Mais l'homme n’a pas de nécessité d’analyser longuement et de faire une étude sociologique extrêmement avancée de notre société et de chacun de ses individus pour remarquer que la philosophie et son étude de l’être ne sont plus aussi développées ni même étudiées qu'auparavant. C’est bien à tort pour notre grand malheur.
Cela est, de toute évidence, dû en partie :
- à cause de notre monde basé sur le matérialisme à outrance considérant la consommation des biens, leur abondance artificielle et gratuite et leur possession comme des dieux et donc de l’abandon de la religion par le fait même avec ces dieux à concept humain
- à cause de la technologie avancée (il faut rester humble sur le terme avancée si on la compare à la vie !) et très vulgarisée à tous et chacun qui nous donne l’impression d’être intelligent et de contrôler les évènements et la science qui les explique (simplement le fonctionnement et non la raison d’être)
- à cause de la poussée incessante d’adrénaline qui amène les gens à croire que vitesse d’exécution et agenda bien rempli signifient efficacité et chose bien faite dans un temps record pour qu’arriver à la fin de notre vie terrestre nous en sortions satisfaits
- à cause de l’obsession de vouloir tout tout-de-suite et de vivre le moment présent sans autre arrière-pensée car toute croyance à une vie après la mort est devenue sans importance même si statistiquement inéluctable.
- De quoi est composé au juste notre Univers ?
- Nos sens nous révèlent-ils vraiment la vraie réalité s’il en est une (en fait, qu’est-ce que la réalité) ?
- Sommes-nous vraiment libres de penser et d’agir par nous-mêmes (sommes-nous des êtres doués de la faculté d’immanentisme ou de la faculté de transcendance) ?
- Dieu existe-t-il ? Si oui, sous quelle forme ? Plus encore, peut-il mourir nous emportant avec lui dans le sillon de sa mort ?
- Dieu peut-il faire des erreurs ? Est-ce ce qu’on appellerait l’évolution de la vie ou la diversité de la vie pour être certain que l’une d’elle survivre au cas ou une imperfection aurait été créée et se répèterait inutilement pour parvenir jusqu’à son extinction inévitable ?
- Qu’est-ce donc que le temps qui passe ? Le passé, présent et futur ne sont-ils que des concepts bassement humains pour expliquer le mouvement de la matière ?
- De quoi est réellement composé l’espace qui nous entoure ?
- Qui suis-je vraiment : un corps ? À l’intérieur, avons-nous une âme ? Si oui, comment les 2 peuvent cohabiter sans se nuire ? Mon âme est-elle distincte de mon corps physique ?
- Le bonheur nous est-il accessible ? Si oui, pourquoi ne nous est-il pas disponible de façon permanente et nous quitte-t-il si facilement pour revenir si difficilement ?
- Qu’y a-t-il après la mort et même avant la vie terrestre ?
- Avons-nous un but individuel dans la vie ? l’Univers a-t-il un but et y a-t-il un sens à notre monde ? Y a-t-il un objectif final prédéterminé ?
- Avons-nous un destin et si oui par quoi ou par qui est-il déterminé à l’avance et comment ? Pouvons-nous le contrecarrer ?
- Notre âme et nos pensées sont-elles matérielles (qu’est-ce que la matière en fait) en tout ou en partie ?
- Pourquoi n’y a-t-il pas que du beau, du bon et du vrai dans l’existence même si cela n’est que question de jugement de valeur individuelle et que ces caractéristiques n’ont pas de valeur en soi ?
- L’homme crée-t-il vraiment ou s’il ne fait que découvrir ce qui est depuis toujours en latence dans son cerveau ou si son information vient d’un au de-là de soi ?
- Sommes-nous seuls dans l’Univers comme être vivant et pensant, seul sous notre forme humaine du moins ? Sommes nous si différents des animaux, insectes, plantes, … et même de l’inanimé ou ce que l’on perçoit comme tel ?
- D’où provient la matière dont tout semble être fait ?
- Pourquoi le mal existe alors que Dieu nous a créé à son image donc bon ? Pourquoi a-t-il créé des êtres avec un potentiel mauvais ?
- Qu’est-ce que l’infini en terme de macrocosme et de microcosme ? Comment arrive-t-on à l’imaginer sans pourtant pouvoir l’expliquer ?
- Le monde est un ensemble de choses appelé matière dans l'espace et une succession d'événements dans le temps. Ce monde est-il limité dans l'espace-temps-matière ? Si oui, qu’est-ce qui est à l’extérieur de ces limites ? Si non, comment ce monde peut-être sans limite ?
- Le monde est la somme des parties dont il se compose : la division des parties s’arrête-t-elle en des parties simples et indivisibles ou si elle se poursuit à l’infini ? Si non, comment et sous quelle forme se termine-t-elle ?
- Le monde est une série d’événements liés par le lien de cause à effet ; peut-on revenir à une première cause libre ou si la régression se poursuit sans fin jusqu’à la création du monde ? Peut-on se rendre à un effet sans autre effet, une fin du monde pour vrai ? Qu’y avait-il avant la création de ce monde ? Si une fin du monde est possible, quelle aura été l’utilité d’avoir un jour existé ?
- L'Univers a–t-il la conscience d’être, d’exister ? L’inanimé, a-t-il une conscience ? Est-ce peut-être cela la conscience pure ?
Le but ultime en est plutôt de faire un voyage au cœur d’un constat synthétisé de toutes les théories scientifique, sociologique à l'occasion, à la limite psychologique et surtout philosophique qui ont été mis en évidence jusqu'à maintenant et ce d'une façon vulgarisée au goût du jour pour en faciliter son assimilation et sa mise en pratique en ce qui concerne notre changement souhaitable de la vision des choses. J'espère réussir à faire un lien entre tous ces domaines dans la même ligne de pensée que ce que la philosophie a apporté soit non de donner les bonnes réponses à des questions universelles mais de poser les bonnes questions relatives à leur contexte dans leur spécificité propre et dans le contexte où elles sont posées.
Sans pouvoir le décrire explicitement, L’Homme met en exergue le créateur de l'Univers (Dieu si on ose dire ou autre personnification surtout non humaine) sous le nom de Créateur. Ce terme décrira l'entité initiale qui a créé cette théorie créationniste qui a permis la création de ce magnifique principe qu’est l'Univers et celui qui a permis sa propre création, s'il en est un et si cela peut s’avérer être une chose possible. Petit détail en passant, le mot Univers s’écrit avec un S à la fin car dans la définition initiale, il y a 2 univers : celui du visible (ou matériel) et celui de l’invisible (ou spirituel). Reste à prouver si ces 2 univers sont aussi séparés qu’on le croit, s’ils ne sont pas identiques à la base au niveau des composantes constituantes et aussi si tout dans le fond ce n’est pas voir autrement que dans notre vision toujours dualiste en opposant toujours une chose à son contraire ou son complément disjoint. Plusieurs Hommes, en règle générale, sont plutôt d’avis qu’il n’y a qu’un seul univers mais qu’il est composé de plusieurs mondes similaires ou complètement différents avec des bases communes.
Malheureusement, l’Homme est obligé, par la force des choses, au contraire de mes aspirations originelles, comme tous les scientifiques et autres intervenants dit spécialistes des domaines connexes, de concevoir des solutions basées sur notre réalité terrestre mais aussi biaisées en terme de monde matérialiste ou plutôt de sa perception. On peut toujours s'éloigner de cette dimension superficielle et pseudo réelle discutable mais c'est la seule dimension des choses que nous connaissons ou qui est du moins à la portée de nos sens et de notre intelligence. J'en ferai donc autant en tentant de m'en définir et ce en perspective de notre environnement temporel pour tenter, au meilleur de mes capacités, à l'impartialité et d’en dilater les nuances.
Comme disait Kant : « Nous ne voyons pas le monde tel qu'il est mais tel que nous sommes ». Nous sommes peut-être à tort influencés par ce monde matériel mais il est après tout existant (on ne veut pas dire réel selon notre perception sans baser de garantie de constatation unique pour tous les habitants de cette terre) par une impartialité suffisante mais c'est quand même une base qui existe bien pourtant. Mon Dieu, il faut bien partir de quelque chose même si cela peut s’avérer une source non fondée ni irréfutable au premier abord !
La philosophie ne soulève que des questions mais par contre, ce sont miraculeusement les bonnes. Elle n'a que faire des réponses subjectives et mortellement banales habituelles ou trop souvent glissées en douce dans des conversations de salon. Elle n'a que faire aussi du jugement de tous et chacun possédant une vérité bien défendable. Elle a bien assez de ses propres définitions, mystérieuses interrogations, pour s'empifrer des questions scientifiques qui, de toute façon, restent dans le domaine du "qu'est-ce que..." à défaut de savoir du "pourquoi est-ce que...". Au bout du compte, le plus important n’est peut-être pas de trouver les bonnes questions ni même d’y répondre à la rigueur. Le plus important est peut-être tout simplement d’au moins se poser des questions. Prendre tout pour acquis est bien mal connaître l’humain doué du sens du mensonge pour tromper les autres et, si on analyse bien les choses, en se trompant lui-même pour commencer le grand bal des illusions.
L'ensemble de ce site n'est pas une suite logique comme dans un roman ou une synthèse scientifique avec des suppositions et des conclusions comme nous sommes habitués d'avoir en main disponible. C'est plutôt un ensemble de concepts dont on donne une possibilité d'explication après avoir fait le tour par nous-même de toutes les versions à notre portée. Elles ne sont pas toutes vérifiables scientifiquement, bien évidemment, mais elles ont le mérite d'être aussi possible que n'importe quel théorie ou peut-être même davantage dans bien des cas.
Le beau de cette présentation est que vous pouvez commencer et arrêter n'importe où n'importe quand et reprendre à partir de n'importe quelle page pour une même section. C'est davantage un ouvrage de référence et de matière à réflexion voire même un site de chevet, qu'une réponse détaillée et surtout exhaustive et finale. J'ai volontairement laissé place à la méditation ou réflexion sur les sujets et j’ai aussi laissé place à une auto évaluation (ne pas confondre avec une auto jugement où on donne une valeur précise qui restera toujours littéralement discutable). Le tout fonctionne par thème sans ordre précis d'importance ni par ordre alphabétique. Dans sa longueur, chaque sujet est traité selon les arguments disponibles et le niveau minimum nécessaire pour les mettre en contexte.
La philosophie est par définition la science de l'âme mais j'aime bien le coté moraliste de celle-ci étant plus facilement assimilable et pratique plutôt que le coté religieux qui a la mauvaise tendance d’imposer plutôt que de laisser à la personne son statut de libre arbitre. L’Homme pourra proposer donc d'en sortir une morale qui fait appel à notre logique et notre raison humaine, raison qui nous est si chère puisque c'est ce qui nous y différencie (parait-il) des animaux et du reste de la création connue vivante... terrestre faut-il le souligner en gras, noir foncé, allez-y pesez fort … autant lorsque vous le lirez que lorsque ceci a été écrit !
Même si j'ose affirmer ou infirmer certaines choses ou appuyer ceux qui l'on établi, on se doit de respecter la pensée des autres penseurs et celle de vous lecteurs à la recherche de la vérité (cette recherche de vérité doit se faire hors des sentiers battus et imposés par notre société; nous pensons tous d’une façon égale soit sans preuve irréfutable à l'appui). Ce n'est pas une tâche facile car plusieurs antécédents intrinsèques contribuent à faire obstacle à notre intelligence. Mais ne dit-on pas que l’on mesure la grandeur d'un humain à la grandeur de l'obstacle qu'il surmonte ? La bêtise humaine est plus illimitée que notre Univers... et ce n'est pas peu dire et il faut le croire que, en plus, nous restons très conservateur dans nos propos… concernant la bêtise humaine !
Il faut avant tout vivre les deux pieds ancrés sur la terre ferme, moite et nourricière et avoir seulement la tête qui se pointe dans et surtout au dessus des nuages, par de-là le bleu du firmament lointain mais certes présent.
Sans apporter une conclusion à cette introduction, ce qui serait de toute évidence absurde, pour que le message passe d’un être à un autre, d’une époque à une autre époque, d’une conscience à une autre, on se doit de penser sincèrement qu’il ne suffit pas de dire les choses belles, ils faut aussi les dire bien comme il ne suffit pas de lire les choses belles mais de les appliquer bien !
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