient de ces choses à partir du moment ou nous les comprenons vraiment. Donc plus nous apprenons de choses, plus des connexions se forment plutôt que les cellules restent chacune de leur coté. Donc, plus nous apprenons, plus nous perfectionnons nos connaissances plus il y aura de connexions et ces connexions après la mort dans certains cas peuvent rester ensemble et survivre plutôt que de vivre indépendamment et attendre longtemps avant de se raccorder à d’autres éléments pour reprendre une forme quelconque de vie. Donc, il faut passer le maximum de sa vie à apprendre pour pouvoir avoir de meilleures chances de constituer une forme de vie évoluée après cette vie-ci. L’intelligence est un genre d’engrais pour survivre pour l’éternité. Il est préférable d’améliorer notre intelligence pour augmenter nos chances de survivre dans une forme plus ‘évoluée’ étant davantage capable de conscience d’être. C’est peut-être pour cette raison que des hommes de plus en plus intelligents naissent car des agrégats de particules se créent et reviennent de plus en plus gros car se détruisent moins à la mort de ceux-ci. Il faut à tout prix atteindre une Connaissance et surtout la Sagesse qui en découle par tous les moyens possibles en respectant soi et le monde extérieur.


Toute matière est donc vivante. Donc, il y a de la vie partout dans l’Univers sous des formes complètement inattendues mais quand même présente partout. Le néant n’existe pas, le vide est impossible. Entre deux éléments de matières, il y a toujours quelque chose même si on ne le voit pas et qu’on ne peut même pas se l’imaginer ou au minimum l’expliquer simplement en la décrivant. 

(À suivre...)

Lien vers la partie partie 5 de 17 Lien

Mon interprétation du monde : la conscience de la mort (partie 5 de 17)

 

La conscience de la mort
 (partie 5 de 17)
Après notre mort, nous ne saurons jamais que nous sommes morts car pour être conscient d’être mort il faut être conscient et le support de notre conscience (le corps, le cerveau, la mémoire) n’existe plus de façon intégré et perd sa fonction de stockage nourricière de notre imagination et à une des sources de nos pensées. Nous retrouverons une certaine conscience lorsque nous nous retrouverons potentiellement dans un autre corps ou peut-être jamais. Il est évidemment difficile de concevoir que nous pouvons être sans être conscient et ce peut-être pour le reste de l’éternité. Il est surprenant que nous ayons aussi peur de cet état après notre mort alors que l’état semblable où nous étions avant de venir au monde dans ce corps ne nous procure aucune interrogation insupportable. Curieux quand même… 


(À suivre...)

Lien vers la partie partie 4 de 17 Lien