2014/02/07

Et si les temps anciens avaient raison ?

Parfois, je me demande si malgré toute notre belle société moderne hautement « civilisée » (!), si l'abandon de la religion n'est pas une erreur monumentale. Je m'explique. Comprenons-nous bien, quand je dis religion, je ne veux pas dire la structure de l’Église telle que nous la connaissons qui s'apparente davantage à une entreprise avec une structure de gestionnaire (pape, prêtres, …), des employés (tous ceux qui travaillent de près ou de loin avec l’Église), des clients (le peuple), des fournisseurs (la nature de façon générale)  et des actionnaires (des bienfaiteurs anonymes qui attendent en retour des bienfaits en petite coupure ou en considérations célestes futures !). 

Je veux dire qu'il est possible, après tout, que Dieu existe, que nous soyons éternels, qu'il y a un jour du jugement dernier, que Satan existe avec son Enfer, que des humains ait eu des contacts avec Dieu (via Jésus), que Jésus ait bien existé, que toute l'histoire de la Bible soit vraie, que des miracles soient vraiment des actes de Dieu,  etc… Il est possible que nous ne soyons pas des êtres humains d’où nous tenons notre âme via la transcendance et non via une immanence.  Tout ça et bien d'autres choses que la religion nous a enseignés, sont peut-être toutes des choses vraies qui ont été ennoblie, avec le temps peut-être, mais qui au départ étaient toutes vraies.

Même dans le cas ou tout ce que je viens d’expliquer soit faux, ce qui est aussi possible, je pense que les bases de la religion sont tout de même quelque chose qu'on ne devrait pas abandonner ou je devrais plutôt dire que nous n’aurions pas du abandonner. Quand je parle de base, je veux dire, les 10 commandements comme une loi pour les hommes, le respect des autres, l'importance démesurée que nous donnons aux biens terrestres qui ne devrait pas être, etc… Les cotés moral et philosophique sont aussi des éléments positifs qui sont en train de se perdre complètement. 

Nous avons rejeté du revers de la main, d'un seul jet et en très peu d’années toute une partie de l'histoire de l’humanité comme si on avait la preuve hors de tout doute que tout ceci soit faux et que c'est nous maintenant qui ayons raison. Nous n'avons pas la moindre preuve si tout est vrai, vrai en partie ou si tout est faux. Imaginons un seul instant que tout soit vrai. Avons-nous une idée à quel point nous faisons fausse route et qu'on devrait se réveiller ? 

Sans avoir aucune preuve, je demeure convaincu que la vérité (s'il en est une quelconque) n'est :
  • ni à une extrémité (ex : que Dieu existe exactement dans la forme ou la Bible nous l’a enseigné) 
  • ni dans l’autre (que tout ce qui est important soit notre petit soi et que notre existence soit un pur hasard).
Je pense sincèrement que pour bien vivre, il faut avoir une certaine foi en la providence (même si nous en sommes les causes premières) quelque soit sa forme et que le respect de nous, des autres et de la nature (au sens large du terme, c’est-à-dire, tout l'univers perceptible ou non) sont des choses qui devraient demeurées vivantes en nous.

Je crois que nous sommes dus pour une nouvelle religion basée sur le respect. Toute religion, et encore plus une nouvelle religion j'entend, est difficile à implanter surtout quand des croyances vraies ou fausses sont en place. Par contre, il est relativement simple de commencer par soi. Rien ne m’interdit ni ne m’empêche de changer moi-même. Comme disait les anciens philosophes, nous pouvons agir sur ce dont nous avons le contrôle. Ce qui est hors de notre contrôle devient les choses à accepter ou à s’y adapter si on ne peut l’éviter.

Blague philosophique de Nietzsche


Si on suppose que nous avons 2 vaches, selon le régime politique, voici comment on les considère :

  • SOCIALISME : Vous avez deux vaches. Vos voisins vous aident à vous en occuper et vous vous partagez le lait.
  • COMMUNISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait.
  • FASCISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous vend le lait.
  • NAZISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune
  • DICTATURE : Vous avez deux vaches. Les miliciens les confisquent et vous fusillent.
  • FEODALISME : Vous avez deux vaches. Le seigneur s'arroge la moitié du lait.
  • DEMOCRATIE : Vous avez deux vaches. Un vote décide à qui appartient le lait.
  • DEMOCRATIE REPRESENTATIVE : Vous avez deux vaches. Une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.
  • DEMOCRATIE DE SINGAPOUR : Vous avez deux vaches. Vous écopez d'une amende pour détention de bétail en appartement.
  • ANARCHIE : Vous avez deux vaches. Vous les laissez se traire en autogestion.
  • CAPITALISME : Vous avez deux vaches. Vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.
  • CAPITALISME DE HONG KONG : Vous avez deux vaches. Vous en vendez trois à votre société coté en bourse en utilisant des lettres de créance ouvertes par votre beau-frère auprès de votre banque. Puis vous faites un "échange de dettes contre participation", assorti d'une offre publique, et vous récupérez quatre vaches dans l'opération tout en bénéficiant d'un abattement fiscal pour entretien de cinq vaches. Les droits sur le lait de six vaches sont alors transférés par un intermédiaire panaméen sur le compte d'une société des îles Caïman, détenue clandestinement par un actionnaire qui revend à votre société cotée les droits sur le lait de sept vaches. Au rapport de la dite société figurent huit ruminants, avec option d'achat sur une bête supplémentaire. Entre temps vous abattez les deux vaches parce que leur horoscope est défavorable.
  • CAPITALISME SAUVAGE : Vous avez deux vaches. Vous équarrissez l'une, vous forcez l'autre à produire autant que quatre, et vous licenciez finalement l'ouvrier qui s'en occupait en l'accusant d'avoir laissé la vache mourir d'épuisement.
  • BUREAUCRATIE : Vous avez deux vaches. Le gouvernement publie des règles d'hygiène qui vous invitent à en abattre une. Après quoi il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l'autre, il vous achète le lait et il le jette. Enfin il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.
  • ÉCOLOGIE : Vous avez deux vaches. Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.
  • FEMINISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous inflige une amende pour discrimination. Vous échangez une de vos vaches pour un taureau que vous trayez aussi.
  • SURREALISME : Vous avez deux girafes. Le gouvernement exige que vous leur donniez des leçons d'harmonica.
  • CAPITALISME EUROPEEN: On vous subventionne la première année pour acheter une 3eme vache. On fixe des quotas la deuxième année et vous payez une amende pour surproduction. On vous donne une prime la 3eme année pour abattre la 3eme vache.
  • MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE BRITANNIQUE: Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l'autre. La vache vivante devient folle. L'Europe vous subventionne pour l'abattre. Vous la donnez à manger à vos deux moutons.
  • CAPITALISME A LA FRANCAISE: Pour financer la retraite de vos deux vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amis les bêtes). Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit on lève un nouvel impôt sur la production du lait : le RAB (Remboursement de l'Ardoise Bovine). Les vaches se mettent en grève. Il n'y a plus de lait. Les français sont dans la rue : "DU LAIT ON VEUT DU LAIT" La France construit un laitoduc sous la manche pour s'approvisionner auprès des Anglais. L'Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. Le laitoduc ne servira jamais. On lève un nouvel impôt pour l'entretien du laitoduc.

La raison de Hegel (textuel)

La raison est la suprême union de la conscience et de la conscience de soi, c-à-d., de la connaissance d'un objet et de la connaissance de soi. Elle est la certitude que ses déterminations ne sont pas moins objectales, ne sont pas moins des déterminations de l'essence des choses qu'elles ne sont nos propres pensées. Elle est, en une seule et même pensée, tout à la fois et au même titre, certitude de soi, c-à-d., subjectivité, et être, c-à-d., objectivité.

En d'autres termes: ce que nous discernons grâce à la raison est un contenu :
  1. qui ne consiste pas en nos propres représentations ou pensées, par nous-mêmes produites, mais contient l'essence des choses telles qu'elles sont en elles-mêmes et pour elles-mêmes, et a une réalité objective
  2. qui n'est pas quelque chose d'étranger pour le Je, de donné au Je, mais qui est pénétré par lui, approprié à lui et, par conséquent, tout aussi bien engendré par lui.
Ainsi le savoir de la raison n'est pas la simple certitude subjective, mais également vérité, car la vérité consiste dans l'accord, ou, plutôt, dans l’unité entre la certitude et l’être, c-à-d., dans l’objectalité.

Petit retour ou mise-au-point

La religion nous a toujours enseigné par la foi qu'il faut croire sans voir et aussi croire pour voir. La science elle, de son coté à partir seulement de preuves tangibles, nous dit qu'il faut voir pour le croire. Heureusement, la philosophie nous permet de croire en un potentiel sans voir et de voir ces possibilités sans au départ y croire. La philosophie, qui est le lien entre la religion et la science, nous permet d’émettre plus que des hypothèses sur ce que la science ne peut prouver et sur ce que la religion nous demande de ne pas chercher à expliquer. La religion ayant perdu des gallons et la science se transformant en de la technologie, la philosophie reprends de la crédibilité, celle qu’elle a toujours eu et dont le matérialisme nous avait fait croire sans sens puisque intangible.

Mais l'homme n’a pas de nécessité d’analyser longuement et de faire une étude sociologique extrêmement avancée de notre société et de chacun de ses individus pour remarquer que la philosophie et son étude de l’être ne sont plus aussi développées ni même étudiées qu'auparavant. C’est bien à tort pour notre grand malheur. 

Cela est, de toute évidence, dû en partie : 
  • à cause  de notre monde basé sur le matérialisme à outrance considérant la consommation des biens, leur abondance artificielle et gratuite et leur possession comme des dieux et donc de l’abandon de la religion par le fait même avec ces dieux à concept humain
  • à cause  de la technologie avancée (il faut rester humble sur le terme avancée si on la compare à la vie !)  et très vulgarisée à tous et chacun qui nous donne l’impression d’être intelligent et de contrôler les évènements et la science qui les explique (simplement le fonctionnement et non la raison d’être)
  • à cause  de la poussée incessante d’adrénaline qui amène les gens à croire que vitesse d’exécution et agenda bien rempli signifient efficacité et chose bien faite dans un temps record pour qu’arriver à la fin de notre vie terrestre nous en sortions satisfaits
  • à cause  de l’obsession de vouloir tout tout-de-suite et de vivre le moment présent sans autre arrière-pensée car toute croyance à une vie après la mort est devenue sans importance même si statistiquement inéluctable.
Pourtant, il y a tant et tant de ces grandes interrogations philosophiques existentielles que tous les Hommes de tout âge et à toutes les époques se sont posées sans toutefois avoir de réponse suffisamment satisfaisante pour être finales et acceptées de tous de façon le plus unanime possible. Plusieurs ont tenté tant bien que mal d’y répondre au mieux de leur connaissance et de leur expérience sans apporter de réponse définitive et ‘raisonnable’ hors de tout doute avec preuve reproductible à l’appui : 
  • De quoi est composé au juste notre Univers ? 
  • Nos sens nous révèlent-ils vraiment la vraie réalité s’il en est une (en fait, qu’est-ce que la réalité) ? 
  • Sommes-nous vraiment libres de penser et d’agir  par  nous-mêmes (sommes-nous des êtres doués de la faculté d’immanentisme ou de la faculté de transcendance) ? 
  • Dieu existe-t-il ? Si oui, sous quelle forme ? Plus encore, peut-il mourir nous emportant avec lui dans le sillon de sa mort ? 
  • Dieu peut-il faire des erreurs ? Est-ce ce qu’on appellerait l’évolution de la vie ou la diversité de la vie pour être certain que l’une d’elle survivre au cas ou une imperfection aurait été créée et se répèterait inutilement pour parvenir jusqu’à son extinction inévitable ?
  • Qu’est-ce donc que le temps qui passe ? Le passé, présent et futur ne sont-ils que des concepts bassement humains pour expliquer le mouvement de la matière ?
  • De quoi est réellement composé l’espace qui nous entoure ? 
  • Qui suis-je vraiment : un corps ? À l’intérieur, avons-nous une âme ? Si oui, comment les 2 peuvent cohabiter sans se nuire ? Mon âme est-elle distincte de mon corps physique ? 
  • Le bonheur nous est-il accessible ? Si oui, pourquoi ne nous est-il pas disponible de façon permanente et nous quitte-t-il si facilement pour revenir si difficilement ? 
  • Qu’y a-t-il après la mort et même avant la vie terrestre ? 
  • Avons-nous un but individuel dans la vie ? l’Univers a-t-il un but et y a-t-il un sens à notre monde ? Y a-t-il un objectif final prédéterminé ?
  • Avons-nous un destin et si oui par quoi ou par qui est-il déterminé à l’avance et comment ? Pouvons-nous le contrecarrer ?
  • Notre âme et nos pensées sont-elles matérielles (qu’est-ce que la matière en fait) en tout ou en partie ? 
  • Pourquoi n’y a-t-il pas que du beau, du bon et du vrai dans l’existence même si cela n’est que question de jugement de valeur individuelle et que ces caractéristiques n’ont pas de valeur en soi ?
  • L’homme crée-t-il vraiment ou s’il ne fait que découvrir ce qui est depuis toujours en latence dans son cerveau ou si son information vient d’un au de-là  de soi ?
  • Sommes-nous seuls dans l’Univers comme être vivant et pensant, seul sous notre forme humaine du moins ? Sommes nous si différents des animaux, insectes, plantes, … et même de l’inanimé ou ce que l’on perçoit comme tel ?
  • D’où provient la matière dont tout semble être fait ? 
  • Pourquoi le mal existe alors que Dieu nous a créé à son image donc bon ? Pourquoi a-t-il créé des êtres avec un potentiel mauvais ?
  • Qu’est-ce que l’infini en terme de macrocosme et de microcosme ? Comment arrive-t-on à l’imaginer sans pourtant pouvoir l’expliquer ?
  • Le monde est un ensemble de choses appelé matière dans l'espace et une succession d'événements dans le temps. Ce monde est-il limité dans l'espace-temps-matière ? Si oui, qu’est-ce qui est à l’extérieur de ces limites ? Si non, comment ce monde peut-être sans limite ?
  • Le monde est la somme des parties dont il se compose : la division des parties s’arrête-t-elle en des parties simples et indivisibles ou si elle se poursuit à l’infini ? Si non, comment et sous quelle forme se termine-t-elle ?
  • Le monde est une série d’événements liés par le lien de cause à effet ; peut-on revenir à une première cause libre ou si la régression se poursuit sans fin jusqu’à la création du monde ? Peut-on se rendre à un effet sans autre effet, une fin du monde  pour vrai ? Qu’y avait-il avant la création de ce monde ? Si une fin du monde est possible, quelle aura été l’utilité d’avoir un jour existé ?
  • L'Univers a–t-il la conscience d’être, d’exister ? L’inanimé, a-t-il une conscience ? Est-ce peut-être cela la conscience pure ?
Le but de la création de ce site n'est surtout pas d'expliquer, de façon plus ou moins succincte par des termes savants et pompeux et en quantités astronomiques, les causes premières des multiples propositions énoncées par la suite puisque ceci, et l’Homme le crois sincèrement après avoir tenté lui-même à maintes reprises d'apporter une conclusion trop relative et parfois j’avoue quelque peu hâtive, demeurera à jamais un grand mystère, sinon le plus grand des plus grands, hors de la portée de notre connaissance soi-disant scientifique et même, pour ne pas dire surtout, parapsychologique, ce domaine étant le pendant de l’autre. L’Homme ne doit pas être un adepte du sophisme éhonté qui n’a pour but que de tromper ou au mieux, d’impressionner la galerie par sa rhétorique davantage poétique et esthétique que scientifique. Il faut cependant utiliser les bons mots pour dire les bonnes choses et il faut même en inventer d’autres si ceux-ci n’existent pas de façon  suffisamment représentative. Où est le mal à inventer des mots pour les nouvelles choses découvertes ? Non, on ne voit pas !

Le but ultime en est plutôt de faire un voyage au cœur d’un constat synthétisé de toutes les théories scientifique, sociologique à l'occasion, à la limite psychologique et surtout philosophique qui ont été mis en évidence jusqu'à maintenant et ce d'une façon vulgarisée au goût du jour pour en faciliter son assimilation et sa mise en pratique en ce qui concerne notre changement souhaitable de la vision des choses. J'espère réussir à faire un lien entre tous ces domaines dans la même ligne de pensée que ce que la philosophie a apporté soit non de donner les bonnes réponses à des questions universelles mais de poser les bonnes questions relatives à leur contexte dans leur spécificité propre et dans le contexte où elles sont posées.

Sans pouvoir le décrire explicitement, L’Homme met en exergue le créateur de l'Univers (Dieu si on ose dire ou autre personnification surtout non humaine) sous le nom de Créateur. Ce terme décrira l'entité initiale qui a créé cette théorie créationniste qui a permis la création de ce magnifique principe qu’est l'Univers et celui qui a permis sa propre création, s'il en est un et si cela peut s’avérer être une chose possible. Petit détail en passant, le mot Univers s’écrit avec un S à la fin car dans la définition initiale, il y a 2 univers : celui du visible (ou matériel) et celui de l’invisible (ou spirituel). Reste à prouver si ces 2 univers sont aussi séparés qu’on le croit, s’ils ne sont pas identiques à la base au niveau des composantes constituantes et aussi si tout dans le fond ce n’est pas voir autrement que dans notre vision toujours dualiste en opposant toujours une chose à son contraire ou son complément disjoint. Plusieurs Hommes, en règle générale, sont plutôt d’avis qu’il n’y a qu’un seul univers mais qu’il est composé de plusieurs mondes similaires ou complètement différents avec des bases communes.

Malheureusement, l’Homme est obligé, par la force des choses, au contraire de mes aspirations originelles, comme tous les scientifiques et autres intervenants dit spécialistes des domaines connexes, de concevoir des solutions basées sur notre réalité terrestre mais aussi biaisées en terme de monde matérialiste ou plutôt de sa perception. On peut toujours s'éloigner de cette dimension superficielle et pseudo réelle discutable mais c'est la seule dimension des choses que nous connaissons ou qui est du moins à la portée de nos sens et de notre intelligence. J'en ferai donc autant en tentant de m'en définir et ce en perspective de notre environnement temporel pour tenter, au meilleur de mes capacités, à l'impartialité et d’en dilater les nuances. 

Comme disait Kant : « Nous ne voyons pas le monde tel qu'il est mais tel que nous sommes ». Nous sommes peut-être à tort influencés par ce monde matériel mais il est après tout existant (on ne veut pas dire réel selon notre perception sans baser de garantie de constatation unique pour tous les habitants de cette terre) par une impartialité suffisante mais c'est quand même une base qui existe bien pourtant. Mon Dieu, il faut bien partir de quelque chose même si cela peut s’avérer une source non fondée ni irréfutable au premier abord !

La philosophie ne soulève que des questions mais par contre, ce sont miraculeusement les bonnes. Elle n'a que faire des réponses subjectives et mortellement banales habituelles ou trop souvent glissées en douce dans des conversations de salon. Elle n'a que faire aussi du jugement de tous et chacun possédant une vérité bien défendable. Elle a bien assez de ses propres définitions, mystérieuses interrogations, pour s'empifrer des questions scientifiques qui, de toute façon, restent dans le domaine du "qu'est-ce que..." à défaut de savoir du "pourquoi est-ce que...". Au bout du compte, le plus important n’est peut-être pas de trouver les bonnes questions ni même d’y répondre à la rigueur. Le plus important est peut-être tout simplement d’au moins se poser des questions. Prendre tout pour acquis est bien mal connaître l’humain doué du sens du mensonge pour tromper les autres et, si on analyse bien les choses, en se trompant lui-même pour commencer le grand bal des illusions.

L'ensemble de ce site n'est pas une suite logique comme dans un roman ou une synthèse scientifique avec des suppositions et des conclusions comme nous sommes habitués d'avoir en main disponible. C'est plutôt un ensemble de concepts dont on donne une possibilité d'explication après avoir fait le tour par nous-même de toutes les versions à notre portée. Elles ne sont pas toutes vérifiables scientifiquement, bien évidemment, mais elles ont le mérite d'être aussi possible que n'importe quel théorie ou peut-être même davantage dans bien des cas. 

Le beau de cette présentation est que vous pouvez commencer et arrêter n'importe où n'importe quand et reprendre à partir de n'importe quelle page pour une même section. C'est davantage un ouvrage de référence et de matière à réflexion voire même un site de chevet,  qu'une réponse détaillée et surtout exhaustive et finale. J'ai volontairement laissé place à la méditation ou réflexion sur les sujets et j’ai aussi laissé place à une auto évaluation (ne pas confondre avec une auto jugement où on donne une valeur précise qui restera toujours littéralement discutable). Le tout fonctionne par thème sans ordre précis d'importance ni par ordre alphabétique. Dans sa longueur, chaque sujet est traité selon les arguments disponibles et le niveau minimum nécessaire pour les mettre en contexte.

La philosophie est par définition la science de l'âme mais j'aime bien le coté moraliste de celle-ci étant plus facilement assimilable et pratique plutôt que le coté religieux qui a la mauvaise tendance d’imposer plutôt que de laisser à la personne son statut de libre arbitre. L’Homme pourra proposer donc d'en sortir une morale qui fait appel à notre logique et notre raison humaine, raison qui nous est si chère puisque c'est ce qui nous y différencie (parait-il) des animaux et du reste de la création connue vivante... terrestre faut-il le souligner en gras, noir foncé, allez-y pesez fort … autant lorsque vous le lirez que lorsque ceci a été écrit !

Même si j'ose affirmer ou infirmer certaines choses ou appuyer ceux qui l'on établi, on se doit de respecter la pensée des autres penseurs et celle de vous lecteurs à la recherche de la vérité (cette recherche de vérité doit se faire hors des sentiers battus et imposés par notre société; nous pensons tous d’une façon égale soit sans preuve irréfutable à l'appui). Ce n'est pas une tâche facile car plusieurs antécédents intrinsèques contribuent à faire obstacle à notre intelligence. Mais ne dit-on pas que l’on mesure la grandeur d'un humain à la grandeur de l'obstacle qu'il surmonte ? La bêtise humaine est plus illimitée que notre Univers... et ce n'est pas peu dire et il faut le croire que, en plus, nous restons très conservateur dans nos propos… concernant la bêtise humaine !

Il faut avant tout vivre les deux pieds ancrés sur la terre ferme, moite et nourricière et avoir seulement la tête qui se pointe dans et surtout au dessus des nuages, par de-là le bleu du firmament lointain mais certes présent.

Sans apporter une conclusion à cette introduction, ce qui serait de toute évidence absurde, pour que le message passe d’un être à un autre, d’une époque à une autre époque, d’une conscience à une autre, on se doit de  penser sincèrement qu’il ne suffit pas de dire les choses belles, ils faut aussi les dire bien comme il ne suffit pas de lire les choses belles mais de les appliquer bien !

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Il est encore plus facile de juger l’esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses.  » G. de Lévis

Proverbe du jour
«Ce qui est passé a fui; ce que tu espères est absent; mais le présent est à toi. » Proverbe arabe