Philosophons un peu sur le court temps de vie

Ah ! Ce temps qui ne passe pas mais qui dure. Le temps est un bien précieux pourtant. Rien ni personne ne serait être contre un bien qui nous est garanti comme ce temps qui nous a été donné. Mais, on ne saurait trop donner une valeur à prix fort à ce bien qui d’un instant à l’autre peu nous filer entre les doigts et nous abandonner sans avertissement.

Le temps n’arrête pas son cours et ne revient jamais sur ses pas. Tout ce qui est dans le futur du temps est incertain donc, il faut vivre ce cher moment présent. Mais il ne faut pas par contre, perdre la mémoire du passé, négliger le moment présent ou du futur en avoir une peur démesurée… ni même mesurée !

Que de temps gaspillé est passé chez le coiffeur à tergiverser sur le temps passé ou pire celui incertain à venir. Qu’y a-t-il de plus garanti que le temps passé ou incertain que le temps futur ? Certes le temps, il ne faut pas ne pas le passer mais il ne faut pas non plus le passer de façon inutile. Tant d’hommes autour de nous ne sont préoccupés que par leur miroir, leur encaisse et ce qu’on dit d’eux. Comment pourraient-ils alors trouver le temps de se préoccuper du moment qu’ils vivent vraiment ?

De qui devrait-on le plus se plaindre de perdre leur vie sans la vivre : ceux qui tête levée font brunir leur peau au soleil nonchalamment ou ceux qui connaissent les grandes littératures ou l’art de la rhétorique et qui n’en mourront que plus jeunes même si plus instruits se précipitant vers ce qu’ils redoutent le plus ? Au moins, ils en font profiter leur descendance si ce n’est pas leur héritage, cela l’est par leur sagesse apprise. Comme disait Sénèque, les sages les plus vieux auront au moins la chance « d’entendre la vérité sans injure, les louanges sans flatterie et de les prendre pour modèles ».

Il appartient à chacun de nous d’appartenir à ceux qu’on ne connu ni d’Ève ni d’Adam ou ceux qui auront servi peut-être à ne sauver qu’une seule vie autre que la sienne par leur érudit diffusé.

Long peut parfois paraître le temps pour faire des activités futiles et court peut pourtant paraître le moment à les réaliser alors que le contraire serait autrement l’objet de vertu exemplaire.