Dans la vision physique des choses, il y a 3 dimensions outre le temps :
- Le point (0 Dimension) : S’exprime comme un point infiniment petit, sans dimension.
- La ligne (1 Dimension) : S’exprime comme le mouvement d’un point dans une seule direction.
- La surface (2 Dimensions) : S’exprime comme le mouvement d’une ligne perpendiculairement à son axe.
- Volume (3 Dimensions) : S’exprime comme le mouvement d’une surface perpendiculairement à son plan; hauteur, largeur et longueur constituent les trois dimensions de ce modèle.
- ou pour le passé, n est inférieur à 0
- ou pour le présent, n égal 0
- ou pour le futur, n est supérieur à 0.
Une représentation mathématique de l’existence pourrait être :
Passé Présent Futur
…Début infini Fin infini …
V = (∑F1..n(∑E1..n(∑I1..n)))
|-------------------------------------------------------------------|
(E(t ou I=I-1)) F(E(t ou I=I0) F(E(t ou I=I+1))
- I=l’instant
- V=une vie
- E = élément (personne, chose, …) excluant un événement qui n’est qu’un ensemble d’éléments dans un moment précis dans une certaine séquence. Ex; une image est un événement
- F étant la forme d’un ensemble d’éléments E.
Le temps est très relatif comme par exemple dans un rêve qui nous semble durer des jours ne durent en fait que quelques minutes. Sans nos barèmes de base, le temps est très subjectif. Si le temps ralentissait, nous vivrions plus longtemps de même si notre coeur pouvait ralentir (par la méditation ou autre moyen qui le rendrait constant) alors nous vivrions plus longtemps. À la limite, si le temps arrêtait, nous vivrions pour l'éternité (voir le concept d'éternité), ie, si n=0 ou l'éternité serait le présent pour toujours. Si on suppose que le mouvement existe toujours et donc que le temps existe partout, l’éternité peu peut-être être son écoulement très lent, par exemple, 1 seconde à tous les siècles.
Sans notre mémoire, nous n'aurions pas de passé et sans les inquiétudes et projets nous n'aurions pas de futur. Donc pour vivre le moment présent il faut lâcher prise sur le passé et ne pas s'inquiéter ni avoir de projets futurs nous faisant oublier le présent. Il est possible que le destin existe et que même nous l'ayons déjà vécu, c'est simplement que notre mémoire ne contient pas ces événements ni nous en avons la souvenance. Dans ce concept, si notre futur est déjà fait ou dessiné, notre destin est inéluctable et se résume à une fatalité. Si ce destin existe, il est inutile de se tourmenter. Nous avons l'impression que nous avons un impact sur le destin mais ce n'est peut-être qu'un sentiment, un faux sentiment de liberté. C'est à cause du flux du temps relativement lent que nous ne pouvons voir notre futur qu'à mesure qu'il se produit. Y a-t-il un destin pour les choses inanimées ? Difficile à dire, sûrement que oui puisqu'elles font parties de notre dimension qui elle est soumise à un destin.
Il ne faut pas oublier que dans le fond, le temps ne passe pas comme nous croyons le voir passer. Ce n’est qu’une de nos nombreuses perceptions. En réalité, ce temps, il ne passe pas… il dure.
Comment ne pas terminer ceci sur une note poétique en définissant le temps ainsi comme l’a "célèbrement" défini St-Augustin :
« Qu'est-ce donc que le temps ?
… Je sais que si rien ne se passait, il n'y aurait pas de temps passé, et si rien n'advenait, il n'y aurait pas d'avenir, et si rien n'existait, il n'y aurait pas de temps présent.
… Mais ces deux temps, passé et avenir, quel est leur mode d'être alors que le passé n'est plus et que l'avenir n'est pas encore ? Quant au présent, s'il était toujours présent sans passer au passé, il ne serait plus le temps mais l'éternité.
… Si donc le présent, pour être du temps, ne devient tel qu'en passant au passé, quel mode d'être lui reconnaître, puisque sa raison d'être est de cesser d'être…
… Il y a en effet dans l'âme ces trois instances… : un présent relatif au passé (la mémoire), un présent relatif au présent (la perception) et un présent relatif à l'avenir (l'attente)… »
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