2014/04/30

Jim Morrison : la peur


Humour : 12 heure...


Socrate : La Maïeutique


ThéétèteMais sache-le bien, Socrate, maintes fois déjà j'ai entrepris cet examen, excité par tes questions, dont l'écho venait jusqu'à moi. Malheureusement, je ne puis ni me satisfaire des réponses que je formule, ni trouver, en celles que j'entends formuler, l'exactitude que tu exiges, ni, suprême ressource, me délivrer du tourment de savoir.

SocrateC'est que tu ressens les douleurs, ô mon cher Théétète, douleurs non de vacuité, mais de plénitude.

ThéétèteJe ne sais, Socrate, je ne fais que dire ce que j'éprouve.

SocrateOr çà, ridicule garçon, n'as-tu pas ouï dire que je suis fils d'une accoucheuse, qui fut des plus imposantes et des plus nobles, Phénarète ?

ThéétèteJe l'ai ouï dire.

SocrateEt que j'exerce le même art, l'as-tu ouï dire aussi ?

ThéétèteAucunement.

SocrateSache-le donc bien, mais ne va pas me vendre aux autres. Ils sont, en effet bien loin, mon ami, de penser que je possède cet art. Eux, qui point ne savent, ce n'est pas cela qu'ils disent de moi, mais bien que je suis tout à fait bizarre et ne crée dans les esprits que perplexités. As-tu ouï dire cela aussi ?

ThéétèteOui donc.

SocrateT'en dirai-je la cause ?

Théétète : Je t'en prie absolument.

Socrate : Rappelle-toi tous les us et coutumes des accoucheuses, et tu saisiras plus facilement ce que je veux t'apprendre... Mon art de maïeutique a mêmes attributions générales que le leur. La différence est qu'il délivre les hommes et non les femmes et que c'est les âmes qu'il surveille en leur travail d'enfantement, non point les corps. Mais le plus grand privilège de l'art que, moi, je pratique est qu'il sait faire l'épreuve et discerner, en toute rigueur, si c'est apparence vaine et mensongère qu'enfante la réflexion du jeune homme, ou si c'est fruit de vie et de vérité. J'ai, en effet, même impuissance que les accoucheuses. Enfanter en sagesse n'est point en mon pouvoir, et le blâme dont plusieurs déjà m'ont fait opprobre, qu'aux autres posant question je ne donne jamais mon avis personnel sur aucun sujet et que la cause en est dans le néant de ma propre sagesse, est blâme véridique. La vraie cause, la voici : accoucher les autres est contrainte que le dieu m'impose ; procréer est puissance dont il m'a écarté. Je ne suis donc moi-même sage à aucun degré et je n'ai, par-devers moi, nulle trouvaille qui le soit et que mon âme à moi ait d'elle-même enfantée. Mais ceux qui viennent à mon commerce, à leur premier abord, semblent, quelques-uns même totalement, ne rien savoir. Or tous, à mesure qu'avance leur commerce et pour autant que le dieu leur en accorde faveur, merveilleuse est l'allure dont ils progressent, à leur propre jugement comme à celui des autres. Le fait est pourtant clair qu'ils n'ont jamais rien appris de moi, et qu'eux seuls ont, dans leur propre sein, conçu cette richesse des beaux pensers qu'ils découvrent et mettent au jour.

Machiavel, le Prince


« Combien il serait louable chez un prince de tenir sa parole et de vivre avec droiture et non avec ruse, chacun le comprend : toutefois, on voit par expérience, de nos jours, que tels princes ont fait de grandes choses qui de leur parole ont tenu peu compte, et qui ont su par ruse manœuvrer la cervelle des gens ; et à la fin ils ont dominé ceux qui se sont fondés sur la loyauté.

Vous devez donc savoir qu'il y a deux manières de combattre : l'une avec les lois, l'autre avec la force ; la première est propre à l'homme, la seconde est celle des bêtes ; mais comme la première, très souvent, ne suffit pas, il convient de recourir à la seconde. Aussi est-il nécessaire à un prince de savoir bien user de la bête et de l'homme. (...)

Puisque donc un prince est obligé de savoir bien user de la bête, il en doit choisir le renard et le lion ; car le lion ne se défend pas des rêts, le renard ne se défend pas des loups. Ceux qui s'en tiennent simplement au lion n'y entendent rien. Un souverain prudent, par conséquent, ne peut ni ne doit observer sa foi quand une telle observance tournerait contre lui et que sont éteintes les raisons qui le firent promettre. (...) Et jamais un prince n'a manqué de motifs légitimes pour colorer son manque de foi. De cela l'on pourrait donner une infinité d'exemples modernes, et montrer combien de paix, combien de promesses ont été rendues caduques et vaines par l'infidélité des princes : et celui qui a su mieux user du renard est arrivé à meilleure fin.»

Référence : Machiavel, Le Prince (1513), ch. XVIII

Citation et Proverbe


Citation du jour
« On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l'affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. » Winston Churchill
Proverbe du jour
« La Flèche a déjà atteint sa cible avant d'avoir laissé l'arc..  » Proverbe zen

2014/04/29

Vivre le moment présent... avec une coupe de vin !


Vivre le moment présent est devenu un cliché. Pourtant, siroter un bon vin permet de profiter de ce moment et ensuite de rendre l'atmosphère plus relaxe et propice à faire durer ce plaisir.

La dégustation du vin peut prendre des allures de rituel pour le moins mystérieux à regarder quelqu’un remuer et renifler son verre, prendre une gorgée, faire quelques grimaces et hocher de la tête au sommelier. 

La bonne quantité
Visez à remplir votre coupe au tiers pour vous laisser de la place pour remuer votre vin sans gâchis.

Bien tenir la coupe
En plus de salir votre verre avec vos doigts, la chaleur de votre main viendra perturber la température du vin. Mieux vaut tenir délicatement la coupe par sa tige ou par son pied.

Un coup d'oeil
Élevez votre coupe devant une source de lumière. Le vin est-il clair ou trouble? Y a-t-il du dépôt? Placez votre coupe devant une surface blanche pour en observer la couleur.

Remuer
Remuez le verre de façon à laisser la force centrifuge faire une bonne vague. L’oxygénation permettra de libérer les parfums. Ensuite, vous pouvez observer à nouveau votre coupe et porter attention aux coulisses sur les parois du verre. 

Plonger le nez
Pour mieux capter les odeurs, inspirez doucement comme pour sentir une fleur. Chez les vins plus corsés, une trop grande bouffée risquerait de vous perturber les narines par les vapeurs d’alcool et de nuire à l’appréciation.

Rouler en bouche
Comme les papilles gustatives sont réparties à différents endroits sur la langue – le sucré sur la pointe, le salé juste derrière, l’acidité sur les côtés et l’amer, à l’arrière – il est nécessaire de laisser le vin se «promener» pour en apprécier toutes les subtilités.

Inspirer
Alors que vous avez le vin en bouche, vous pouvez inspirer un peu d’air pour oxygéner le liquide et en accentuer les arômes. Inspirez à travers vos dents : le parfum du vin voyagera ainsi par les voies nasales en plus de la langue.

Avaler ou cracher ?
Règle générale, avaler. Mais dans un contexte de dégustation, n’ayez pas peur de cracher dans un réceptacle prévu à cet effet. Certains trouveront peut-être que c’est du gaspillage, mais c'est préférable que de ne pas pouvoir apprécier les autres vins qui suivront.

Référence: fr.canoe.ca 

2014/04/28

Poésie : Lamartine, Le cri de l'âme


Quand le souffle divin qui flotte sur le monde
S'arrête sur mon âme ouverte au moindre vent,
Et la fait tout à coup frissonner comme une onde
Où le cygne s'abat dans un cercle mouvant !

Quand mon regard se plonge au rayonnant abîme,
Où luisent ces trésors du riche firmament,
Ces perles de la nuit que son souffle ranime,
Des sentiers du Seigneur innombrable ornement !

Quand d'un ciel de printemps l'aurore qui ruisselle
Se brise et rejaillit en gerbes de chaleur,
Que chaque atome d'air roule son étincelle,
Et que tout sous mes pas devient lumière ou fleur !

Quand tout chante ou gazouille, ou roucoule ou bourdonne,
Que d'immortalité tout semble se nourrir,
Et que l'homme, ébloui de cet air qui rayonne,
Croit qu'un jour si vivant ne pourra plus mourir !

Quand je roule en mon sein mille pensers sublimes,
Et que mon faible esprit, ne pouvant les porter,
S'arrête en frissonnant sur les derniers abîmes,
Et, faute d'un appui, va s'y précipiter!

Quand, dans le ciel d'amour où mon âme est ravie,
je presse sur mon coeur un fantôme adoré,
Et que je cherche en vain des paroles de vie
Pour l'embraser du feu dont je suis dévoré !

Quand je sens qu'un soupir de mon âme oppressée
Pourrait créer un monde en son brûlant essor,
Que ma vie userait le temps, que ma pensée
En remplissant le ciel déborderait encor !

Jéhova ! Jéhova ! ton nom seul me soulage!
Il est le seul écho qui réponde à mon coeur!
Ou plutôt ces élans, ces transports, sans langage,
Sont eux-mêmes un écho de ta propre grandeur!

Tu ne dors pas souvent dans mon sein, nom sublime !
Tu ne dors pas souvent sur mes lèvres de feu :
Mais chaque impression t'y trouve et t'y ranime,
Et le cri de mon âme est toujours toi, mon Dieu !

Humour : Qu'est-ce que l'essentiel ?


Platon : Extrait de Phèdre


SOCRATE : - Le dieu Teuth, inventeur de l'écriture, dit au roi d'Egypte :
" Voici l'invention qui procurera aux Egyptiens plus de savoir et de mémoire : pour la mémoire et le savoir j'ai trouvé le médicament qu'il faut " - Et le roi répliqua : " Dieu très industrieux, autre est l'homme qui se montre capable d'inventer un art, autre celui qui peut discerner la part de dommage et celle d'avantage qu'il procure à ses utilisateurs. Père des caractères de l'écriture, tu es en train, par complaisance, de leur attribuer un pouvoir contraire à celui qu'ils ont. Conduisant ceux qui les connaîtront à négliger d'exercer leur mémoire, c'est l'oubli qu'ils introduiront dans leurs âmes : faisant confiance à l'écrit, c'est du dehors en recourant à des signes étrangers, et non du dedans, par leurs ressources propres, qu'ils se ressouviendront ; ce n'est donc pas pour la mémoire mais pour le ressouvenir que tu as trouvé un remède. Et c'est l'apparence et non la réalité du savoir que tu procures à tes disciples, car comme tu leur permets de devenir érudits sans être instruits, ils paraîtront pleins de savoir, alors qu'en réalité ils seront le plus souvent ignorants et d'un commerce insupportable, car ils seront devenus de faux savants. "
[…] Ainsi celui qui croit avoir consigné son savoir par écrit tout autant que celui qui le recueille en croyant que de l'écrit naîtront évidence et certitude, sont l'un et l'autre tout pleins de naïveté dans la mesure où ils croient trouver dans les textes écrits autre chose qu'un moyen permettant à celui qui sait de se ressouvenir des choses dont traitent les écrits.

PHÈDRE : C'est très juste.

SOCRATE : Car ce qu'il y a de redoutable dans l'écriture, c'est qu'elle ressemble vraiment à la peinture : les créations de celle-ci font figure d'êtres vivants, mais qu'on leur pose quelque question, pleines de dignité, elles gardent le silence. Ainsi des textes : on croirait qu'ils s'expriment comme des êtres pensants, mais questionne-t-on, dans l'intention de comprendre, l'un de leurs dires, ils n'indiquent qu'une chose, toujours la même. Une fois écrit, tout discours circule partout, allant indifféremment de gens compétents à d'autres dont il n'est nullement l'affaire, sans savoir à qui il doit s'adresser. Est-il négligé ou maltraité injustement ? Il ne peut se passer du secours de son père, car il est incapable de se défendre ni de se secourir lui-même.

Référence : Platon, Phèdre

Marc-Aurèle : Pensées X


X. C’est en philosophe que Théophraste affirme, dans sa comparaison des fautes, comme le ferait un homme qui les comparerait en se référant au sens commun, que les fautes commises par concupiscence sont plus graves que elles qui le sont par colère. L’homme en colère, en effet, paraît s’écarter de la raison avec quelque douleur et avec un certain resserrement sur soi-même. Mais celui qui pèche par concupiscence, vaincu par la volupté, se montre en quelque sorte plus relâché et plus charmé dans ses fautes. A bon droit donc et en vrai philosophe, Théophraste a dit que celui qui faute avec plaisir mérite un plus grand blâme que celui qui pèche avec douleur. En somme, l’un ressemble plutôt à un homme offensé et forcé, par douleur, à se mettre en colère; l’autre s’est jeté de lui-même dans l’injustice, se portant à faire ce à quoi l’incite la concupiscence.

Bergson : La faculté de fabriquer des objets artificiels


...En ce qui concerne l'intelligence humaine, on n'a pas assez remarqué que l'invention mécanique a d'abord été sa démarche essentielle, qu'aujourd'hui encore notre vie sociale gravite autour de la fabrication et de l'utilisation d'instruments artificiels, que les inventions qui jalonnent la route du progrès en ont aussi tracé la direction. 

Nous avons de la peine à nous en apercevoir, parce que les modifications de l'humanité retardent d'ordinaire sur les transformations de son outillage. Nos habitudes individuelles et même sociales survivent assez longtemps aux circonstances pour lesquelles elles étaient faites, de sorte que les effets profonds d'une invention se font remarquer lorsque nous en avons déjà perdu de vue la nouveauté. 

Un siècle a passé depuis l'invention de la machine à vapeur, et nous commençons seulement à ressentir la secousse profonde qu'elle nous a donnée. La révolution qu'elle a opérée dans l'industrie n'en a pas moins bouleversé les relations entre les hommes. Des idées nouvelles se lèvent. Des sentiments nouveaux sont en voie d'éclore. Dans des milliers d'années, quand le recul du passé n'en laissera plus apercevoir que les grandes lignes, nos guerres et nos révolutions compteront pour peu de chose, à supposer qu'on s'en souvienne encore; mais de la machine à vapeur, avec les inventions de tout genre qui lui font cortège, on parlera peut-être comme nous parlons du bronze ou de la pierre taillée; elle servira à définir un âge. 

Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si, pour définir notre espèce, nous nous en tenions strictement à ce que l'histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante de l'homme et de l'intelligence, nous ne dirions peut-être pas Homo sapiens, mais Homo faber. En définitive, l'intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils et, d'en varier indéfiniment la fabrication.

Maintenant, un animal inintelligent possède-t-il aussi des outils ou des machines ? Oui, certes, mais ici l'instrument fait partie du corps qui l'utilise.

Référence : Henri Bergson, L’évolution créatrice

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Ne tuer jamais votre bonne humeur à cause d'une personne qui ne connaît pas votre valeur. » Inconnu
Proverbe du jour
« celui qui sourit au lieu de s'emporter est toujours le plus fort.  » Proverbe japonais

2014/04/27

Citation et Proverbe


Citation du jour
« Si la femme est l'avenir de l'homme se peut il que l'homme soit le devenir de la femme ? » Grézel Christian
Proverbe du jour
« Le mariage est comme une place assiégée ; ceux qui sont dehors veulent y entrer et ceux qui sont dedans veulent en sortir.  » Proverbe chinois

2014/04/26

Humour : Citations juste un petit peu androgynes... à peine !


"Pourquoi est-il si difficile de trouver un homme ?
  • les gentils sont laids
  • les beaux ne sont pas gentils
  • les beaux et gentils sont gay
  • les beaux gentils et hétéro sont mariés
  • les hommes pas trop mal et gentils n'ont pas d'argent
  • les gentils pas trop mal et avec de l'argent pensent qu'on ne veut que leur argent
  • les beaux sans argent sont après "notre" argent
  • les beaux pas très gentils ne nous trouvent pas assez belles pour eux
  • les hommes qui nous trouvent belles qui sont gentils et ont un peu d'argent sont timides et ne prennent pas d'initiative
  • les hommes qui ne prennent pas d'initiative sont effrayés dès que nous la prenons ! et pour ce qui est du sexe... 3 sur 10 sont incompétents !
  • Et maintenant, est ce qu'on a encore des doutes à savoir pourquoi il y a autant de femmes célibataires ?"
Anonyme

"Aujourd'hui, si un homme tient la porte pour une femme, il y a de fortes chances pour que ce soit le portier."
Mae West

"L'homme : Un chauffage d'appoint qui ronfle."
Rita Rudner

"Un célibataire est un homme qui a raté l'occasion de rendre une femme malheureuse."
Jasmine Birtles

"Coucher avec un vieux, quelle horreur ! ... Mais avec un jeune, quel travail !"
Alice Sapritch

"Mesdames, il vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser."
Frédéric Dard

"Les bons amants, ce sont les femmes qui les construisent.
Les hommes, il faut tout leur apprendre ... et surtout leur laisser croire le contraire."
Victoria Abril

"Je ne sais pas si le coeur des femmes est plein de surprises, mais celui des hommes est bien monotone dans sa lâcheté?"
Françoise Paturier

"Si l'on peut envoyer un homme sur la lune, pourquoi ne pas tous les y envoyer ???"
Rona Jaffe

"J'ai mis du temps à me rendre compte qu'on nous avait cambriolés. Je croyais que c'était mon mari qui cherchait des chaussettes propres."
P. Carlson

"Un homme fort ? Vous parlez musculature ?"
Françoise Sagan

"Le nouvel homme a résolu à sa façon le nouveau partage des tâches : " Occupe-toi de tout et je ferai le reste. ""
Michèle Fitoussi

"Une femme est une spécialiste de l'amour. Un homme, un simple généraliste. "
Helen Rowland

"Il n'y a qu'un décolleté pour pousser un homme à rechercher la profondeur chez une femme."
Zsa Zsa Gabor

"Mon mari dit qu'il veut passer ses vacances dans un endroit où il n'est jamais allé...
J'ai répondu : "Et pourquoi pas la cuisine ?""
Nan Tucket

"Un mari, c'est le gars qui vous soutient dans tous les problèmes que vous n'auriez pas eus si vous ne l'aviez pas épousé."
Caroline Ammerlaan

"Le seul moment où une femme réussit à changer un homme, c'est quand il est bébé."
Nathalie Wood

"La psychanalyse ne peut rien pour les hommes : pour remonter dans leur enfance, encore faudrait-il qu'ils en soient sortis ?"
Barbara T. Smith

"Pour séduire les hommes, je porte un nouveau parfum : " Intérieur de voiture neuve ""
Rita Rudner

"Je n'attendais pas grand chose de lui... J'ai été comblée."
Laurence Tofu

"Parlez à un homme de lui-même, il vous écoutera pendant des heures."
Anonyme

2014/04/25

Humour : Citations juste un petit peu misogynes... à peine !


"Si la femme était bonne, Dieu en aurait une."
Sacha Guitry

"Les femmes gâchent les plus belles histoires d'amour en voulant qu'elles soient éternelles."
Oscar Wilde

"La plus noble conquête après celle du cheval, c'est la femme."
Alfred Jarry

"Les femmes sont comme des miroirs, elles réfléchissent mais ne pensent pas. "
Schopenhauer

"Une des horreurs de la guerre sur laquelle on n'attire pas l'attention c'est que les femmes y soient épargnées."
Henri de Montherlant

"Qu'y a t'il de pire qu'une femme ? Deux femmes."
Jean Cocteau

"Ma femme est sans défense : heureusement pour elle, on la confondrait avec un éléphant."
Pierre Doris

"La femme ne voit jamais ce qu'on fait pour elle, elle ne voit que ce qu'on ne fait pas."
Georges Courteline

"Si l'homme a été créé avant la femme, c'était pour lui permettre de placer quelques mots !"
Jules Renard

"La femme est, selon la Bible, la dernière chose que Dieu a faite. Il a du la faire le Samedi soir. On sent la fatigue."
Alexandre Dumas fils

"Le silence est la seule chose en or que les femmes détestent."
Mary Wilson Little

"Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l'homme. Une femme intelligente y renonce."
Collette

"La gestation, chez la femme, dure deux cent soixante-dix jours, au cours desquels elle s'empiffre, s'enlaidit, gémit vaguement, tout en contribuant a faire grimper les courbes de l'absentéisme dans l'entreprise. Au bout de ces neuf mois, le petit Homme vient au monde. L'acouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, l'homme souffre moins. "
Pierre Desproges

"Loi d'Archimède: plus la femme est légère, plus les dépenses sont lourdes. "
Sim

"Quand une femme se tait, c'est qu'elle va dire quelque chose."
Anonyme

"La bigamie consiste a avoir une femme de trop ; la monogamie aussi. "
Coluche

"Pour se marier il faut un témoin ; comme pour un accident ou un duel. "
Coluche

"Aucune femme ne se marie pour l'argent : elles sont toutes assez intelligentes pour tomber amoureuses d'un millionnaire avant de l'épouser. "
Cesare Pavese

"Quand un homme dit qu'un jeu est stupide et infantile, c'est que sa femme le bat a tous les coups."
Anonyme

"Trois choses insupportables : le café brûlant, le champagne tiède, et les femmes froides."
Orson Welles

"Si l'argent n'achète pas l'amour, ça facilite nettement les négociations. "
Oscar Wilde

"Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination."
Marcel Proust

"Je n'ai pas peur du terrorisme : j'ai été marié pendant deux ans !"
Sam Kinison

"Le mari qui veut un mariage heureux doit apprendre a garder sa bouche fermée, et son carnet de chèque ouvert."
Groucho Marx

"Il y a un moyen de transférer des fonds plus rapide que les transactions bancaires électroniques : cela s'appelle le mariage."
James Holt McGavran

"Les célibataires en connaissent plus sur les femmes que les hommes mariés; si ce n'était pas le cas, il se seraient mariés aussi."
Coluche

"Les hommes ont une vie plus agréable que les femmes. Premièrement, ils se marient plus tard et, deuxièmement, ils meurent plus tot."
H.L. Mencken

"Un homme qui a du succès est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Une femme qui a du succès est celle qui trouve un tel homme. "
Lana Turner

"Le mariage est la seule aventure ouverte aux lâches."
Voltaire

"Les célibataires devraient être plus lourdement taxé que les hommes mariés. Ce n'est pas juste que des hommes soient plus heureux que d'autres."
Oscar Wilde

"Le mariage n'est pas un mot, c'est une sentence."
Anonyme

"Le mariage est la seule guerre au cours de laquelle on dort avec son ennemi. "
Anonyme

"Ma femme et moi, nous nous entendons parfaitement ; je n'essaie pas de diriger sa vie et je n'essaie pas de diriger la mienne."
Pierre Desproges

"Faites l'amour, pas la guerre. Ou alors faites les deux : mariez-vous! "
Anonyme

"Ce n'est pas vrai que les hommes mariés vivent plus longtemps. Ca semble seulement plus long."
Anonyme

"Chaque homme a le pouvoir de rendre une femme heureuse ... En restant célibataire."
Anonyme

"Il y a un principe bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme. Il y a un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme."
Pythagore

"Ma femme et moi avons été heureux pendant 20 ans. Et puis on s'est rencontrés..."
Guy Bedos

"Les chaînes du mariage sont lourdes il faut être deux pour les porter parfois trois."
Alexandre Dumas

"Dans tous les cas mariez vous si vous tombez sur une bonne épouse vous serez heureux, si vous tombez sur une mauvaise vous deviendrez philosophe ce qui est excellent pour l'homme"
Socrate

"Elle : Je t'aime. Lui : Moi aussi, je m'aime."
Sacha Guitry

"Il y a un mariage qui rend un homme heureux : celui de sa fille."
Bussy-Rabutin

"La bigamie, c'est quand on a deux femmes, la monotonie, c'est quand on en n'a qu'une"
Oscar Wilde

"Celui qui cherche une femme belle, bonne et intelligente, n'en cherche pas une mais trois."
Oscar Wilde

"Ne vous vengez pas d'une femme, le temps s'en charge pour vous."
Claudel

"Pourquoi contredire une femme, il est tellement plus simple d'attendre qu'elle change d'avis."
Feydeau

"Qu'y a t'il de pire qu'une femme ? Deux femmes !"
Cocteau

"Elles croient volontiers que parce qu'elles ont fait le contraire de ce qu'on leur demandait, elles ont pris une initiative."
Sacha Guitry

"Les habits sont aux femmes ce que les aromates sont aux plats. En petite quantité, ils en rehaussent le goût. En trop grande, ils en masquent la saveur véritable."
Sacha Guitry

"Les avocats portent des robes pour mentir aussi bien que les femmes."
Sacha Guitry

"Je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales."
Sacha Guitry

"Une belle femme est le paradis des yeux, l'enfer de l'âme et le purgatoire de la bourse."
Fontenelle

"Un homme qui admet ses torts quand il a tort est un sage. Un homme qui admet ses torts même quand il a raison est un homme marié." 
Sagesse populaire

La morale


L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui ; l'univers n'en sait rien.
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.

Référence : Blaise Pascal (19 juin 1623 - 19 août 1662), mathématicien, physicien, philosophe, moraliste et théologien français

Beauté de la nature


Le savant n'étudie pas la nature parce que cela est utile ; il l'étudie parce qu'il y prend plaisir et il y prend plaisir parce qu'elle est belle. 

Si la nature n'était pas belle, elle ne vaudrait pas la peine d'être connue, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Je ne parle pas ici, bien entendu, de cette beauté qui frappe les sens, de la beauté des qualités et des apparences ; non que j'en fasse fi, loin de là, mais elle n'a rien à faire avec la science ; je veux parler de cette beauté plus intime qui vient de l'ordre harmonieux des parties, et qu'une intelligence pure peut saisir.

Référence : Henri Poincaré, mathématicien, physicien et philosophe français (1854-1912)

Extrait de Rousseau


Il n'y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu'un est au dessus des lois ; dans l'état même de nature l'homme n'est libre qu'à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes. Toutes les barrières qu'on donne dans les républiques au pouvoir des magistrats ne sont établies que pour garantir de leurs atteintes l'enceinte sacrée des lois : ils en sont les ministres, non les arbitres, ils doivent les garder, non les enfreindre Un peuple est libre, quelque forme qu'ait son gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point l'homme, mais l'organe de la loi. En un mot, la liberté suit toujours le sort des lois, elle règne ou périt avec elles ; je ne sache rien de plus certain. 

Poème : Victo Hugo, En marchant le matin


Puisque là-bas s'entr'ouvre une porte vermeille, 
Puisque l'aube blanchit le bord de l'horizon, 
Pareille au serviteur qui le premier s'éveille 
Et, sa lampe à la main, marche dans la maison,

Puisqu'un blême rayon argente la fontaine, 
Puisqu'à travers les bois l'immense firmament 
Jette une lueur pâle et calme que la plaine 
Regarde vaguement,

Puisque le point du jour sur les monts vient d'éclore, 
Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ; 
Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore 
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous !

Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ? 
Que verra-t-on après et de l'autre côté ? 
Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature, 
Dans cette obscurité ?

Marc-Aurèle : Pensées V


V. A tout moment, songe avec gravité, en Romain et en mâle, à faire ce que tu as en mains, avec  une  stricte  et simple dignité, avec amour, indépendance et justice, et à donner congé à toutes les autres pensées. Tu le leur donneras, si tu accomplis chaque action comme étant la dernière  de  ta  vie,  la tenant  à l’écart de  toute irréflexion, de  toute aversion passionnée qui t’arracherait à l’empire de la raison, de toute feinte, de tout égoïsme et de tout ressentiment à l’égard  du destin. Tu vois combien sont peu nombreux les préceptes dont il faut se rendre maître pour pouvoir vivre d’une vie paisible et passée dans la crainte des Dieux, car les Dieux ne réclameront rien de plus à qui les observe.

Citation et Proverbe


Citation du jour
« La vie c'est ce qui arrive pendant que vous prévoyez autre chose. » John Lennon
Proverbe du jour
« La mére de famille n'a pas du temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir.  » Proverbe africain

2014/04/24

Le quinzième rocher


Louis Pauwels (journaliste et écrivain français) conclut ainsi sa préface au Dictionnaire des sociétés secrètes en Occident : Aux environs de Kyoto, le voyageur admire le Rionaju, le plus célèbre des jardins Zen. Sur une surface plane de sable ratissé sont disposés quinze rochers. Disposition si étrangement solide qu'elle évoque une structure éternelle. En quelque point que l'on se place, on ne voit jamais que quatorze rochers. 

Le moine bouddhiste Taisen Deshimaru explique : Si profonde que soit la science ou la logique du chercheur, toujours une part du Vrai lui échappe : c'est le quinzième rocher, et il n'est d'ailleurs pas toujours le même pour tous. En ce monde qui peut se prévaloir de la Connaissance absolue ? Seul l'oiseau, qui la survolant, voit la Totalité. La certitude amère se combine avec la certitude exaltante que cette Totalité existe. Et qui peut dire si nous ne serons pas, un jour, pareils à l'oiseau ? 

Cet apologue, fait de mots et de pierres, est de tous les temps et de tous les courants traditionnels. Il pose le problème essentiel de la condition humaine, celui-là même que ce message - et ceux qui suivront -, vous permettront de résoudre, ou, si vous préférez, de vous faire oiseau dans l'immensité du Ciel - alouette du Cosmos, et donc de vous-même qui, - fait à l'image du Cosmos -, en êtes une expression globale.

L'humanité face à sa propre énigme

La Sphinge
« Fille qui rampe, vole et marche, lionne qui laisse en courant une piste aux formes hybrides… Une femme ailée par devant ; au centre un fauve frémissant ; à l’arrière un serpent lové. Elle s’en va, femme ou reptile, fauve, oiseau ? Non, rien d’achevé. C’est une fille… Où sont les pieds ? Un fauve grondant ? … Mais la tête ? Ah ! Quel mélange hétéroclite et parfait d’êtres imparfaits ! » 

L’énigme de la Sphinge 
« Il y a sur terre un être à deux, à trois, à quatre pieds, et qui n'a qu'une voix. Il change de nature, seul entre tout ce qui se meut ici-bas, ou rampe, ou traverse l'air et la mer. Mais lorsqu'en marchant il s'appuie sur plus de pieds, la célérité de ses membres diminue: sa marche en est ralentie. »                                                   
Référence : extrait de Extraits de l'Anthologie palatine G. Moreau, Oedipe et le sphinx (1864)

Humour : Hugo et les textos


Athée et Dieu


Égaux par la mort


Humour : garder le silence


Citation et Proverbe


Citation du jour
« Quand le travail est un plaisir, la vie est belle. Mais quand il nous est imposé, la vie est un esclavage. » Maxime Gorki
Proverbe du jour
« Le chameau ne voit pas sa propre bosse, il voit la bosse de son frère.  » Proverbe arabe

2014/04/23

L'art de passer le temps


Quand on y pense vraiment, la vie vivante est de courte durée. Tout ce qui est vivant nait, évolue et meurt et ce, au niveau de l'univers, dans un temps relativement court. Ceci est vrai pour tous les êtres vivants et vrai aussi pour l'homme. Ceci non seulement nous le savons mais nous l'expérimentons tous de par nous-mêmes. Nous ne savons pas si après cette vie que nous connaissons, s'il y a quelque chose ou non et s'il y a quelque chose, qu'est-ce que c'est.

Alors, je me pose les questions suivantes sachant notre existence si courte :
  • pourquoi passons-nous un temps interminable à faire des choses complètement inutiles plutôt que des choses qui ont une durée de vie non nulle ? 
  • pourquoi faisons-nous des choses tellement excessivement que cela produit quelque chose d'insensée plutôt que créer des choses qui aboutiront en qualité par la persévérance et la modération ?
  • pourquoi avons-nous tant de facilité à perdre notre temps en regardant les nuages, en marchant en regardant nos chaussures ou en fixant un point hypothétique devant nous plutôt qu'en occupant nos pensées à des choses réelles ?
  • pourquoi passons-nous un temps fou sur ce qui est passé donc non modifiable et sur les choses qui s'en viennent et qui sont hors de notre contrôle plutôt que sur le maintenant entièrement gérable ?
  • pourquoi préférons-nous des activités abrutissantes et passives plutôt qu'à des choses constructives et qui nous donnent une raison de vivre en humain intelligent ?
  • pourquoi ne pouvons-nous pas arrêter de penser à n'importe quoi et de plus à ce que pensent les autres plutôt que de générer un silence intérieur dont nous avons pourtant souvent besoin pour prendre du recul sur la réalité ?
  • pourquoi faisons-nous de la procrastination et que c'est plus fort que nous, que cela va en empirant jusqu'à ce que nous n'ayons pas le choix de faire ce que nous reportions à l'infini ?
Il y aurait bien d'autres questions du genre tout aussi pertinentes qu'interrogatoires ? Hum... une question interrogatoire... Vous avez raison, retournons à nos activités sans but. Curieux comme comportement que l'humain s'occupe...

Référence : Jean Tremblay (moi-même)

Céder vs capituler


Kant vs Sade ?


Kant est Sade » est le « jugement infini » de l’éthique moderne, qui met en équation deux positions radicalement opposées en affirmant que l’attitude éthique sublime et désintéressée est en quelque sorte identique, ou tout au moins recouvre une totale indulgence pour le plaisir pris à la violence. 

L’enjeu est de taille – tout est peut-être en jeu ici : y a-t-il un continuum entre l’éthique formaliste de Kant et la froide machine à tuer d’Auschwitz ? Les camps de concentration, le meurtre comme affaire neutre sont-ils les conséquences inhérentes à l’insistance éclairée sur l’autonomie de la Raison ? 

Extrait du livre : Kant avec (ou contre) Sade ? de Slavoj Zizek

Extrait de Marcel Proust


... La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience.

Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir...

Référence: Marcel Proust, Extrait d'À la recherche du temps perdu.

Citation et Proverbe


Citation du jour
« On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte, et l'on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère. » Denis Diderot
Proverbe du jour
« Il y a un temps pour tout : un temps pour naître et un temps pour mourir.  » Proverbe biblique

2014/04/22

Citation et Proverbe


Citation du jour
« C'est pas l'alcool qui me manque, c'est l'ivresse ! » Film Un singe en hiver
Proverbe du jour
« Associé avec une femme, le démon lui-même perd la partie.  » Proverbe polonais

Humour : Et si Dieu jouait à un jeu vidéo ?


Humour : Big Bang...


Humour : Vous avez dit Dieu ?


2014/04/21

Applicabilité de la philosophie du bonheur


La philosophie est l'amour de la sagesse, ceci est connu de tous sous cette définition ou son équivalent logique. Les philosophes sont aussi bien connus de la plupart d'entre-nous que ce soit les philosophes d'origine comme Platon ou les plus récents comme Bergson. Tout ce qu'ils ont constaté puis écrit sur tous les sujets nous révèlent bien à nous-mêmes... à notre grand désarroi. Ils abordent tous différents problèmes, proposent des philosophies et des solutions pour les résoudre.

Si les problèmes sont bien définis, si les solutions ont été bien détaillées et si les philosophies systémiques ont été bien structurés pour rendre le tout applicable, comment se fait-il qu'après toutes ces années, nous n'ayons pas réussi à les appliquer ? Prenons les philosophies qui nous expliquent comment être heureux (avec Épicure pour ne pas le nommer). Comment se fait-il que non seulement nous n'arrivons pas à l'être mais que nous nous attardions plutôt à mettre en place des moyens de nous créer des embuches ou pire encore de faire comme si les problèmes n'existaient pas pour se rendre en état de bonheur ? Je pense que ces philosophes ont tous raison d'une façon ou d'une autre ou plutôt aucun n'a tort. 

Un des problèmes, peut-être, est le contexte dans lequel nous vivons qui ne nous permet pas d'appliquer ces philosophies de façon durable. Encore là, il nous est toujours possible en vivant avec le strict nécessaire de se retirer de la société qui nous restreint. Mais alors pourquoi nous ne le faisons pas ? Peut-être nous ne sommes pas suffisamment convaincu de ces bienfaits. Peut-être la société nous laisse-t-elle miroitée une façon plus facile  et rapide d'y arriver et d'atteindre un niveau de "nirvana" plus grand encore. Ce que nous savons faux évidemment si ce n'est en pratique cela l'est au moins logiquement ou par l'expérience constatée des autres.

En supposant que nous soyons convaincus, pourquoi ne nous consacrons-nous pas plus à cet état de bonheur tant recherché en s'abandonnant ? Peut-être avons-nous peur de quitter notre petit confort sachant que l'inconnu nous donne plus de peur que de confiance. Surtout si on croit à l'adage qui dit un tien vaut mieux que deux tu l'auras.

Dans l'alternative ou soit nous sommes autonomes et que nous puissions prendre des chances ou soit que notre personnalité fasse que notre confort n'est pas une priorité mais seulement un artifice contrôlable, pourquoi nous nous consacrons malgré tout à des désirs à répétition avec des bienfaits éphémères ?

Il y a surement bien d'autres raisons qui expliquent le pourquoi de notre inaction à nous rendre heureux de la façon la plus permanente possible. Sans croire que c'est la seule façon d'y parvenir ou du moins de l'expliquer, je pense que peut-être le problème est la définition du bonheur qui est inapplicable. Peut-être encore que nos attentes sont tellement élevées par rapport à ce qui est réalisable que même le Très Haut n'y arriverait même pas lui-même !

Dans le fond, ces 4 éléments sont notre talon d'Achille:


On craint des dangers inexistants
On espére des résultats impossibles
On se cramponne à des valeurs fausses
On accuse les autres de ses propres torts.

Après ceci, comment arriver à être heureux ?

Citation et Proverbe


Citation du jour
« L'être humain a deux grands problèmes : le premier est de savoir quand commencer, le second est de savoir quand s'arrêter.
 » Aaulo Coelho
Proverbe du jour
« Il faut que le hasard renverse la fourmi pour qu'elle voie le ciel.  » Proverbe arabe

2014/04/20

Tous les journaux du monde


Voici un site fantastique et très complet sur tous les journaux qui existent dans le monde (si publié sur internet bien entendu). Interface utilisateur très agréable et simple. Par une carte du monde, on peut sélectionner un journal et y accéder.

Lien newspapermap.com

Site de poésie classique


Voici un site de poésie remarquable avec les poèmes de tous les grands poètes classiques de toutes les époques du XVième au XIXième siècle de tous les pays importants. À parcourir.

Lien poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques

Google a conçu une lentille de contact avec une caméra intégrée


Google vient de déposer un brevet pour une lentille de contact qui contient une petite caméra soit sur une lentille de contact intelligente dotée d’une puce minuscule, d’un capteur de glucose et d’une antenne miniaturisés spécialement conçue pour mesurer la glycémie pour les personnes diabétiques. 

Les lentilles intègrent maintenant une caméra qui pourrait aider les malvoyants à se déplacer en toute sécurité, par exemple en détectant des obstacles et des véhicules en mouvement. Les images de la caméra pourraient être décryptées par une application sur smartphone qui pourrait envoyer un signal d’alerte sonore en cas de danger. 

Les lunettes interactives de Google pourraient être intégrés dans la lentille de contact. Google précise que le système sera également capable de reconnaître des visages, ce qui pourrait aussi offrir une fonctionnalité très précieuse pour les personnes aveugles. Cette reconnaissance faciale pourrait bien sûr être transposée à d’autres applications : des policiers pourraient par exemple effectuer un contrôle d’identité sur un individu rien qu’en le regardant, ou en examinant ses papiers d’identité. 

La caméra serait aussi capable de zoomer sur une zone qui présente un intérêt particulier pour l'utilisateur, comme la scène d’un spectacle, par exemple. Elle pourrait alors se substituer à une paire de jumelles. 

Référence : leschroniquesderorschach.blogspot.ca