2014/03/22

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Avec une campagne de presse bien menée, au bout de deux mois, les Français croiraient en Dieu. » Maurice Donnay

Proverbe du jour
« Au chef, il faut des hommes et aux hommes, un chef. » Proverbe africain

2014/03/20

Kant : Qu'est-ce qu'un être vivant?

« (...) Dans une montre un rouage ne peut en produire un autre et encore moins une montre d'autres montres, en sorte qu'à cet effet elle utiliserait (elle organiserait) d'autres matières ; c'est pourquoi elle ne remplace pas d'elle-même les parties, qui lui ont été ôtées, ni ne corrige leurs défauts dans la première formation par l'intervention des autres parties, ou se répare elle-même, lorsqu'elle est déréglée : or tout cela nous pouvons en revanche l'attendre de la nature organisée. Ainsi un être organisé n'est pas simplement machine, car la machine possède uniquement une force motrice ; mais l'être organisé possède en soi une force formatrice qu'il communique aux matériaux, qui ne la possèdent pas (il les organise) : il s'agit ainsi d'une force formatrice qui se propage et qui ne peut pas être expliquée par la seule faculté de mouvoir (le mécanisme)».

Kant, Critique de la faculté de juger 

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Nul n’est sage à moins d’être heureux. » Saint-Augustin

Proverbe du jour
« Les miracles sont accomplis par les hommes unis. » Proverbe inconnu

2014/03/18

La retraite


J'ai trouvé ce petit bijou sur internet. Il fallait que je le mette ici. C'était trop bon !

Mon nom est disons Robert... De plus en plus de gens entrent dans l'âge de la retraite. Ce n'est pas facile pour tout le monde. Mais voici quelques conseils, suite à mon expérience personnelle. À mesure que votre femme vieillit, soyez plus patient avec elle. Les hommes doivent savoir qu'à mesure que les femmes vieillissent, il devient de plus en plus difficile pour elles de maintenir la même qualité dans les tâches domestiques. Il faut savoir composer avec cette nouvelle situation. 

Quand j'ai pris ma retraite anticipée, ma femme a décroché un emploi à temps plein comme téléphoniste dans un bureau de comptables pour nous aider à arrondir nos fins de mois et payer surtout ses médicaments. Elle en consomme beaucoup. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à réaliser qu'elle tirait de la patte et qu'elle fatiguait vite. Tenez. 

Quand je rentre du golf, en fin d'après-midi, à peu près au même moment où ma femme revient du travail, souvent le repas n'est pas prêt. Bien entendu, je lui dis de prendre son temps et que je vais en profiter pour faire une sieste. Elle n'aura qu'à me réveiller quand le repas sera sur la table. 

Elle avait l'habitude de faire la vaisselle immédiatement après les repas. Maintenant, très souvent, elle néglige de le faire. C'est vraiment désagréable. Alors, quand on est assis devant la télévision, pendant les publicités, je dois la motiver et lui rappeler que la vaisselle ne se lavera pas toute seule. 

Maintenant qu'elle vieillit, elle semble se fatiguer beaucoup plus rapidement. Notre lessiveuse et le séchoir se trouvent au sous-sol. Parfois, elle me dit qu'elle ne peut plus descendre les marches. " Ne fais pas un drame avec ça, que je lui dis. Je n'ai pas besoin de chemises avant la semaine prochaine pour le golf et les cartes. Le repassage peut attendre. Je suis vraiment conciliant. 

En plus ça lui laisse tout le temps qu'il faut pour les petites besognes telles donner le shampoing au chien, passer l'aspirateur ou faire l'époussetage. J'ai d'ailleurs remarqué qu'il y a de la poussière au dessus du frigo. C’est embêtant mais il faut bien que quelqu’un le fasse. 

Évidemment, comme elle travaille dans un bureau, elle se plaint de manquer de temps, le midi, pour aller payer les factures, faire les petites commissions, etc. Je lui ai dit que c'est l'occasion rêvée pour commencer un régime puisqu'elle est un peu ronde et peut avantageusement sauter le repas de midi. Et puis, au lieu d'aller à la gym le samedi, elle n'a qu'à courir, la semaine, pour faire les commissions. En plus, on épargnera l'argent de l'abonnement au club de gym. Ça coûte cher ces choses-là. 

Même en faisant de petites tâches, elle semble avoir besoin de plus en plus de repos. Par exemple, il lui faut maintenant deux jours pour faire la pelouse, mais je ne dis pas un mot. Par contre, mon frère et ses enfants sont venus à la maison, la semaine dernière et je n'ai pas apprécié son commentaire sur le gazon qu'il trouvait un peu long. J'en ai parlé à ma femme. Mais, rassurez-vous, avec délicatesse. Je pense qu'elle a bien compris le message. 

Le secret ? Il faut toujours rester calme et très patient. Je l'accompagne dans sa vieillesse. C'est difficile pour le conjoint. Pour bien des hommes, la tâche serait insurmontable. Souvent, c'est l'enfer. Mais il faut toujours rester calme. Personne autant que moi ne sait combien les femmes peuvent devenir frustrantes quand elles vieillissent. 

Messieurs, faites donc comme moi. Soyez patients. Ne criez pas ! 

Frank votre spécialiste sur la retraite. 



Notes de l'éditeur :
Les funérailles de Robert eurent lieu samedi le 2.
Sa femme fut acquittée lundi le 4…….. 

Prose : Que penserions-nous à 1000 lieux d'ici ?


J'ai perdu pied sur la terre il y a de ça belle lurette.
Je vois maintenant de loin cette terre et les autres astres de près.
Je suis conscient que je n'étais rien qu'un grain de pollen
Qui virevoltait dans un vent venu de nulle part, du ciel divin.

Les frontières n'existent plus, n'auraient jamais dû exister d'ailleurs.
Je me sens vide mais plein d'une conscience hors de l'ordinaire
Le quotidien n'a plus d'importance, tout est relatif, je le crois maintenant.
À cette distance, je ne suis plus ou plutôt je ne suis plus ce que je pensais être.

Le vide de l'espace est rempli de mon vide que je croyais intérieur.
Je suis seul, loin mais loin de quoi, loin d'un point lumineux parmi tant d'autres.
Et moi qui croyait que la distance n'avait d'importance que lorsque grande
Maintenant qu'elle est immense elle n'est rien par rapport au grand tout.

Le temps n'existe plus ni la vie on dirait, serait-ce ceci la mort.
L'espace est tellement grand vu d'ici, ce que j'ai appris était faux.
Curieux comment on arrive à changer notre perception des choses parfois.
Une distance infime par rapport à l'ensemble qui change tout notre être.

J'espère ne jamais revenir sur cette terre de pierre et d'humains inhumains.
La vie se résume à quoi à cette distance, à une tête d'épingle sur l'horizon.
Même le mouvement de tout semble être arrêtée, tout bouge mais lentement
Rien à voir avec l'enseignement de nos religions, de notre science enfantine.

Je ne suis rien et pourtant j'existe, libre comme un tas d'atomes libres...ni plus, ni moins.

Humour : Pourquoi je n'y ai pas pensé avant ?




Hegel : L'être humain cherche dans le réel « une forme extérieure de sa propre réalité »


« Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. 

Cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières : 
  • Primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du cœur humain et d'une façon générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu'il tire de son propre fond que dans les données qu'il reçoit de l'extérieur. 
  • Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations. 
L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l'enfant: le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une œuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. »

Référence : Hegel

Citation et Proverbe


Citation du jour
« C’est une grande misère que de n’avoir pas assez d’esprit pour bien parler, ni assez de jugement pour se taire. » La Bruyère

Proverbe du jour
« Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n’y a pas un temps pour tout dire. » Proverbe latin

2014/03/17

Le but de la vie : "Être" et non "Faire"


« La question du but de la vie humaine a été posée d'innombrable fois ; elle n'a jamais encore reçu de réponse satisfaisante. Peut-être n'en comporte-t-elle aucune. Maints de ces esprits "interrogeants" qui l'ont posée ont ajouté : s'il était avéré que la vie n'eût aucun but, elle perdrait à nos yeux toute valeur. Mais cette menace n'y change rien. Il semble bien plutôt qu'on ait le droit d'écarter la question. Elle nous semble avoir pour origine cet orgueil humain dont nous connaissons déjà tant d'autres manifestations. On ne parle jamais du but de la vie des animaux, sinon pour les considérer comme destinés à servir l'homme. Mais ce point de vue lui aussi est insoutenable, car nombreux sont les animaux dont l'homme ne sait que faire - sauf les décrire, les classer et les étudier (1) - et des multitudes d'espèces se sont d'ailleurs soustraites à cette utilisation par le fait qu'elles ont vécu et disparu avant même que l'homme ne les ait aperçues. Il n'est décidément que la religion pour savoir répondre à la question du but de la vie. On ne se trompera guère en concluant que l'idée d'assigner un but à la vie n'existe qu'en fonction du système religieux (2). »

Extrait de "Malaise dans la civilisation" de Freud
  1. J'ajouterais à cette citation que l'homme ne sait que faire plus occuper à les manger qu'à les respecter !
  2. Je complèterais que non seulement la religion a tenté de trouver une réponse une raison d'être mais que la philosophie s'y adresse aussi en y trouvant une façon de bien être. La religion nous dit ce que l'on doit faire et est plus expéditive tandis que la philosophie ce que l'on devrait et est plus moraliste.

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler. » Sénèque

Proverbe du jour
« On ne peut marcher en regardant les étoiles lorsqu’on a une pierre dans son soulier. » Proverbe Chinois

2014/03/16

Aristote : Pourquoi l'humain a-t-il des mains ?

Voilà une réponse à une question qui semble évidente mais attendez de voir comment Aristote la résout :

« Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil de loin le plus utile, la main. Aussi, ceux qui disent que l'homme n'est pas bien constitué et qu'il est le moins bien rétribué des animaux (parce que, dit-on, il est sans chaussures, il est nu et il n'a pas d'armes pour combattre) sont dans l'erreur. Car les autres animaux n'ont chacun qu'un seul moyen de défense et il ne leur est pas possible de le changer pour faire n'importe quoi d'autre, et ne doivent jamais déposer l'armure qu'ils ont autour de leur corps ni changer l'arme qu'ils ont reçue en partage. L'homme, au contraire, possède de nombreux moyens de défense, et il lui est toujours loisible d'en changer et même d'avoir l'arme qu'il veut et quand il le veut. Car la main devient griffe, serre, corne, ou lance, ou épée, ou toute autre arme ou outil. Elle peut être tout cela, parce qu'elle est capable de tout saisir et de tout tenir. La forme même que la nature a imaginée pour la main est adaptée à cette fonction. Elle est, en effet, divisée en plusieurs parties. Et le fait que ces parties peuvent s'écarter implique aussi pour elles la faculté de se réunir, tandis que la réciproque n'est pas vraie. Il est possible de s'en servir comme d'un organe unique, double ou multiple. »

L'instant présent et la souffrance


Voici une bonne parole d'Eckhart Tolle :

"La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c’est une forme de négativité. L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d’identification au mental. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper. Autrement dit, plus on est identifié à son mental, plus on souffre. On peut également l’énoncer ainsi: plus on est à même de respecter et d’accepter le moment présent, plus on est libéré de la douleur, de la souffrance et du mental.

Pourquoi le mental a-t-il tendance à nier l’instant présent ou à y résister? Parce qu’il ne peut fonctionner et garder le contrôle sans le temps, c’est-à-dire sans le passé et le futur. Il perçoit donc l’intemporel instant présent comme une menace. En fait, le temps et le mental sont indissociables.

Imaginez la Terre dépourvue de toute vie humaine et n’abritant que plantes et animaux. Y aurait-il encore un passé et un futur? Parler du temps aurait-il encore un sens? La question "Quelle heure est-il?" ou "Quelle date sommes-nous?" – s’il y avait quelqu’un pour la poser – serait vraiment insignifiante. Le chêne ou l’aigle resteraient perplexes devant une telle question. "Quelle heure?" demanderaient-ils. "Euh, bien entendu, il est…maintenant. Nous sommes maintenant. Existe-t-il autre chose?".

Bien sûr, pour fonctionner en ce monde, nous avons besoin du mental ainsi que du temps. Mais vient un moment où ils prennent le contrôle de notre vie, et c’est alors que s’installent le dysfonctionnement, la souffrance et le chagrin.

Pour assurer sa position dominante, le mental cherche continuellement à dissimuler l’instant présent derrière le passé et le futur. Par conséquent, lorsque la vitalité et le potentiel créatif infini de l’Être, indissociable du moment présent, sont jugulés par le temps, votre nature véritable est éclipsée par le mental. Une charge de temps de plus en plus lourde s’accumule sans cesse dans l’esprit humain. Tous les individus pâtissent sous ce fardeau, mais ils continuent aussi de l’étoffer chaque fois qu’ils ignorent ou nient ce précieux instant, ou le réduisent à un moyen d’arriver à quelque instant futur qui n’existe que dans le mental, jamais dans la réalité. L’accumulation de temps dans le mental humain, collectif et individuel comporte également, en quantité immense, des résidus de souffrance passée.

Si vous ne voulez plus créer de souffrance pour vous-même et pour d’autres, si vous ne voulez plus rien ajouter aux résidus de cette souffrance passée qui vit encore en vous, ne créez plus de temps, ou du moins, n’en créez pas plus qu’il ne vous en faut pour faire face à la vie de tous les jours. Comment cesser de créer du temps? Prenez profondément conscience que le moment présent est toujours uniquement ce que vous avez. Faites de l’instant présent le point de mire principal de votre vie. Tandis qu’auparavant vous habitiez le temps et accordiez de petites visites à l’instant présent, faites du "maintenant" votre lieu de résidence principal et accordez de brèves visites au passé et au futur lorsque vous devez affronter les aspects pratiques de votre vie. Dites toujours "oui" au moment présent. Qu’y aurait-il de plus futile, de plus insensé, que de résister intérieurement à ce qui est déjà? Qu’y a-t-il de plus fou que de s’opposer à la vie même, qui est maintenant, toujours maintenant? Abandonnez-vous à ce qui est. Dites "oui" à la vie et vous la verrez soudainement se mettre à fonctionner pour vous plutôt que contre vous."
Extrait du livre : Le pouvoir du moment présent d'Eckart Tolle

Pour supporter ceci, une pensée de Marc-Aurèle, empereur et ensuite philosophe romain pour démontrer la véracité de la chose et que le principe de l'importance du temps présent n'est pas nouveau mais de tous les temps : "Ce qui importe c’est le présent, ce n’est ni le futur, ni le passé qui te sont à charge, mais toujours le présent".

Citation et Proverbe


Citation du jour
« L’arbre devient solide sous le vent. » Sénèque

Proverbe du jour
« Les pierres font partie du chemin. » Proverbe Roumain

2014/03/15

Montesquieu : Des plaisirs de la symétrie


Curieux comment l'humain peut apprécier davantage les choses symétriques, c-à-d., dont les formes se répètent de façon similaire et ordonnée et parfois même dans un chaos apparent. Curieux en effet. Mais Montesquieu peut l'exprimer mieux que je ne le saurais faire... À toi, Montesquieu :

"J’ai dit que l’âme aime la variété ; cependant, dans la plupart des choses, elle aime à voir une espèce de symétrie. Il semble que cela renferme quelque contradiction : voici comment j’explique cela.

Une des principales causes des plaisirs de notre âme lorsqu’elle voit des objets, c’est la facilité qu’elle a à les apercevoir : et la raison qui fait que la symétrie plaît à l’âme, c’est qu’elle lui épargne de la peine, qu’elle la soulage, et qu’elle coupe pour ainsi dire l’ouvrage par la moitié.

De là suit une règle générale. Partout où la symétrie est utile à l’âme, et peut aider ses fonctions, elle lui est agréable ; mais partout où elle est inutile, elle est fade, parce qu’elle ôte la variété. Or les choses que nous voyons successivement doivent avoir de la variété ; car notre âme n’a aucune difficulté à les voir. Celles au contraire que nous apercevons d’un coup d’œil doivent avoir de la symétrie : ainsi, comme nous apercevons d’un coup d’œil la façade d’un bâtiment, un parterre, un temple, on y met de la symétrie, qui plaît à l’âme par la facilité qu’elle lui donne d’embrasser d’abord tout l’objet.

Comme il faut que l’objet que l’on doit voir d’un coup d’œil soit simple, il faut qu’il soit unique, et que les parties se rapportent toutes à l’objet principal ; c’est pour cela encore qu’on aime la symétrie ; elle fait un tout ensemble.

Il est dans la nature qu’un tout soit achevé, et l’âme qui voit ce tout, veut qu’il n’y ait point de partie imparfaite. C’est encore pour cela qu’on aime la symétrie ; il faut une espèce de pondération ou de balancement : et un bâtiment avec une aile, ou une aile plus courte qu’une autre, est aussi peu fini qu’un corps avec un bras, ou avec un bras trop court."

Humour : Une toilette en terme... informatique


Citation et Proverbe


Citation du jour
« La vie nous donne exactement ce que nous lui demandons. Mais il faut commencer par lui demander exactement ce que nous voulons (...). » Marc Fisher

Proverbe du jour
« Rougissez de vos défauts et non de vous en corriger. » Proverbe sanskrit

2014/03/14

Humour : Amateur et fière de l'être !


Humour : Une station...


Existe-il une façon de vivre honnêtement ?


La vie est tout simplement incompréhensible pour la plupart d'entre-nous. Nous sommes par contre libre et nous devons en prendre conscience. Chacun peut et doit décider comment mener sa vie et chacun doit assumer la responsabilité de ses actes jusqu'au bout. En serait-il autrement que les choses se passeraient de toute façon ainsi.
 
La question du bien et du mal doit toujours être considérée d'un point de vue individuel plutôt qu'universel car tout est relatif. Qui peut vraiment dire ce qui est bien ou ce qui est mal ? La seule limite étant que le bien de l'un ne doit pas perturber le bien de l'autre sans quoi il devient du mal. Même le mal pour soi n'est pas réellement du mal puisqu'il est volontairement accepté et normalement nous ne nous faisons pas du mal par plaisir, j'ai dit normalement !
 
Le but ultime de l'humain est de vivre aussi bien que cela lui est possible. Il faut donc s'enquérir de toutes les vertus en suivant le juste milieu entre les extrêmes à la méthode de Descartes. Par exemple, et je dit bien tenons ceci pour un seul exemple, que le courage est le point milieu entre l'imprudence et la lâcheté. Les 2 étant à éviter, le point milieu est le plus sûre tout en étant incertain.
 
Le bien ultime est le plaisir et le plus grand des maux est la douleur à éviter en tant que souffrance sous toutes ses formes. Il faut faire de notre but la recherche des plaisirs naturels et nécessaires tout en surmontant la peur démentielle de la mort. L'homme a été mis dans le monde où il doit ensuite faire face aux problèmes de l'être. Il n'y a aucun sens en dehors de nous qui puisse nous aider à accepter notre existence. C'est la prise de conscience de cette situation qui provoque la peur. C'est à chacun de trouver une façon d'être pour résoudre ce problème.
 
Mener une vie simple (communément appelée la simplicité volontaire et même au de-là), dépouillée de tout luxe superficiel ou profond et de désirs de biens matériels, est la clé du bonheur. Nous devrions ne rien vouloir de plus que satisfaire nos besoins nécessaires. Rappelons que les besoins sont les choses dont notre vie dépend et non les désirs à renouveler constamment à cœur de jour !
 
Les véritables penseurs doivent être capables de créer leurs propres vérités et leur propre moralité dont nous avons tous accès. Nous sommes les penseurs et nous sommes les décideurs et nous sommes les agisseurs de notre moralité !!!