Vous croyez que le gouvernement veut votre bien ? Vous croyez que les médias sont uniquement informatif ? Vous croyez réellement à la démocratie ? Ces moyens de manipulation valent pour les gouvernements...la publicité...nos amis...votre conjoint...vos enfants... les vendeurs...enfin tout ceux qui ont quelque chose à vous demander. Ils le font dans certains cas inconsciemment et dans d'autres cas avec préméditation et une précision chirurgicale de
- La stratégie de la distraction : Détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. Cela empêche le public de s’intéresser aux connaissances essentielles en problème comme l’économie par exemple. Il faut garder le public très occupé sans aucun temps pour penser.
- Créer des problèmes, puis offrir des solutions : La stratégie s'appelle aussi « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une situation prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux. Le but est de créer un climat de PEUR.
- La stratégie de la dégradation : Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
- La stratégie du différé : Présenter une décision impopulaire comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D'abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter facilement avec résignation.
- S’adresser au public comme à des enfants en bas âge : La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans.
- Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion : Faire appel à l’émotionnel pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. Cela permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
- Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise : Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.
- Encourager le public à se complaire dans la médiocrité : Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte. Étant eux-mêmes non vertueux, ils seront moins enclin à se plaindre des comportements des politiciens par exemple, les citoyens seront aussi pire qu'eux et autant coupables donc conciliants.
- Remplacer la révolte par la culpabilité : Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto évalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !
Conclusion
Maintenant, prenons du recul, comprenons bien toutes les manœuvres utilisées par le pouvoir pour nous manipuler et agissons en conséquence.
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